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Synopsis
Sur la terrasse de l'Empire State Building, Don Gresham, un architecte talentueux, fait la connaissance d'une jeune actrice deluree, Patty O'Neill. Seduit, il l'invite a diner chez lui, ce qu'elle accepte. Ils se rendent chez lui et Patty propose de cuisiner elle-meme. L'arrivee de l'ex-fiancee de Don, Cynthia, accompagnee de son pere David, ainsi que du propre pere de Patty, ne trouble en rien la folle ingenue. Ils acceptent son invitation a diner. Un leger incident pendant le repas oblige Patty a changer de robe. Pendant ce temps, David demande Patty en mariage.
Un film qui a emmerdé le Code Hays et les Ligues hypocrites catholiques américaines, et grâce auquel Otto Preminger a donné un véritable gros coup de canif qui fait mal à ces derniers, ne peut pas être mauvais. Déjà entendre les mots de "vierge", de "maîtresse" et de "sexe" dans un film américain des très puritaines années 50, ça donne un intérêt à la chose. Ensuite, si Preminger n'a pas entièrement la maestria du théâtre ...
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Philippe L
6 abonnés
123 critiques
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4,0
Publiée le 3 mars 2008
tres tres sympa,par le maitre preminger on ne s'ennuie jamais,a voir
Estonius
1 803 abonnés
4 959 critiques
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5,0
Publiée le 20 novembre 2012
Une comédie (à l'origine, il s'agit d'une pièce de Broadway mise en scène par Preminger lui-même) qui mit à l'époque en rogne les puritains américains (ils ne leur en faut pas beaucoup), c'est léger, intelligent, le personnage principal est une jeune fille très délurée (joué par la très jolie Maggie McNamara), c'est bien joué (David Niven est excellent) et remarquablement filmé. Un très bonne réussite et un excellent moment de cinéma.
Nelly M.
73 abonnés
525 critiques
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3,5
Publiée le 10 octobre 2012
En s'évertuant à narguer la frilosité sexuelle du "code Hays" (série de recommandations qui aurait commencé à s'effriter à compter des sixties ?), ce marivaudage de 1953 renferme un ping-pong verbal assez savoureux. On se dit que, soit elle se préserve, soit elle s'engage, cette créature du diable ! Deux yeux ronds, une queue de cheval haut perchée, c'est une rapide à embrasser. Elle épate, il n'est guère que son père pour apporter ...
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En s'évertuant à narguer la frilosité sexuelle du "code Hays" (série de recommandations qui aurait commencé à s'effriter à compter des sixties ?), ce marivaudage de 1953 renferme un ping-pong verbal assez savoureux. On se dit que, soit elle se préserve, soit elle s'engage, cette créature du diable ! Deux yeux ronds, une queue de cheval haut perchée, c'est une rapide à embrasser. Elle épate, il n'est guère que son père pour apporter un frein temporaire à ses audaces. Une façon de perdre du temps pour en gagner ? Toute réserve verbale est ici pulvérisée, on n'ose plus songer à certains cylindres de tissu... Cela se passe heureusement avec ou chez des gentlemen ! Les dialogues surfent sur le fil du rasoir avec un naturel désarmant. Jusqu'à, hélas, devenir un filon surexploité... si ne demeuraient les attributions traditionnelles (cuisiner, repasser). On boit facilement un petit verre et même plusieurs, comme au joyeux temps des Etats-Unis maîtres du monde. Les allées et venues, les volte-face d'un partenaire à l'autre, le bénéfice de l'opération compensent la grisaille de cet Empire State Building à longue vue dans la brume, complètement désuet en 2012.