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Synopsis
Tchad, 2006. Le gouvernement a accordé l'amnistie à tous les criminels de guerre. Atim, 16 ans, reçoit un revolver des mains de son grand-père pour aller retrouver l'homme qui a tué son père... Atim quitte son village et part pour N'djaména, à la recherche d'un homme qu'il ne connaît même pas. Il le localise rapidement : ancien criminel de guerre, Nassara est aujourd'hui rangé, marié et patron d'une petite boulangerie... Atim se rapproche de Nassara, lui fait croire qu'il cherche du travail et se fait embaucher par lui comme apprenti boulanger, avec la ferme intention de le tuer... Intrigué par l'attitude d'Atim à son égard, Nassara le prend sous son aile et lui apprend l'art et la manière de fabriquer du pain... Une étrange relation se tisse bientôt entre les deux êtres. Malgré sa répugnance, Atim semble trouver chez Nassara la figure paternelle qui lui a toujours fait défaut...
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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19 abonnés
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4,0
Publiée le 13 février 2013
un très beau film, très juste dans les sentiments. Les acteurs sont tous excellents, naturels. La morale du film est forte. Bref, un très bon film !!
Florent T
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32 abonnés
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1,0
Publiée le 18 août 2008
Daratt est le genre de film où l’on ne peut cacher sa déception. L’histoire est intéressante sur la thématique de la vengeance. Mais la suite est un peu trop utopique à mes yeux : le jeune homme qui cherche vengeance sympathise avec sa cible au point d’en faire son père (je suis septique là). De plus, beaucoup de longueurs donnent au film un faux rythme.
velocio
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688 abonnés
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5,0
Publiée le 27 décembre 2006
Voilà bien longtemps qu'un film africain n'avait pas réuni, ainsi, toutes les qualités qui font les grands films : l'intrigue, la réalisation, la qualité de l'interprétation. Sur fond de guerre civile achevée et d'amnistie générale, ce film parle de la vengeance et du pardon, de la filiation et des rapports entre les générations. Film africain et film universel. Une vraie découverte.
norman06
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171 abonnés
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4,0
Publiée le 11 janvier 2007
Belle oeuvre sur les rapports de filiation et la responsabilité politique. Un affrontement psychologique envoûtant. Le film mériterait la médiatisation de "Bamako".
Daratt (saison sèche) a décroché le Prix spécial du jury à la Mostra de Venise en 2006. La Présidente du Jury était Catherine Deneuve.
Après la guerre
Le cinéaste précise ses intentions : "Daratt ne traite pas de la guerre civile, mais de ses conséquences. Ce qui m'intéresse, c'est le paysage après la tempête. La vie, obstinément à l'oeuvre, dans les champs de ruines et de cendres. Comment en effet continuer à vivre ensemble après tant de violence et de haine ? Quelle attitude adopter face à l'impunité ? Se résigner ou se faire justice soi-même ? Et quand on choisit cette dernière option,
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La guerre dans la chair
Né au Tchad en 1960, Mahamat Saleh Haroun connaît de près la situation qu'il décrit dans son film : "Au Tchad, la guerre civile dure depuis 1965 ; elle a fait de nombreuses victimes. Parmi les 40 000 tués ou disparus sous le règne d'Hissène Habré, j'en connaissais beaucoup. Un de mes oncles en faisait partie... Après avoir été enlevé, on ne l'a plus jamais revu. Moi-même j'ai été blessé - j'ai dû quitter mon pays sur une brouette, embrassant
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