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Synopsis et détails
Maurice Schlapkohl, le directeur du Dream Palace, le plus grand cinéma de Budapest, embauche comme ouvreuse Luisa Ginglebusher, une orpheline naïve et fantasque qui a l'habitude de raconter à ses amis l'histoire de La Bonne fée. Au Dream Palace, Luisa fait la rencontre de Detlaff, un serveur de restaurant qui l'invite à une soirée, au cours de laquelle Konrad, le patron d'une société sud-américaine, tente d'obtenir ses faveurs.
Devenue la protégée de ce millionnaire entreprenant et désireuse d'accomplir de bonnes actions, Luisa choisit au hasard, dans l'annuaire, un avocat ruiné, Max Sporum, et décide de devenir sa bienfaitrice. Mais rien ne se passe comme prévu...
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3,5
Publiée le 4 août 2016
Un vaudeville très classe écrit par l'indispensable Preston Sturges. Les répliques crépitent, les quiproquos s'enchaînent, sans temps mort. L'action, située en Europe Centrale (Budapest), et la présence de Margaret Sullavan font évidemment penser à The Shop around the Corner. Un ton en-dessous, of course, Wyler étant tout de même moins brillant dans la comédie que le grand Lubitsch.
Plume231
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4,0
Publiée le 10 mai 2012
Je ne comprends pas du tout comment une comédie aussi réussie ne soit pas plus connue. Enfin, on fait souvent beaucoup d'histoires pour des films qui valent que dalle et on en oublie souvent d'autres qui mériteraient d'être évoqués. Imbroglio hilarant composé par le scénariste le plus génialement farfelu qu'Hollywood ait connu, Preston Sturges, avant que celui-ci ne devienne le réalisateur-scénariste le plus génialement farfelu ...
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il_Ricordo
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4,0
Publiée le 31 août 2012
Pour éviter de devoir parler à un inconnu, Luisa Ginglebusher en rencontre trois d'affilée. Jeune fille fraîchement sortie pour la première fois de son orphelinat coupé du monde, Luisa se sort de situations d'embarras par de pieux mensonges, tout en voulant faire le bien. Elle se déclare ainsi une "bonne fée".
Le film se passe à Budapest, ce qui n'éveille pas beaucoup l'attention et n'a pas vraiment de place dans le récit. Cette ...
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Le projet du film fut spécialement monté à l'attention de sa vedette Margaret Sullavan, alors en pleine ascension. Elle n'avait tourné que deux films, mais les prestations dont elle y avait fait preuve, conjuguées à son expérience théâtrale, l'avaient désignée d'emblée comme l'une des comédiennes les plus talentueuses du moment. En 1938, elle sera notamment l'héroïne de Rendez-vous aux côtés de James Stewart.
Un tournage difficile
Si le film est une comédie à l'américaine pétillante et légère, il n'en fut rien durant le tournage. Jeune vedette de 23 ans, Margaret Sullavan n'en était pas moins difficile et impulsive. "Margaret était une bonne actrice, se souvenait William Wyler, mais nous nous battions sans cesse, au sujet de son interprétation, ou de n'importe quoi. Elle était têtue et moi aussi." Preston Sturges récrivit plusieurs fois le scénario. Non seulemen...
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Un grand succés
Après une fin de tournage hâtive, La Bonne Fée fut rapidement monté pour une avant-première au Radio City Music Hall de New York, dont le directeur, W.G. Van Schmus, télégraphia au patron de la Universal Carl Laemmle Jr., le 30 janvier 1935 : "Pour la première fois depuis l'ouverture de cette salle nous avons programmé un film sans l'avoir préalablement visionné. C'est l'une des meilleures comédies que j'aie jamais vues. Une réussite excepti...
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