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Synopsis
Un vieux professeur, vivant seul dans sa maison romaine remplie de livres d’art, de tableaux et de souvenirs, est dérangé par l’intrusion de Bianca Brumonti, une comtesse qui insiste pour louer le deuxième étage de sa maison, afin d’y loger son étrange tribu : sa fille Lietta, Stefano, le fiancé de cette dernière ainsi qu’un gigolo, Konrad. A titre de loyer, elle lui offre un tableau, une pièce unique qui manque à sa collection. Dès lors, sa vie se trouve bouleversée par l'irruption de cette famille extravagante dont tous les codes moraux sont renversés. Le professeur est ulcéré par la vulgarité de ce monde aristocratique en voie d’embourgeoisement, dépourvu de culture et d’éducation. Mais il est aussi fasciné par l’intelligence de Konrad, cachée sous son cynisme de prostitué, et se lie d’amitié avec le jeune homme, qui devient pendant une courte période le fils qu’il n’a jamais eu.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
10 237 abonnés
11 813 critiques
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4,0
Publiée le 9 octobre 2013
Peut-être le plus viscontien des films de Luchino Visconti qui a donnè au cinèma italien une orientation semblable à Elia Kazan pour le cinèma amèricain! Les deux metteurs en scène sont comparables à de nombreux points de vue: tous deux ont menè à bien des activitès thèâtrales et cinèmatographiques parallèles et prestigieuses, tous deux sont assez maîtres en l'art de diriger des acteurs (en vieil amateur d'art, Burt Lancaster est ...
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Plume231
2 997 abonnés
4 639 critiques
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4,0
Publiée le 3 juin 2014
Même s'il réalisera encore un autre film avant sa mort, on peut considérer cette oeuvre comme le testament de l'immense Luchino Visconti.
Difficile en effet de ne pas reconnaître en cet ancien professeur de sciences solitaire, atteint par la maladie et guetté par la mort Visconti lui-même. Identification renforcée par le fait que le réalisateur avait mis déjà beaucoup de lui-même dans la peau du prince Salina dans "Le Guépard" et que ...
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iamameloche
22 abonnés
303 critiques
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4,0
Publiée le 3 novembre 2012
Esthétique impeccable, chaque détail (musique, tableau, vêtement) trouve ici sa place dans cette magnifique fresque de Visconti. "Violence et Passion" c'est l'histoire du choc non pas des "civilisations" mais des "générations" : un vieux professeur contraint de cohabiter avec une famille aux moeurs plus que libérées. Ou comment passe-t-on de l'intolérance à la bienveillance en deux heures de film. Très intéressant pour comprendre la ...
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TTNOUGAT
469 abonnés
2 526 critiques
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5,0
Publiée le 18 avril 2014
Comment ne pas mettre 5 étoiles à un film si beau et si maitrisé ? La mise en scène de ce monde clos est admirable de bout en bout, le raffinement des gestes et des décors, le langage du professeur étant à peine troublé par les grossièretés des nouveaux arrivants. Silvana Mangano à une présence énorme, Helmut Berger est plus beau que jamais et le film ne serait pas le même sans Burt Lancaster dont la personnalité contrebalance à ...
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Dans leur ouvrage "Luchino Visconti cinéaste", Alain Sanzio et Paul-Louis Thirard écrivent : "Violence et passion, avant-dernier film de Visconti, restera de ce fait son testament. A juste titre tant il condense l’ensemble des thèmes de son auteur, et tant sa morale est limpide, confirmant et complétant les œuvres antérieures."
Retrouvailles
Pour son avant dernier film, Luchino Visconti a fait appel à l'immense Burt Lancaster qu'il avait dirigé dans le non moins célèbre Guépard (1963). De même, le réalisateur retrouve pour la dernière fois Helmut Berger, son amant, après Les Sorcières, Les Damnés et Ludwig - Le crépuscule des Dieux.
Confrontation
On retrouve, dans Violence et passion, des thèmes déjà présents dans Le Guépard, réalisé par Luchino Visconti dix ans plus tôt. Notamment celui de la confrontation de deux mondes et deux époques différentes. Burt Lancaster incarne, dans ces deux films, un homme qui est confronté à l'inconnu : à la classe montante italienne dans les années 1860 dans Le Guépard et à une famille à la vie dissolue dans Violence et passion.