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Synopsis et détails
La Ligne de partage des eaux s’inscrit dans le périmètre du bassin versant de la Loire, de la source de la Vienne sur le plateau de Millevaches jusqu’à l’estuaire. Le bassin versant, et non pas le fleuve Loire ! C’est-à-dire le plan incliné vers la mer, la totalité de l’espace irrigué, pas seulement le trait de la rivière. C’est-à-dire les zones d’activités et les zones humides, les fossés et les autoroutes, les salles de réunions et les chantiers. Car l’eau est partout, dans les sols, dans les nappes, dans l’air, circulant, s’infiltrant, s’évaporant et partout reliant les territoires entre eux, désignant leur interdépendance, nous faisant rêver à leur solidarité. La ligne de partage des eaux n’est donc pas seulement cette ligne géographique qui sépare des bassins versants mais elle est aussi la ligne politique qui relie des individus et des groupes qui ont quelque chose en partage : de l’eau, un territoire, un paysage.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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4,0
Publiée le 14 mai 2014
Dominique marchais nous convie à une promenade au fil de l'eau, depuis les sources et le chevelu des ruisseaux débutants jusqu'aux abords de la mer.
Tout commence avec une visite aux sources de la Vienne sur le Plateau de Millevaches. Des techniciens de l'environnement examinent l'état - en voie de dégradation - de la tête de bassin. Images rassurantes cependant : nous avons des fonctionnaires compétents et amoureux de leurs métiers qui ...
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La Ligne de partage des eaux est le second long-métrage du réalisateur Dominique Marchais. Son premier film, Le Temps des grâces, s'interrogeait déjà sur le territoire et notre rapport à la ruralité. Le cinéaste dit voir, dans ses deux réalisations, un diptyque, l'un historique, l'autre géographique. Le second découle de l'expérience et des connaissances acquises sur le premier.
Pas un film sur l'eau
Le réalisateur avait un postulat de départ lorsqu'il décida de s'atteler au projet : "Je ne vais pas faire un film sur l'eau, mais un film qui dit qu'à partir de l'eau on peut remonter toutes les questions d'aménagement du territoire, par capillarité en quelque sorte". Il est donc plus question de la politique de l'eau, de ses infrastructures et de son organisation, plus que de l'eau elle-même.
Un film fleuve
C'est au cours du travail préparatoire sur La Ligne de partage des eaux que Marchais décida de s'intéresser uniquement au bassin versant et non pas à une échelle territoriale plus ou moins importante. C'est cette zone précise qu'il a pris pour sujet, du fait de son importance auprès des institutions touchant à l'eau. Ce bassin versant, c'est également le lieu le plus dense de circulation des eaux en France, horizontalement (d'amont en aval)...
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Je soutiens le droit à l'eau pour tous, je signe la pétition !En 2014, 2 millions de personnes n’ont pas un accès suffisant à l’eau et à l’assainissement en France… Il est temps d’agir ! http://eaupourtous.france-libe...