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Synopsis
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Le Caire, été 2013, deux ans après la révolution égyptienne. Au lendemain de la destitution du président islamiste Morsi, un jour de violentes émeutes, des dizaines de manifestants aux convictions politiques et religieuses divergentes sont embarqués dans un fourgon de police. Sauront-ils surmonter leurs différences pour s'en sortir ?
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Mohamed Diab, réalisateur du très beau film, Les femmes du bus 678, nous entraîne pendant toute la durée de son nouveau long-métrage à l'intérieur d'un fourgon cellulaire en piteux état. Nous ne serons rien des personnages entassés les uns contre les autres, à l'exception de la méfiance des uns, par aux autres. Les dialogues en diront davantage quand, la nuit tombée, les principaux protagonistes prennent la parole pour faire taire les ...
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Olivier Barlet
246 abonnés
371 critiques
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5,0
Publiée le 14 mai 2016
(..) C’est ce moment crucial d’un pays divisé en deux dont ce panier à salades est le témoin. Deux enfants y sont pris au piège avec leurs parents : ils tracent sur une paroi un jeu de morpion qui fait aussi l’affiche du film, ronds contre croix, c’est le clash. Discutez avec des Egyptiens : ils vous diront que c’est encore le cas.
Il faudra un camion à eau pour séparer les prisonniers qui en viennent à s’étriper. Le sang ...
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traversay1
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4 495 critiques
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3,5
Publiée le 15 septembre 2016
Dans la vie, Mohamed Diab,le réalisateur du très apprécié Les femmes du bus 678, est claustrophobe. De là à écrire un film qui se passerait entièrement dans un fourgon de police, au moment de la destitution de Morsi, le président islamiste, il n'y avait qu'un pas, si l'on peut dire. En enfermant ses protagonistes qui se haïssent dans un espace clos et en les faisant devenir spectateurs du chaos qu'est devenu leur pays, Diab frappe fort. ...
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islander29
669 abonnés
2 196 critiques
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4,0
Publiée le 15 septembre 2016
Un film sur le printemps arabe en Egypte.....La tentative de révolution ....
J'ai aimé le parti pris du réalisateur, des gens sont enfermés dans une fourgonnette de la police .....Et là commence le chaos, je reprocherais au film son rythme effréné, qui au fond peut laisser le spectateur de côté, mais sans doute que le réalisateur a voulu traduire la folie de ces 24 heures de révolution au Caire...
C'est vrai qu'il y a aussi une ...
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C’est après les événements qui ont eu lieu en Egypte en 2013 que Mohamed Diab et son frère Khaled ont évoqué l’idée de Clash. Tous les deux avaient la certitude qu'il s'agissait de la meilleure histoire pour parler de l’Egypte de 2013 et de celle d’aujourd’hui. "Les forces en présence, et en conflit, étaient les mêmes : les révolutionnaires, les Frères musulmans, et l’armée. Ironiquement, le seul sujet qu’on a pu trouver sur la révolution, c’est
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Casting
Mohamed Diab et son frère ont écrit treize versions du scénario. Pour les comédiens, les deux hommes ont choisi des gens qu'ils connaissaient et des Egyptiens lambda. Ils voulaient mélanger plusieurs visages de l’Egypte sans pour autant établir un panel au sens sociologique (la proportion entre les Révolutionnaires et les Frères musulmans est moins équilibrée dans la vraie vie). Le cinéaste développe : "Les premiers personnages sont évidemment le
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Construire un fourgon
Clash était un film difficile à faire selon Mohamed Diab. Un an avant le tournage, l'équipe a construit une réplique du fourgon en bois qui a été installée dans un appartement. Le réalisateur se rappelle : "On y a répété pendant plusieurs mois, avec les acteurs, qui nous ont aidés à peaufiner les personnages. On a commencé par improviser et l’écriture s’est affinée peu à peu. Et puis on a filmé ces répétitions : c’était comme tourner le film une
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Le film est nul mal joué, et surtout vide de propos. 1.5/5
andre D.
On sent bien notre culture de plus en plus côtoyée par des productions exogènes . Pour la musique c'est déjà fait puisque des circuits de production entièrement autonomes existent sur notre territoire. Il y a un marché...Pour le cinéma c'est entrain de s’installer même si les canaux ne semblent pas être les mêmes (importation). Je fais le pari que dans 10 ans allocine sera devenu un spécialiste des productions de là bas. Enfin de chez nous. Film sympa qui à l’avantage de traiter un évènement qui a fait cocu tous les petits génies occidentaux (oserais je dire comme d'hab ?). L'installation de la démocratie en pays arabe...Tout un programme dont personnellement je me tape totalement vu qu'eux mêmes sen foutent royalement..