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    Il était une fois en Anatolie
    Bande-annonce Il était une fois en Anatolie
    2 novembre 2011 en salle | 2h 37min | Drame, Thriller
    De Nuri Bilge Ceylan
    |
    Par Nuri Bilge Ceylan, Ebru Ceylan
    Avec Muhammed Uzuner, Yılmaz Erdoğan, Taner Birsel
    Titre original Bir Zamanlar Anadolu'da
    Presse
    3,7 24 critiques
    Spectateurs
    3,4 649 notes, 114 critiques
    Streaming VOD
    noter :
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    Synopsis

    Au cœur des steppes d’Anatolie, un meurtrier tente de guider une équipe de policiers vers l’endroit où il a enterré le corps de sa victime. Au cours de ce périple, une série d’indices sur ce qui s’est vraiment passé fait progressivement surface.

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    Il était une fois en Anatolie Bande-annonce VO 1:43
    Il était une fois en Anatolie Bande-annonce VO
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    samedi 21 mai 2011

    Acteurs et actrices

    Muhammed Uzuner
    Rôle : Docteur Cemal
    Yılmaz Erdoğan
    Rôle : Commissaire Naci
    Taner Birsel
    Rôle : Procureur Nusret
    Ahmet Mümtaz Taylan
    Rôle : Chauffeur Arab Ali

    Critiques Presse

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    Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.

    Critiques Spectateurs : ils ont aimé

    Meilleures critiques les plus utiles
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 novembre 2011
    Nuri Bilge Ceylan fait des films comme plus personne ne semble en faire. Si l’on devait lui chercher un très lointain cousin toujours en activité, on pourrait se risquer à évoquer Terence Malick, avec qui il partage cette poésie, ce choix délibéré de la lenteur, cette constante fascination pour la lumière et une certaine inclinaison pour l’indirect, le suggéré, le refus de l’évident. Mais comme l’américain, le cinéaste truc ...
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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 015 abonnés 3 965 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2018
    Après avoir aimé Winter Sleep et adoré les Climats je regarde Il était une fois en Anatolie que j'avais boudé à sa sortie car j'avais détesté Trois Singes. Et j'ai eu tort, c'était très bien. C'est un film visuellement absolument magnifique, avec une lumière sublime, un cadrage parfait, ce qui fait que malgré sa longue durée, plus de deux heures trente, le film passe plutôt bien. Il y a toujours quelque chose à voir dans ces ...
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    velocio
    velocio

    1 277 abonnés 3 105 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2011
    Nuri Bilge Ceylan est un véritable magicien ! Il faut vraiment l'être pour réussir à captiver ainsi les spectateurs pendant 2 heures 37 minutes avec un film qui se résume comme suit : "Au cœur des steppes d’Anatolie, un meurtrier tente de guider une équipe de policiers vers l’endroit où il a enterré le corps de sa victime. Au cours de ce périple, une série d’indices sur ce qui s’est vraiment passé fait progressivement ...
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    traversay1
    traversay1

    3 462 abonnés 4 776 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2011
    Très tendance, le "slow food" fait désormais partie intégrante de la gastronomie. Pourquoi le "slow cinema" n'aurait-il pas, lui aussi, droit de citer, susceptible de plaire à un certain nombre d'amateurs du 7e art, qui en ont assez, d'avaler des blockburgers à la chaîne (entre autres) ? Nuri Bilge Ceylan est un maître queux tout trouvé comme le montre Il était une fois en Anatolie, une oeuvre de 2h37, sans une once de gras (avis ...
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    Photos

    Secrets de tournage

    Pour la splendeur de ses images, une constante chez Ceylan

    Pour l'apparition de la jeune paysanne : la beauté d'un tableau

    Pour la subtilité de son récit, équivalent cinématographique des grands romans qu'admire Ceylan

