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181 abonnés
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3,5
Publiée le 16 mai 2014
HA HA HA est bien évidemment un film dans le plus pur style de Hong Sang-soo, très inspiré du cinéma Français de la nouvelle vague, plus précisément de Rohmer .
C'est un conte de vie, baignant dans l'amour, la tristesse, le rire et l'alcool .
Entre la douce mélancolie Coréenne que dégage la simpliste réalisation usant d'une image naturel et les fameux zooms du réalisateur on est transporté entre le rire et des personnages touchants ...
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Un visiteur
3,0
Publiée le 22 mai 2014
Tout en légèreté, un éloge de la paresse, de la convivialité et des flirts perdus d'avance ... Carrément nombriliste et plutôt sympathique.
ffred
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1 021 abonnés
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3,0
Publiée le 4 avril 2011
Voilà un metteur en scène coréen que je ne connaissais pas (il doit en rester encore beaucoup !). Hong Sangsoo est, apparemment, déjà une valeur sûre du cinéma coréen. Son film est à la fois très léger et futile tout en nous interrogeant sur l'amour et les rapports hommes-femmes. La mise en scène est intéressante et ludique, les acteurs tous convaincants. Les deux personnages principaux se racontent leurs vies en flash-backs, images ...
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Patrick Braganti
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77 abonnés
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4,0
Publiée le 22 avril 2011
Chez Hong Sangsoo, les personnages exercent des métiers qui ont rapport avec le cinéma : ainsi les deux amis qui conversent et échangent leurs souvenirs et leurs expériences sont-ils dans Hahaha réalisateur pour l’un (émigré au Canada de retour en Corée du Sud) et critique pour l’autre. Mais leurs conversations copieusement arrosées de rasades d’alcool ne portant pas tant sur l’art qui les réunit que sur la force des sentiments ...
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A la manière de Robert Bresson qui est une de ses références majeures (très sensible dans son premier film, Le Jour où le cochon est tombé dans le puits), Hong Sangsoo pense comme ses acteurs comme des "modèles" qui doivent être et non qui doivent jouer. Son travail à lui est donc juste de les mettre à l'aise comme il l'explique: "Je pense qu’un acteur fait bien ce qu’on attend de lui s’il se sent à l’aise. Dans le cas contraire, il se contracte.
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Avancer à tâtons
Contrairement à la plupart des réalisateurs, Hong Sangsoo ne sait pas ce qu'il veut dire en commençant son film et attend des acteurs, non de délivrer son message, mais de le révéler: "Mes idées vont alors à la rencontre de ces acteurs, des êtres vivants. Je découvre alors quelque chose chez eux, j’en arrive à attendre quelque chose d’eux et à découvrir ce qu’ils veulent, eux. C’est au cours de ce processus d’amalgame que je commence à comprendre
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Une écriture spontanée
Comme le Hongkongais Wong Kar-wai, Hong Sang-soo n'a pas de scénario quand il commence à tourner. Il a une vague idée de ce qu'il veut raconter et laisse une grande partie de l'histoire se créer dans son rapport aux comédiens. Et cette façon de faire ne semble pas prête à changer comme il l'explique: "Autrefois, j’arrivais quand même avec les grandes lignes, quelque chose de relativement construit, mais j’ai l’impression que c’est de moins en moi
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Très bon, du Woody Allen coréen au meilleur de sa forme alcoolique.
karnimata
Avec la réalisation de "HaHaHa", Hong Sang-soo signe déjà son onzième film. C’est cette régularité de tournage qui asseoit également, pour le spectateur, une fidélité de métronome. Mais pour qui veut garder un recul critique, s’écarter d’une béatitude admirative anesthésiant le jugement, une question essentielle se pose : "Qu’est-ce que ce sera, cette fois-ci ?", tant Hong Sang-soo fait partie de ces cinéastes obsessionnels rongeant toujours le même frein. Si chez bien des cinéastes filmant régulièrement (comme Woody Allen), on s’attend à des variations sur les relations humaines, avec comme moteur l’humour, rarement on aura trouvé dans l'univers d'un cinéaste un marqueur aussi fort comme cela se présente chez Hong. Ce marqueur, l’alcool, qui irrigue un grand nombre de séquences dans ses films, est la béquille sans laquelle son univers donnerait, sinon l’impression de s’effondrer, tout au moins d’entraîner un virage radical.http://attractions-visuelles.o...