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Synopsis
Régis Sauder revient dans le pavillon de son enfance à Forbach. Il y a 30 ans, il a fui cette ville pour se construire contre la violence et dans la honte de son milieu. Entre démons de l'extrémisme et déterminime social, comment vivent ceux qui sont restés ? Ensemble, ils tissent mémoires individuelles et collectives pour interroger l'avenir à l'heure où la peur semble plus forte que jamais.
Anecdotes de tournage, notes d'intention, informations cinéphiles : chaque semaine, découvrez les coulisses des sorties…
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Voilà un documentaire sensible et touchant, tout en restant un doc. Filmé dans l'Est, il aurait pû l'être dans le Nord ou d'autres régions industrielles abandonnées. A voir absolument pour ne pas oublier les discours politiques de tous bords quelques après années après.
poet75
245 abonnés
703 critiques
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4,0
Publiée le 24 avril 2017
C'est à Forbach, commune de Moselle, située sur le bassin houiller de Lorraine, à deux pas de la frontière allemande, que Régis Sauder, le réalisateur de ce documentaire, a passé son enfance. Il y a 30 ans, dès qu'il a pu voler de ses propres ailes, il est parti ailleurs, loin d'un environnement dont il n'avait jamais pu s'accommoder. Pourtant, après tout ce temps et après avoir vainement tenté de tirer un trait sur son passé ...
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Laurent C.
227 abonnés
1 133 critiques
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3,5
Publiée le 23 avril 2017
Comme il est facile pour le spectateur parisien de s'asseoir dans une salle de cinéma et de regarder ces gens de l'Est de la France, Forbach exactement, où Régis Sauder a grandi. Il est d'autant plus aisé de le faire que le reportage est un immense coup de poing contre les préjugés et l'angélisme humaniste. Le réalisateur regarde quelques 20 ans plus tard les personnes qu'il a connues enfant, ceux qui ont continué de vivre et qui petit ...
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Un visiteur
4,0
Publiée le 26 juin 2017
Documentaire très réussi ! La façon de filmer est atypique et originale, elle rend le documentaire dynamique. Les émotions se mêlent entre nostalgie des valeurs humaines, violence, tristesse, misère sociale et abandon. Le côté thérapeutique de ce documentaire par le réalisateur apporte une lourdeur, dommage. Bravo à toutes les personnes qui ont contribué à la réalisation !! Je recommande vivement !
L'idée de Retour à Forbach est venue à Régis Sauder dix ans plus tôt, lorsqu'il a écrit un film intitulé Libérez Régis, dans le cadre de l’atelier documentaire de la Fémis. Le film n'a finalement jamais vu le jour.
Moment-clé
Lorsque Florian Philippot, vice-président du Front National, s'est présenté aux élections municipales de Forbach en 2014 et est arrivé en tête au premier tour, Régis Sauder a publié une lettre ouverte dans Libération pour s'insurger de la radicalisation des habitants de la ville dans laquelle il avait grandi. C'est à ce moment que s'est amorcée plus précisément la réflexion sur son film. "J’expliquais, dans un mouvement de colère, que les habitan
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Un étranger dans sa propre demeure
Pour son retour à Forbach, Régis Sauder a dû accepter d'être perçu comme un étranger dans la ville qui l'a vu naître et grandir. "Très naïvement, la première fois que je suis venu avec une caméra pour tourner, je croyais que j’allais filmer chez moi, comme si je n’avais jamais quitté cet endroit", se remémore-t-il. "Or, évidemment, ce n’est plus chez moi. J’avais les attitudes de quelqu’un qui vient de l’extérieur et je ne suis plus forcément le
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Nous étions beaucoup plus à l'ouest qu'eux du même département.Déjà, je pense ne jamais y avoir mis les pieds seulement c'est immensément triste.Dire qu'il a quitté Forbach par honte et se sent trop pauvre, ce ne sont pas les raisons de tous ceux qui ont quitté un espace, nous n'avions pas honte des conditions, de nos familles ou des vestiaires de collège. Ce qui fait peur c'est que nous, pareil, ils ont dû repeindre et mettre en conformité seulement ça n'a pas dû changer. des frayeurs car le collège était Pailleron de l'architecte qui a créé par Edouard Pailleron à Paris dans le dix neuvième. eux, ils sont chanceux, il n'est plus en poutrelles métalliques et en agglo et autre. en revanche, ceux de Fontoy, ; St Nicolas- en -Forêt et d'autres, j'en suis sûre qu'ils sont encore dans la liste des 33 pas aux normes donc personne ne se soucie plus que ça alors qu'en 20 minutes tout peut fondre et tuer plein d'enfants. ok, son espace de sport est encore le même, sa ville a connu des passages et des sinistres et il revient 30 ans après.c'est un documentaire et il prend le témoignage de personnes de son quartier, les fait parler et commente son parcours, ses souvenirs et ses regrets. Ce bassin minier grouillait de vies, des espoirs, de l'insouciance des ados et des jeunes et avait ce propre d'être proche de l’Allemagne, de donner des issues et des solutions. Pas grave, ils ont eu Patricia Kaas pas loin d'eux et elle aussi, comme le réal, elle est montée à Paris ou a quitté la région. Parfois autant partir pour vivre autre chose ou trouver un avenir, si Forbach ne l'a jamais quitté, c'est un lien et ensuite, étonnant qu'il le dise comme ça. Au début, peut être pendant un an ou deux, tu fais la transition et par après, les lieux se modifient, changent, ça construit et embellit donc normal à nous d'évoluer.les discours sur ceux qui allaient au pays et voulaient regagner l'algérie ou le Maroc, déjà en juin ils partaient pour 2 ou 3 mois et pour la durée de l'été souvent, pasle cas de dire ils ne partaient pas, ce sont ceux qui partaient justement.
Polly6789
Une vidéo où j'explique pourquoi il est important de voir ce documentaire: https://youtu.be/yc_LBqJ9ExQ