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Synopsis
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
En 1931, fraîchement éconduit par Hollywood et sommé de rentrer en URSS, le cinéaste Sergueï Eisenstein se rend à Guanajuato, au Mexique, pour y tourner son nouveau film, Que Viva Mexico ! Chaperonné par son guide Palomino Cañedo, il se brûle au contact d’Éros et de Thanatos. Son génie créatif s’en trouve exacerbé et son intimité fortement troublée. Confronté aux désirs et aux peurs inhérents à l’amour, au sexe et à la mort, Eisenstein vit à Guanajuato dix jours passionnés qui vont bouleverser le reste de sa vie.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Si ce long-métrage n’est pas le meilleur de son auteur, on reste toujours stupéfait devant sa capacité à sublimer le moindre plan. La photographie est tout bonnement sublime, les cadrages sont dingues et les défis techniques innombrables. Les détracteurs de Greenaway pourront à nouveau signaler que le réalisateur s’inquiète davantage de la forme au détriment du fond, mais quelle maestria. On retrouve le goût du cinéaste pour la ...
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pierre72
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3,5
Publiée le 13 juillet 2015
Il y a quelque chose que l'on ne peut pas enlever au cinéma de Peter Greenaway, c'est son originalité plastique. Quelque soit le film, l'oeil est surpris car sa caméra (et surtout tout son travail de montage et de bidouillage d'images ) livre des séquences, des plans, d'une originalité certaine. Reste à savoir si cette démesure esthétique sert l'oeuvre ou contraire la plombe par trop de démesure baroque. Ses dernières productions, aux ...
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WutheringHeights
92 abonnés
930 critiques
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4,0
Publiée le 9 juillet 2015
A l'opposé de la mise en scène d'Eisenstein, basée sur l'art du montage, Greenaway multiplie les mouvements de caméra (travellings ébouriffants), les effets spéciaux, les split-screens et les incrustations. Dans la petite ville mexicaine, alors qu'il tourné (littéralement) des kilomètres de pellicule, le cinéaste russe semble prendre conscience qu'il est là dans un "paradis" éphémère. (...) Si Greenaway se perd parfois dans des ...
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weihnachtsmann
707 abonnés
4 614 critiques
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3,5
Publiée le 24 octobre 2017
« Film à caractère érotique ». Le spectateur est prévenu. Le titre est en fait trompeur mais le thème est bien traité. Il s’agit de l’éloge d’un cinéaste pour un autre. On va certes parler de son homosexualité et même faire du spectateur aguerri à ce genre de pratique un témoin aux premières loges dans une scène osée certes mais au final super excitante, celle où le langage qui est aussi une vérité nouvelle pour lui ...
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A l'origine, Que viva Eisenstein ! ne devait pas être un long-métrage de fiction mais un documentaire. Peter Greenaway, grand amateur du cinéaste soviétique, a finalement décidé de privilégier la piste de la fiction mais en gardant quelques ressorts du documentaire puisque le film inclut différents documents de ce dernier comme des photographies, des images d'archives ainsi que des extraits de certains de ses films.
Un cinéaste admiratif
Sujet principal de Que viva Eisenstein !, Sergueï Eisenstein figure en bonne place au rang du panthéon cinéphilique de Peter Greenaway. Le cinéaste britannique a découvert le réalisateur britannique il y a plus de quarante ans et ce fut alors comme une révélation : "J'ai découvert Eisenstein par hasard, à 17 ans, en 1959, dans un cinéma de l'East End de Londres, 11 ans après sa mort à l'âge de 50 ans. J'ai été fasciné par La Grève, un film qu'il
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Un long travail de documentation
L'oeuvre d'Eisenstein occupe une place très particulière dans la vie de Peter Greenaway. Ce dernier est plus qu'un simple passionné du cinéaste soviétique, c'est un véritable spécialiste. Au fil du temps, le réalisateur britannique a lu tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à Eisenstein mais s'est également déplacé sur les différents lieux de tournage de ses films, que ce soit à Odessa ou Saint-Pétersbourg ainsi qu'à Alma Alta au Kazahsta
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Moi au contraire ça ne m'a pas du tout surpris, ni déplu.
Hairpeace
Intéressant.
roublev
Quand on connaît les films, on a vraiment du mal à croire qu'Eisenstein ait pu avoir ce type de personnalité, en décalage complet avec son incroyable rigueur esthétique et narrative.
MGM-ranger
Sergueï Eisenstein est vraiment un visionnaire, j'espère que ce film sera à la hauteur.
Chocasse
Mince, moi qui ai cliqué en espérant avoir un biopic sur Einstein le scientifique ..Einstein/Eisenstein ...