    Infos techniques

    Nationalités Turquie, Bosnie-Herzégovine
    Distributeur Memento Distribution
    Récompenses 1 prix et 7 nominations
    Année de production 2011
    Date de sortie DVD -
    Date de sortie Blu-ray 06/03/2012
    Date de sortie VOD 21/09/2011
    Type de film Long métrage
    Secrets de tournage 22 anecdotes
    Box Office France 137 255 entrées
    Budget -
    Langues Turc
    Format production -
    Couleur Couleur
    Format audio -
    Format de projection -
    N° de Visa 131137

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    Pour découvrir d'autres films : Meilleurs films de l'année 2011, Meilleurs films Drame, Meilleurs films Drame en 2011.

    Commentaires

    • zvock083
      J'ai pas aimé, le film ne m'a jamais emballé d'aucune manière que ce soit la 1ere heure est vraiment très ennuyeuse et malheureusement c'est aussi le cas pour le reste du film. J'ai regardé jusqu'au bout mais c'est vraiment pénible de voir 2h30 d'un film lorsqu'on a aucune accroche avec celui ci. 1/5
    • piju
      Le crépuscule sur les collines d’herbe rase, puis les fontaines dans la lumière des phares… Le vent fait bruire et bouger la nuit qui s’étale, paresseuse mais orageuse, une pomme roule dans le ruisseau, comme la vie : à la fois lourde et légère, elle coule insouciamment, et tout à coup quelque chose d’imperceptible l’arrête dans sa course… Dans cette nuit d’errance, on ne sait pas trop ce qu’on cherche au début… mais au bout du compte, chacun va trouver en lui ce qu’il n’aurait pas forcément voulu y trouver… Nuri Bilge Ceylan nous raconte la vie noire et complexe comme un conte lent, un voyage dans l’esprit des personnages gris, sombres et pluvieux qui se dévoilent par petits pans et évoluent au cours de la nuit vers un peu plus de conscience et un peu plus d’humanité, émaillant son film de moments magiques et superbes : balayage dérisoire des bidonvilles, moineaux et rubans de prière, et surtout Cemile portant le thé et la lumière, lumineuse elle-même dans la rusticité des hommes…
    • Betsabea
      Beaucoup, beaucoup trop long. Les plans sont si longs qu'ils en deviennent intenables au bout d'1h30 de film....
    • Odile Arlaud
      Angoissant, fascinant,avec en apparition lumineuse, la fille du maire, on dirait un Georges de la Tour.L'humanité et la compassion du docteur pour la complexité de l'âme humaine est bouleversante et le commissaire est magnifique dans sa douleur et sa culpabilité ineffable .
    • Valerianne22
      Petits arrangements avec soi-même… Je me suis sentie immergée quasi instantanément dans ce film d’atmosphère, le fait que la nuit soit omniprésente une bonne partie du film facilitant, à l’instar des personnages, le vagabondage de l’esprit. Tout est tellement réel dans ce film, tellement juste, et ce, d’emblée, que déjà, j’ai envie de saluer cette magie qui nous fait oublier qu’on est dans un film de fiction. Je me demande au fond si le fait de caster et faire jouer des acteurs inconnus (enfin peut-être qu’ils sont très connus en Turquie) n’est pas un sacré atout ; c’est très très rare que j’arrive à m’immerger complètement dans un film, car souvent, le fait que les rôles sont joués par des acteurs que je reconnais, fausse le jeu (même dans les meilleurs films). Là, ça n’est pas été le cas, et dès les premières minutes, je me suis sentie comme une petite souris, témoin privilégiée d’une histoire avant tout authentique, réellement vécue ! Même si, au fond, l’histoire en elle-même a peu d’importance. Car elle n’est que prétexte à ce qui se joue dans les relations, et chez chacun des personnages (tour à tour solitaire, individualiste, égoïste – puis relié… - cf le choix final du médecin, qu’on peut interpréter comme un choix très compassionnel, même si peu éthique...), elle n’est que prétexte au fait qu’on se rend compte que