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Synopsis
Guled et Nasra sont un couple amoureux, vivant dans les quartiers pauvres de Djibouti avec leur fils Mahad. Cependant, l’équilibre de leur famille est menacé : Nasra souffre d’une grave maladie rénale et doit se faire opérer d’urgence. L’opération coûte cher et Guled trime déjà comme fossoyeur pour joindre les deux bouts : comment réunir l’argent pour sauver Nasra et garder une famille unie ?
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Des rats se réunissent pour savoir comment s'alerter quand le chat approche. La solution serait de lui mettre une clochette au cou, mais qui la lui mettra ? C'est par cette histoire monstrueuse tournée en somali en 2019 à Djibouti que débute le film du Finnois né en Somalie Khadar Ayderus Ahmed : qui aura le courage ? Les fossoyeurs réunis pour creuser une tombe rigolent mais c'est bien cela thème du film autant que de leur vie. Avec leurs ...
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traversay1
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3,5
Publiée le 29 mars 2022
La femme du fossoyeur nous convie à un voyage à Djibouti, auprès d'une famille où le père n'a pas toujours du travail, où la mère doit subir une opération coûteuse et où le fils traverse une crise de préadolescence. L'histoire est simple mais elle est transcendée par des personnages lumineux et une mise en scène qui combat la dureté du quotidien, jamais montré de manière misérabiliste, en privilégiant de rares moments précieux ...
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Yves G.
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3,0
Publiée le 16 mai 2022
Guled est fossoyeur à Djibouti. En dépit de leurs conditions de vie misérables, Guled et sa femme Nasra (superbe Yasmin Warsame) forment un couple aimant et avec Mahad leur fils une famille heureuse.
Hélas Nasra est gravement malade. Seule une opération coûteuse pourrait la sauver. Comment Guled trouvera-t-il l’argent nécessaire ?
Il est rare de voir des films tournés à Djibouti. Il est tout aussi rare d’entendre parler le somalien ...
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Xavier B.
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242 critiques
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2,5
Publiée le 25 octobre 2021
Joli conte, qui parle avant tout d'amour, plus précisément de la force de l'amour au sein d'une cellule familiale, entre un couple, Guled et Nasra, et leur enfant. Loin d'un "cinéma social" auquel le sujet et le cadre se prêteraient, le film ne cherche pas à être réaliste et évite toute analyse sur les écarts de revenus, sur les problèmes d'accès aux soins ou sur les mariages forcés. Il nous propose avant tout de très jolies images ...
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La Femme du fossoyeur s’inspire d’un événement réel qui s’est produit au début des années 2010, lorsque le bébé du frère de Khadar Ahmed est mort. Il s'agit du premier décès dans la famille de ce dernier, après leur déménagement d’Afrique en Finlande. Le metteur en scène se rappelle : "J'avais 16 ans. Je suis né en Somalie et quand la guerre civile a commencé, nous avons déménagé en Éthiopie, le pays d’origine de ma mère. Le rituel d’enterrement
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Tournage serré
Le tournage du film a duré 21 jours. Khadar Ahmed et son équipe avaient un planning très serré. De plus, tous les acteurs n'avaient jamais fait de cinama (y compris Yasmin Warsame et Omar Abdi). Il ajoute : "Je n’ai trouvé l’enfant, Kadar Abdoul-Aziz Ibrahim (qui joue leur fils Mahad) que deux semaines avant le début du tournage. Tout faire en 21 jours avec des acteurs non-professionnels était très difficile. Nous n’avons jamais fait de lecture s
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Pauvreté extrême
L’opération de Nasra coûte 5000 $ : c’est le salaire annuel d’un fossoyeur. Et Guled n’a que deux semaines pour trouver cette somme : "En Afrique, beaucoup de gens meurent pour de toutes petites choses. La situation sanitaire en Afrique subsaharienne est démente, les gens n’ont pas suffisamment accès aux soins. Il faut y remédier car 5000 dollars au final ce n’est rien.""C’est un héritage post-colonialiste : ces Africains ont tout eu, puis ils on
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