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Synopsis et détails
À la fin du XIXe siècle, le dandy et écrivain de génie Oscar Wilde, intelligent et scandaleux brille au sein de la société londonienne. Son homosexualité est toutefois trop affichée pour son époque et il est envoyé en prison. Ruiné et malade lorsqu’il en sort, il part s’exiler à Paris. Dans sa chambre d'hôtel miteuse, au soir de sa vie, les souvenirs l'envahissent… Est-ce bien lui celui qui, un jour, a été l'homme le plus célèbre de Londres ? L'artiste conspué par une société qui autrefois l'adulait ? L'amant qui, confronté à la mort, repense à sa tentative avortée de renouer avec sa femme Constance, à son histoire d'amour tourmentée avec Lord Alfred Douglas et à Robbie Ross, ami dévoué et généreux, qui a tenté en vain de le protéger contre ses pires excès ? De Dieppe à Naples, en passant par Paris, Oscar n'est plus qu'un vagabond désargenté, passant son temps à fuir. Il est néanmoins vénéré par une bande étrange de marginaux et de gamins des rues qu’il fascine avec ses récits poétiques. Car son esprit est toujours aussi vif et acéré. Il conservera d’ailleurs son charme et son humour jusqu’à la fin : « Soit c’est le papier peint qui disparaît, soit c’est moi… »
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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84 abonnés
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2,0
Publiée le 20 décembre 2018
Compte tenu que Rupert Everett a assumé dans la presse ses points communs avec Oscar Wilde, on a la sensation d’assister à de l’auto-flagellation de sa part. Ce biopic raté parce que partiel et désordonné, manque cruellement d’âme. De ce fait, on a juste un exercice de style de Rupert Everett, bon acteur et réalisateur honorable mais sans plus. Pour que ce biopic vive un peu, il aurait fallu le débuter dans la période faste ...
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zimmervinc
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35 abonnés
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2,5
Publiée le 27 décembre 2018
Ce biopic prétentieux ( anglais, lol !) méritait une mise en scène moins académique on s'ennuie beaucoup, bien sûr R Everet joue magnifiquement bien et tous les seconds rôles sont excellents quelques belles images et reconstitutions de l'époque.
Heureusement quelques moments drôles, voir cocasses en Italie. ça manque de peps !
desiles ben
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28 abonnés
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1,0
Publiée le 22 décembre 2018
Quel navet ! On ne ressent rien de l'"esprit" de Wilde. On assiste au cabotinage pathétique d'un homme vieillissant. Une scène m'a paru particulièrement inepte. Wilde monte sur un podium dans une taverne parisienne et alors qu'il chante en anglais, le public populaire qui ne comprend certainement pas l'anglais s'esclaffe à chacun de ses "bons mots" pourtant peu drôles. Wilde fait l'effet d'une ruine et le fard à joue qu'il s'applique le ...
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traversay1
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1192 abonnés
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2,5
Publiée le 24 décembre 2018
Dandy des lettres, provocateur au verbe haut et à la morgue cynique, Oscar avait tout pour choquer la prude Angleterre. Born to be WIlde ! Et son homosexualité, c'était l'assurance de gros ennuis et d'une inéluctable déchéance. C'est cette dernière partie de la vie de l'écrivain irlandais que Rupert Everett a choisi de conter dans The Happy Prince, entre Dieppe, Naples et Paris. Un parti pris qui permet d'éviter les raccourcis d'un ...
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The Happy Prince marque les débuts dans la réalisation du comédien Rupert Everett. Il s'agit d'un projet porté par l'acteur depuis une dizaine d'années. Il a même refusé certains rôles afin de rester totalement disponible pour mener à bien son projet de coeur.
Colin et Rupert
Colin Firth et Rupert Everett ont déjà joué ensemble dans L'importance d'être constant tiré d'Oscar Wilde (2002) ainsi que dans Histoire d'une trahison (1984), Pensionnat pour jeunes filles rebelles (2007), St Trinian's. 2 (2009) et Shakespeare in Love (1998) dans lesquels Rupert Everett a joué un rôle non crédité sous le nom de Christopher Marlowe.
L'Italie en Allemagne
Les intérieurs de la maison d'Oscar Wilde en Italie ont été tournés au château de Thurnau en Bavière, en Allemagne.
Un projet ambitieux que d'évoquer la mémoire d'O. Wilde. Et, R. Everett s'attache à raconter la lente déchéance de l'auteur. Un brin brouillon et arrogant un film toutefois plutôt bien réalisé.
joachim_thibout
film prétentieux qui ne raconte rien si ce n'est un énième pamphlet pour l'homosexualité.Je passe.
L'Info Tout Court
On est marqué par l’amour fou avec lequel Everett filme son personnage. On sent une véritable passion pour cet être à la fois grotesque, tragique et magique. Loin des biopics académiques comme on en voit trop souvent, le cinéaste met en avant un bel art de la poésie qui rend hommage au grand conteur qu’était Oscar Wilde. C’est une véritable plongée dans la psyché de l’écrivainNotre avis complet : https://bit.ly/2UW6SzZ
Henri M
Condamné en 1895 à deux ans de travaux forcés suite à la révélation de son homosexualité, Oscar Wilde connut l’opprobre et la déchéance. A sa libération, l’écrivain s’exila en France.Les livres sont bien ou mal écrits, écrivait Oscar Wilde . The Happy Prince est, malheureusement, un film mal écrit et mal réalisé. Pour sa première réalisation et son retour devant la caméra, Rupert Everett n’a guère trouvé une inspiration à l’aune de son sujet.Il signe un film ampoulé, complaisant dans la misère, sans trouver à l’image l’équivalent de la lettre noire de De Profundis. A quoi bon faire le récit des dernières années d’un artiste comme Oscar Wilde si c’est pour livrer si peu d’émotion ou de poésie ?Quant à l’acteur, caricature du vieil homosexuel adipeux (loin de l’élégance morbide de Dirk Bogarde dans Mort à Venise, modèle du genre), il alterne rictus et déclamations théâtrales. Un Happy Prince qui fait triste figure.