chacun, à sa manière, s’arrange avec la réalité. Question essentielle : à quel point d’ailleurs un événement extérieur à soi réactive des choses personnelles, où commence l’identification projective face à l’autre… quelle est la part de soi-même et de la vie des autres dans nos pensées, nos idées, nos choix… Contrairement à d’autres spectateurs, je n’ai pas senti du tout de jugement de la part du cinéaste, juste un constat, probablement un peu amer, sur le fait qu’on se ment tous à soi-même, que notre équilibre est toujours fait de petits arrangements, souvent pathétiques… mais néanmoins tellement humains. Aucun jugement par contre sur le fait que l’homme serait potentiellement mauvais (peut-être par contre le fait que l’homme est facilement esclave de ses passions charnelles, amoureuses…), mais surtout le constat que nos vies ne sont que doutes, incertitudes, rebondissements… - même (surtout ?) derrière les discours rationnalisés et (apparemment) convaincus, et que finalement, on ne peut jamais rien maîtriser ! Mais j’ai senti aussi, et chez chacun des personnages, y compris les plus antipathiques d’emblée (le commissaire ou le maire par ex…), de l’empathie de la part du cinéaste, une humanité dans son regard, probablement parce qu’il s’inclut aussi dans ces hommes et femmes qu’il filme pourtant au plus près, au cordeau, sans complaisance. Même si on peut déduire que le personnage du médecin est celui qui lui « ressemble »le plus. Beaucoup de mystère et d’interrogations en tout cas dans ce film un peu étrange, beaucoup d'humour (décalé !) aussi, film d’atmosphère avant tout, et paradoxalement, beaucoup d’évidences, dans ce qui est proposé très très finement, comme un « possible » et sûrement pas comme une « Vérité »… C’est un grand cinéaste que Nuri Bilge Ceylan – dont personnellement, je vois pour l’instant très peu de points faibles. Il sait très bien filmer (photographie magnifique – utilisation très pertinente du hors champ : la scène de l’autopsie, par ex, a été assez éprouvante), choisir ses acteurs, les diriger (cf le fait qu’on oublie très vite qu’on se trouve dans un film), et surtout, il sait distiller une atmosphère très particulière, avec toujours un point de vue singulier et très fin, fait de doutes et d’intuitions. D’ailleurs, moi qui ne suis pas du tout fétichiste des DVD, j’ai pourtant déjà acheté « Uzak », « Les trois frères » et « Les climats » (et c’est évident que j’achèterai – aussi – « Il était une fois en Anatolie » !).
    • Christoblog
      Magistral, d'une beauté hallucinante. Tout le monde n'aimera pas, mais ceux qui aimeront aimeront beaucoup. Et on comprend dans les 10 dernières minutes l'importance d'une bande-son...Ma critique :
    • douzebravo
      le film est à l'image du commentaire de teklow13 un peu plus bas : je vous laisse juge
    • douzebravo
      J'ai voulu me la jouer cinéphile en allant voir ce film turc de 2h40. Résultat c'est 1 bonne heure de trop pour un film où il ne se passe pas grand chose... j'aurais du me méfier des qualificatifs de Libé : Sublime, Télérama : bouleversant, le Monde : Magistral, les Inrocks : Magnifique, le Parisien : envoutant.... ça m'apprendra. ceci dit c'était pas nul mais pas bien non plus et surtout leeeeeeennnnnt, looooooooooooooooooooongPrévoir le thermos de café bien fort. Je me demande si celui qui me l'a conseillé ne m'en voulait pas un peu...
    • Ame-Stram-Gram
      Merci pour ta critique teklow ;)
    • arnaud1972
      malheureusement le film perd son rythme en cours de route (quand les protagonistes reviennent en ville) et nous plonge alors dans un ennui consensuel ronronnant,sans grand intêrèt, dommage...
    • lepasseur
      C'est un film splendide, exigeant et âpre. La recherche des cadres, la traque collégiale, l'humanisme qui s'en détache sont les éléments d'un grand film, long certes mais qui prend le temps d'installer son intense atmosphère. Ma critique :
