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Synopsis
Jack, proxénète à la petite semaine, et Zack, disc-jockey, sont réunis dans une cellule de prison en Louisiane. Forcés de se supporter, ils sont bientôt rejoints par Roberto, un immigré italien rempli de l’entrain qui leur manque, qui leur propose de s’évader.
Le silence est-il d'or chez Jarmusch ? le peu de dialogues et d'action qu'il injecte dans ses films le rangent comme un cinéaste hors pair dans le travail de la narration. Il s'agit ici de deux potes délinquants se retrouvant en prison en toute innocence, s'entendent mal, se disputent, et sont rejoints par un lunatique, Benigni, au comportement étrange qui en réalité redonne de la lumière dans la relation entre les personnages. C'est lui ...
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stebbins
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5,0
Publiée le 15 mai 2008
D'abord il y a Jack le proxénète, personnage bourru et légèrement taciturne. Ensuite il y a Zack, disc-jockey pas très bavard et malchanceux. Enfin il y a Roberto le poète naïf, clown à l'esprit vif et exubérant. De ces trois personnages, Jim Jarmusch réussit à tirer des poussières d'étoiles ( les prestations de John Lurie, Tom Waits et Roberto Benigni sont assez extraordinaires ). Si Bob apparaît comme un être affable, Jack et ...
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Sergio-Leone
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5,0
Publiée le 20 juillet 2010
Une œuvre magistrale qui m'a mis les larmes aux yeux par son humour et sa tendresse. Un pur régal cinématographique avec un grand travail du cadre et de la lumière pour un rendu en Noir et blanc sublime. Sans doute l'un des films en noir et blanc le plus esthétique avec les œuvres de Fritz Lang. Le trio d'acteurs est simplement magique! Une véritable alchimie se crée sous nos yeux, et l'aventure totalement décalée de ces 3 compères est ...
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Kurosawa
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1 509 critiques
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3,5
Publiée le 23 décembre 2013
"Down by Law" est le type de films à l'atmosphère indéfinissable. A la fois désespéré, mélancolique et profondément drôle, ce film de Jim Jarmusch est un vrai beau moment de cinéma. Sous un rythme relativement lent, le trio composé de Tom Waits, John Lurie et de l'irrésistible Roberto Benigni nous entraine dans une aventure hors du commun. On pourra néanmoins reprocher une entrée en matière un peu longue (avant la prison), avec ...
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Deux des trois membres du trio du film sont avant tout connus comme musiciens. John Lurie est en 1978 l'un des fondateurs de The Lounge Lizards, groupe qui se situe à la frontière du jazz et du rock, et dans lequel il officie comme saxophoniste. Egalement peintre, il a joué dans une quinzaine de longs métrages, réalisés par des amis plutôt chics nommés Wim Wenders (Paris, Texas), David Lynch (Sailor et Lula) ou encore Abel Ferrara (New rose hotel
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Cannes, version officielle !
Deux ans après décroché la Caméra d'or pour Stranger than paradise, présenté dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs, Jim Jarmusch fait son entrée en Sélection Officielle, en compétition. Par la suite, il sera un habitué de la Croisette, décrochant notamment la Palme d'or du court métrage pour Coffee and cigarettes et le Grand Pix pour Broken flowers.
C'est Claire !
L'assistante réalisatrice du film est française, et s'apprête à commencer une belle carrière de cinéaste : il s'agit de Claire Denis. Assistante de Robert Enrico, Jacques Rivette ou Wim Wenders (Paris, Texas et plus tard Les Ailes du Désir), elle signe en 1988 son premier long métrage, Chocolat, qui décrochera la Caméra d'or au Festival de Cannes.
ça faisait longtemps que je desirais me creer un compte sur ce site mais n y trouvais pas particulierement d interet en soi. Malgre tout les commentaires que je souhaitais liker ou commenter c est le tiens qui m a fait entreprendre cette demarche. L ami, tout y est resumé, merci. Tu as, à mon sens, tres bien decrit cette atmosphere qui m est chere.
Raw Moon Show
La scène de la danse hésitante dans le café du petit matin, celle du lapin dans la nuit "du chasseur du dimanche", ou celle, mémorable, de l'insurrection chantée avec "I scream, you scream, we scream for ice cream". Rien que pour revoir ces moments suspendus d'une grâce infinie, il faut voir et revoir Down by Law. Souvent considéré comme trop lent pour les uns, trop stylisé pour les autres, chez moi ça agit toujours : ce noir et blanc profond qui donne au film la force de l'expressionnisme allemand, les échos du muet grâce aux fabuleuses mimiques de Benigni, Je me rappelle aussi de ces longs travellings sur une ville qui donne envie de la connaître, d'arpenter ses rues, de respirer le fonds de son air humide, voyage résonnant d'une musique de circonstances, aux accents blues, balade douce-amère. Il y a une magie, incontestablement que Jarmush possédait alors, pour nous emmener avec lui dans son univers singulier. Un monde follement incarné par ce trio de pieds nickelés plus humains tu meurs, de grands Hommes égarés dans le Bayou. Benigni, Waits et Lurie redonnent ses lettres de noblesse au mot Fraternité. Il nous font ressentir la force d'une Amitié quand tout fout le camp. C'est aussi cela Down by law, une ode à l'amitié dans un écrin de road-movie, de fuite en avant qui paradoxalement ne s'étend que sur une poignée de kilomètres, pour mieux s'installer dans la torpeur et le silence de cellules (la prison puis la cabane) où peut alors s'épanouir en de délicieuses parenthèses enchantées l'éloge de la paresse et du surplace quand elles sont vécues entre copains !
Raw Moon Show
La danse hésitante au café du petit matin, le "chasseur du dimanche" attrapant un lapin sans défense ou la scène mémorable de l'insurrection chantée avec "I scream, you scream, we all scream for ice cream". Rien que pour revivre ces moments suspendus d'une grâce infinie, il faut voir et revoir Down by Law. Souvent considéré comme trop lent pour les uns, trop stylisé pour les autres, chez moi le charme agit toujours : ce noir et blanc profond qui donne au film la force de l'expressionnisme allemand, les échos du muet grâce aux fabuleuses mimiques de Benigni, Je me rappelle aussi de ces longs travellings sur une ville qui donne envie de la connaître, d'arpenter ses rues, de respirer le fonds de son air humide, voyage résonnant d'une musique de circonstances, aux accents blues, balade douce-amère. Il y a une magie que Jarmush possédait alors pour nous emmener avec lui dans son univers singulier. Un monde follement incarné par ce trio de pieds nickelés plus humains tu meurs, trois grands Hommes égarés dans le Bayou. Benigni, Waits et Lurie redonnent ses lettres de noblesse au mot Fraternité. Il nous font ressentir la force d'une Amitié quand tout fout le camp. C'est aussi cela Down by law, une ode à l'amitié dans un écrin de road-movie, de fuite en avant qui paradoxalement ne s'étend que sur une poignée de kilomètres, pour mieux s'installer dans la torpeur et le silence de cellules (la prison puis la cabane puis le café) où peut alors s'épanouir en de délicieuses parenthèses enchantées l'éloge de la paresse, de la lenteur et du surplace quand ils sont vécus entre copains !