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Synopsis et détails
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Marina, la trentaine, est psychologue pour enfants. Mais elle se cherche encore, dans son travail comme dans son couple. A l’issue d’une journée d’errance, elle se fait agresser par des policiers. Elle n’a dès lors plus qu’une obsession, se venger. Ses armes ne seront pas celles que l’on croit…
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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75 abonnés
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5,0
Publiée le 12 avril 2012
Marina est une femme à la dérive qui parait éprouver un plaisir masochiste à accuser son entourage et à mettre en pratique sa propre déchéance, ponctuée par la violence et la dégradation. Difficile de ne pas voir dans la jeune héroïne une métaphore de la société russe contemporaine, règne de la violence et des dérèglements en tous genres – il est ici donné une piètre représentation des fonctionnaires de la police. Portrait ...
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Christoblog
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464 abonnés
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5,0
Publiée le 19 décembre 2012
Bien qu'il ne comprenne que peu de scènes insoutenables, Portrait au crépuscule est un film profondément dérangeant, qui met le spectateur dans une zone d'inconfort dès la première séquence (un viol) et ne va pas lui permettre d'en sortir durant tout le film. Un peu comme dans 4 mois, 3 semaines, 2 jours, le spectateur est en effet constamment en train d'attendre - et de craindre - la scène suivante, l'esprit oscillant entre étonnement, ...
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Gabith666
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12 abonnés
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4,0
Publiée le 23 janvier 2015
Excellent drame dur avec des acteurs authentiques, par contre ça donne pas envie d'aller en Russie, dans ce film on vois surtout la noirceur
de la cette société; la misère et des gens dépourvus d'humanité. A voir!
Askthedust
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1 abonné
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5,0
Publiée le 28 août 2012
Ce film est un réel chef d'oeuvre brut, magnifique, dur comme d'appuyer sur un aphte avec sa langue.
Au carrefour entre "I spit on your grave", "Incendies", "Johanna" de Kornel Mundruczoet, et plein d'autres choses, ce film est un réel coup de maitre d'Angelina Nikonova qui nous entraîne au crépuscule des Drames.
Johanna, et c'est presque un Spoiler que d'en parler en vue du résumé, mais si j'en parle, c'est parce que cela va bien plus ...
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Grâce à l'usage récurrent de la caméra à l'épaule, qui permet de suivre au plus près les errements du personnage principal, Portrait au crépuscule profite d'une mise en scène nerveuse. Le directeur de la photographie Eben Bull a par ailleurs préféré ne pas recourir aux éclairages artificiels, de façon à faire surgir du mieux possible la beauté dans des situations naturelles. En découle une atmosphère naturaliste.
Un tournage périlleux
Effectué avec peu de moyens et avec une équipe réduite, le tournage de Portrait au crépuscule s'est avéré très difficile pour la réalisatrice Anguelina Nikonova. Pour raconter son expérience, elle compare sa sensation au film Le Cirque de Charles Chaplin, où Charlot doit marcher sur une corde comme un funambule, entouré de singes qui lui mordent le nez et cherchent à s’introduire sous ses vêtements, tandis qu’il cherche à garder l’équilibre !
Un premier long-métrage
Portrait au crépuscule est le premier long-métrage de la jeune Anguelina Nikonova, réalisatrice du court-métrage documentaire Flyover Country (2005).
Fort mais inégal...http://lecinedefred2.over-blog...
Nelly M.
Déroutante jeune femme a priori, sauf si elle représente l'intrépidité féminine, à savoir en passer par les desiderata des dominants pour leur arracher quelque reste d'humanité. Filmé à la clarté du jour, c'est volontairement pâlichon comme le message que ça veut véhiculer, c'est à dire des lendemains qui ne chantent pas trop rose. Dans un esprit de contradiction à deux doigts du malsain. Beaucoup de sens possibles en revanche pour qui parvient à décrypter. Un pavé à la seule intention de la société russe ou une charge étendue à toute société de consommation acculturée. Consommons, chantons et dansons... S'il n'y avait l'issue comme incitation à relativiser, ça ferait fuite en avant hormis l'image soignée et la très attachante actrice rappelant Carole Laure dans Sweet Movie ou Carole Bouquet dans Trop Belle Pour Toi jusqu'à ce qu'elle vire de bord elle aussi... Ne leur manquerait plus que les grognements pour que le stade animal soit retrouvé, que ce soit ces hommes qui tirent comme des lapins ou cette ado au klaxon ininterrompu chargeant son père. Un film qui cerne bien l'ambivalence féminine slave, docilité de façade et ruse au moment où on s'y attend le moins.