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Synopsis
Sans nouvelles de son mari, Rekia, soixante-dix ans, quitte pour la première fois l'Algérie pour ramener Nour au village. Mais l'homme qu'elle finit par retrouver est devenu un étranger.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Il est rare de voir ainsi des personnes âgées être les principaux protagonistes de films sur l’immigration (même si Tassadit Mandi se vieillit un peu pour ce rôle). Lidia Leber Terki les filme dans toute leur beauté, avec une extrême sensibilité, attentive à leur façon de se mouvoir, de faire des pauses, de s’étonner. Elle leur laisse le temps de leur âge et de leur mémoire. (...) Rekia ne sait ce qu’elle va trouver mais y est ...
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velocio
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3,5
Publiée le 2 avril 2017
Cela fait 48 ans que Nour est parti travailler en France, sur des chantiers de construction. Très régulièrement, il a envoyé de l'argent à Rekia, son épouse, restée au pays. Presque chaque été, il est revenu en Algérie, elle et lui ont eu des enfants et, maintenant, ce sont des petits enfants qui viennent au monde. Le petit dernier, il n'en connait même pas l'existence car, bien qu'étant dorénavant à la retraite, il n'est pas ...
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traversay1
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4,0
Publiée le 1 avril 2017
Ils sont tellement rares les films bienveillants, tendres et dénués de toute envie de pointer du doigt telle ou telle injustice. Pourtant, en filigrane de Paris la blanche, se raconte près d'un demi-siècle de relations compliquées entre l'Algérie et la France, d'une rive à l'autre, de la guerre à l'immigration. Le premier long-métrage de Lidia Terki repose sur un sujet fragile, celui du voyage d'une femme kabyle âgée, à la recherche ...
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poet75
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703 critiques
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3,5
Publiée le 31 mars 2017
Ne serait-ce que parce qu'elle a choisi de faire un film sur ceux qu'on ne voit que très rarement au cinéma, Lidia Leber Terki mérite d'être saluée. Et puisque, en outre, elle a conçu et réalisé un film en tout point délicat, sensible et touchant, elle mérite encore davantage que nous remarquions son travail et lui adressions notre gratitude. Ceux dont il est question ici et qui n'apparaissent que parcimonieusement dans les films, ce ...
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C'est lors d'un dîner que Colo Tavernier a sorti quelques pages d'un tiroir en disant à Lidia Terki que cela pourrait l'intéresser. Le scénariste avait écrit cette histoire dans les années 1990, inspirée par les foyers Sonacotra qui abritaient tous ces hommes qui ne peuvent plus rentrer dans leur pays. La cinéaste a immédiatement été émue par cette femme errant dans Paris à la recherche de son mari, ancien travailleur immigré à la retraite. Elle
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Une histoire d'amour
L'histoire d'amour (pudique et simple) présente dans le scénario de Colo Tavernier constitue également une raison ayant poussé Lidia Terki à adapter cette histoire. La réalisatrice confie : "L’amour est assez rare dans les films qui traitent de l’immigration algérienne en France. Quand j’ai lu ces pages, cela a été évident pour moi qu’il fallait que je développe et m’approprie cette histoire. On ne parlait pas encore autant des Syriens. Les arriv
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Trouver le foyer
Pour des raisons d'authenticité, Lidia Terki tenait à tourner dans un vrai foyer, là où l'on trouve les "Chibanis" (cheveux blancs en arabe dialectal), ces gens de la première génération d’immigrés d’après-guerre du Maghreb, qu’on nomme aussi les "Invisibles". Comme il n'y a presque plus de foyers à Paris, la cinéaste a dû chercher en banlieue et c'est du côté d'Ivry, au bord de la Seine à Alfortville, qu'elle a trouvé le foyer que l'on voit dans
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