    • spider1990
      Je viens de le voir un moment agréable avec des paysages et plans somptueux, malgré la lenteur. L'histoire policière nous tient jusqu'au bout. Ce n'est pas comparable à three of life
    • teklow13
      [img]http://www.anglesdevue.com/wp-...[/img] Il était une fois en Anatolie - Nuri Bilge Ceylan Ombre et lumière Le titre Il était une fois en Anatolie renferme trois éléments sur lesquels Ceylan bâti son film. Un film qui raconterait une histoire, plutôt des histoires, à travers chaque personnage et chaque portion de paysage. Tous ces fragments épars, mis bout à bout ou non, écrivent à leur tour une autre histoire, celle de l’Anatolie, plus précisément la vision du cinéaste sur cette région de la Turquie.La structure du titre évoque également Sergio Leone, que Ceylan cite en se réappropriant des figures de style, le visage-paysage notamment, un choix de mise en scène construit sur la durée des plans, l’étirement du temps, un ton à la fois mélancolique et bouffon, mais également la notion de western. Anatolie est tout d’abord un film de genre, western et/ou film noir, Ceylan distordant certes les codes et parvenant à aller au-delà de l’exercice de style, mais dans sa construction et sa narration lues au premier degré, c’est ce que le film est avant tout. Un meurtrier tente de guider une équipe de policiers vers l’endroit où il a enterré le corps de sa victime,Cette histoire de départ, simple, noire, un peu absurde, est le premier élément narratif qui va permettre d’en faire naitre ou d’en aimanter d’autres.Dans sa construction le film est scindé en deux parties, une nocturne qui correspond à la recherche du cadavre, et une diurne qui met en lumière les évènements passés.La première partie confine à l’abstraction et tout est question de lumières, de mouvements, de motifs. C’est le ballet inquiet et inquiétant de trois voitures roulant dans des paysages de steppes vallonnés. Trois voitures perdues, à la recherche d’un mort, d’un corps introuvable dans l’immensité des champs. Trois voitures dont l’errance absurde et mélancolique semble toutefois cernée par l’étroitesse de la route et la densité de l’obscurité qui donnent à l’atmosphère un côté étouffant.Les phares, ces faisceaux lumineux qui éblouissent et transpercent la noirceur de la nuit, bouleversent la tranquillité des lieux mais ne parviennent pas à éclairer le mystère. Ce sont des appels à l’aide, ces trois voitures sont en détresse. La lumière comme élément d'espoir mais également comme source de mystère (lumière des phares, des torches, de la bougie de la jeune paysanne).D’une certaine manière ces trois corps métalliques en mouvement qui arpentent le plan ne sont pas si éloignés des trois rois mages du Chant des oiseaux. Même utilisation de la profondeur, même façon d’épouser par le déplacement la géographie des lieux, il y a également une ressemblance dans le regard adopté par les deux cinéastes, un peu interrogateur, un peu ironique, mais constamment touchant et humain. De ces longs déplacements, hypnotiques et fascinants, découle une impression de perte de repères spatiaux et temporels. Pourtant des indications nous sont de temps en temps données sur les lieux et les heures de l’action. Des villages sont évoqués comme étant un peu partout autour, mais l’on ne voit qu’une route sinueuse perdue, des heures sont signalées mais on ne voit que la nuit dévorant les personnages. Noir de la nuit, lumière des phares, cadavre introuvable et histoires donc. Les histoires que racontent les paysages, les éléments, les objets, tous porteurs d’une narration, que ce soit la course poétique d’une pomme qui roule vers un ruisseau ou l’apparition effroyable déclenchée par un éclair d’un rocher sculpté en forme de visage.Des histoires que se racontent les personnages