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Synopsis
Téhéran, 1988. Shideh, mariée et mère d'une petite fille, va débuter une écolde de médecine. Son mari est appelé au front durant la Guerre entre l'Iran et l'Irak. Shideh se retrouve alors seule avec sa fille. Mais bien vite celle-ci commence à avoir un comportement troublant et semble malade. La mère se demande alors si sa fille n'est pas possédée par un esprit...
un film découvert par hasard à l occasion du Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg. Le jeu de la mère et de sa fille est très bon. Côté épouvante cela reste long à venir, le film est davantage un thriller. Le plus intéressant est cependant le contexte politique dans lequel s inscrit le film.
videoman29
179 abonnés
1 778 critiques
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3,5
Publiée le 20 décembre 2017
« Under the shadow » se démarque des autres productions du genre par son contexte sociopolitique très inhabituel pour un film d'horreur. En effet, le réalisateur fait l'étrange pari de nous immerger dans le Téhéran des années 1980, en plein cœur de la guerre Iran – Irak. Il nous invite au quotidien d'une jeune femme, dont le mari se trouve au front et qui vit donc seule avec sa petite fille. Leur existence monotone est rythmée par ...
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PIERRE-QUI-ROULE
24 abonnés
177 critiques
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5,0
Publiée le 7 septembre 2021
A part des films d'horreurs des payes étrangers, comme la Corée de Sud ou de Japon, rarement, on en est fourni des autres pays.
Sur fond de la guerre Iran/Iraq, un film d'horreur hyper efficace. Le film un peu métaphorique, n'hésite pas à condamner le régime totalitaire de l'Iran (quand la famille fuit l'horreur dans leur appartement, les policies les attrapent et font se sermonner car la femme ne partait pas le niqab !).
Ce film doit ...
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kibruk
94 abonnés
2 324 critiques
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3,5
Publiée le 10 avril 2021
C'est surtout le contexte historique, social et culturel de ce film d'épouvante qui fait toute son originalité. La deuxième partie du film est quant à elle relativement classique, mais très bien maîtrisée. Quelques jump scares fonctionnent parfaitement, dommage que le film termine un peu brutalement.
Un hybride surprenant et improbable, entre un bon vieux film de hantise contemporaine à la Blumhouse. Et une chronique sociale, naturaliste et politique, ouvertement engagé mais pas grossière. Un petit film paranoïaque, très bien mis en image et en scène, qui a plein de petite chose banale et subtile, à dire sur l'Iran et la condition féminine. Une œuvre d'épouvante et d'angoisse, beaucoup plus originale qu'il n'y parait. Et avec une ambiance intrigante, qui sort vraiment des sentiers battus. Par contre, malheureusement, rien de bien trépident dans le rythme, et les enchainements d'événement. Mais ce n'était certainement pas le but de Babak Anvari. On est loin d'un simple et innocent film popcorn, pour adolescent turbulent qui traine en meute. Et ce réalisme faussement tranquille, stressant et routinier, distillant savamment l'angoisse par la lenteur de progression, comme une douce monté de bruit blanc, explique surement pourquoi le réal' a été choisi par Netflix, pour faire l'étrange et envoutant Wounds, et malheureusement un peu foiré. Babak Anvari a été bien mieux inspiré avec Under The Shadow. à voir sérieusement au moins une fois.
PeSSouZiX
[SPOILER] + ses cheveux.. clair ç'en est pas fini pour elles :/
Hakim1976
Terreur anxiogène où les djinns se mêlent vicieusement aux bombardements en pleine guerre d’Iran!
Lari Starque
Un bon film d’horreur pour ceux qui se fiche de comprendre quoi que ce soit et qui ferme les yeux sur certaines aberrations. Pour les autres comme moi, c’est juste un film moyen.La critique complète sur mon blog Critique du dimanchehttps://critiquedudimanche....
raphaelK
La peur de la guerre combinée au fruit de l’imagination vont donner de la matière à l’installation d’une terreur psychologique produisant l’effet attendu. Visuellement, pas d’esbroufe, et c’est tant mieux. Sur ce dernier point, le film est un véritable exemple qui prouve qu’il n’y a nullement besoin d’en faire des tonnes à l’écran (à peine quelques jump scares et une horreur insidieuse particulièrement efficace) pour faire naître la peur et élever crescendo le niveau d’inquiétude du spectateur. Sur des canevas pourtant classiques qui ont fait leurs preuves, cette incursion dans l’horreur domestique à forte tendance psychologique n’en occulte pas pour autant l’arrière plan politique au travers de son personnage principal, mais aussi par son contexte historique. Des débuts encourageants et prometteurs pour Babak Anvari dont la carrière sera à suivre d’un peu plus près.