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Synopsis
Au cœur de Tokyo, la famille Kobayashi vit paisiblement de l’imprimerie. Quand un vieil ami de la famille réapparaît, aucun ne réalise à quel point il est en train de s’immiscer progressivement dans leur vie… jusqu’à prendre leur place.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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45 abonnés
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5,0
Publiée le 26 mai 2021
Un très joli film, très contemporain sur le rapport entre les japonais et l'étranger ! Cela nous évoque forcément la situation contemporaine, la peur des autres en ces temps covidés, la fermeture sur soi. Un remède à consommer sans modération !
traversay1
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1 656 abonnés
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3,0
Publiée le 22 mai 2021
Dans les prochaines semaines, pour les spectateurs français, presque tous les trous de la filmographie de Kôji Fukada seront comblés avec 3 inédits qui vont sortir dont l'un, le dernier tourné, en deux parties. Tant pis pour le désordre chronologique, c'est Hospitalité (2010), le deuxième long-métrage du cinéaste japonais qui débarque le premier sur les écrans français. Avec sa drôle d'histoire d'intrus qui vient semer la zizanie ...
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Vanin0_o
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11 abonnés
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5,0
Publiée le 26 mai 2021
Comédie déjantée ou thriller paranoïaque ? That is the question ! Jusqu’au bout, Kôji Fukada laisse planer le doute avec brio dans cette œuvre plus complexe qu’il n’y paraît, par la subtilité et l’étrangeté qu’il insuffle dans une histoire presque ordinaire. Moralité : quand on parle de deux choses en disant qu'elles n'ont rien à voir, il y a de fortes chances pour qu'elles aient tout à voir, au contraire ! Et finissent ...
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Kurama93
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5,0
Publiée le 26 mai 2021
Un grand plaisir de retrouver Koji Fukada ! Ce film, parmi ses premiers longs-métrages laisse déjà envisager la teneur de son cinéma, entre comédie douce-amère et thriller psychologique. Passionnant d'assister à la naissance d'un grand auteur du cinéma japonais contemporain :)
Le film devait s’intituler à l’origine Rotary, en référence aux systèmes d’impression rotative mais aussi à « l'impermanence de la vie qui décrit des circonvolutions et finit embobinée » explique Kôji Fukada. Il a finalement changé d’avis après avoir réalisé que les notions de communauté et d’exclusion étaient au centre de son long-métrage. Le titre lui a été inspiré par la conférence du philosophe Jacques Derrida, « De l’hospitalité »&
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« Un révolutionnaire philosophique »
C’est ainsi que décrit Kôji Fukada le personnage du vagabond Kagawa : « [Il] voit dans l’hospitalité un moyen de faire cohabiter ensemble les étrangers, les Japonais, les sans-abris, les criminels ou qui que ce soit. Il transforme ainsi la maison des Kobayashi en véritable laboratoire. En même temps, il aime aussi faire des dégâts ».
La position contradictoire de l’étranger au Japon
Le Japon est le quatrième pays du monde à accueillir le plus de travailleurs étrangers, avec 2,5 millions d’étrangers qui vivent et travaillent au Japon. Pourtant, le gouvernement du pays affirme catégoriquement ne pas vouloir accueillir d'immigrants. En ce qui concerne les réfugiés, leur taux d’acceptation est inférieur à 1%, un chiffre extrêmement bas comparé à celui des autres pays développés.