entre eux, parfois drôles et burlesques, parfois philosophiques, légères ou sérieuses, banales ou intimes. On parle de yaourt, de prostate, de femme morte, d’amour fané, de mur de cimetière,…L’histoire de ce qu’ils racontent mais également l’histoire de ce qu’ils sont, de ce que leurs corps, leurs visages et leurs actions laissent transparaître. Ces hommes, meurtriers, policiers, commissaire, docteur, procureur, paysans, ont tous quelque chose à dire, qu’ils parlent ou non. Ces hommes provenant entre autre de classes sociales différentes racontent ainsi la société turque actuelle, constat social, humain et politique. Ceylan peint ses cadres en leur donnant un aspect onirique et fantastique. On est dans un western, dans un film noir mais on est également dans un conte. Un conte parsemé d’images belles et mystérieuses (le rocher sculpté, l’apparition angélique de la paysanne,..), et de sons étranges (champs caressés par le vent, aboiements de chiens). Conte aussi car cette recherche physique d’un cadavre qui apparaît petit à petit comme un McGuffin, se couvre d'une quête intérieure, métaphysique et de l’errance psychologique de chaque personnage. Chacun cherche son mort, son mystère enfoui dans la noirceur insondable de la nuit. Ceylan s’interrogeant sur l’âme humaine, ses incertitudes, ses regrets, ses désirs cachés. De Leone Ceylan retient le visage-paysage. En effet si le premier plan s’ouvre sur un large paysage de steppes, il se referme sur un très gros plan sur le visage du docteur. D’une certaine manière le film est construit comme un long zoom avant débutant sur un mystère dissimulé dans les champs pour finir sur un ce visage, sourire en coin et empreint d’une grande tristesse, visage renfermant lui-aussi son mystère. A l’image de la dernière scène, il dissèque. A l’image de la dernière scène, on entend mais on ne voit pas. Ainsi on garde en tête l’effet, tout l’habillage fascinant de la première partie tout comme l’écoute déplaisante des os découpés du cadavre. Mais comme le hors champs de cette dernière scène, on ne voit pas les entrailles. Ceylan reste relativement en surface, ne creuse jamais réellement son propos et la psychologie de ses personnages, la rendent abstraite, mystérieuse. Mais cet aspect là peut aussi donner un côté un peu poseur au film. Ainsi la seconde partie, éclairant la première (dans tous les sens du terme) plus explicative apparaît aussi un peu trop chargée et lourde psychologiquement. De son postulat de série B, des hommes, un but, une action, Ceylan construit donc autre chose. Il habille cette fausse épure narrative avec des habits (des déguisements ?) psychologiques. Peut être par peur du vide il tente de remplir des corps tout comme il remplissait ses cadres de paysages. Cet aspect là du film ne fonctionne pas totalement, et plutôt que remplissage et densité, le film laisse par endroits apparaître son maquillage, un peu posé, un peu grossier. Malgré ça je trouve le film magnifique et fascinant. [img]http://www.memento-films.com/a...[/img]
    • Ned Rifle
      Comme il à l'air bien ce film, dommage qu'il ne passe nul part quoi.
    • Armanuş Sonar
      On verra bien.
    • spider1990
      Moi ce qui me dérangeait dans tree of life c'est l'histoire des gamins qui me lassait. Il y avait que le début qui m’intéressait. Alors que là c'est d'après une histoire vraie et les histoires policières sont plus mon truc. On verra bien.
    • Sushi-Overdose
      Chronique de ce film à ne pas manquer en novembre :
    • Sushi-Overdose
      Si pour vous The Tree of Life est trop contemplatif fuyez. Sinon, une merveille vous attend.
    • spider1990
      Dur de l'attendre j'avais mis tout mes espoirs pour lui dès le début du festival de cannes. Il mérite son prix.
    • B-Lyndon
      Scénario très intriguant...
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