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Synopsis
Durant une année, de Marseille à Charleroi, de Bruay à Genève, à travers des banlieues du bout du monde et des usines en friche, le cinéaste a remonté les lignes de rupture de la civilisation engendrées par des industries condamnées. De ces paysages incertains, des personnages viennent à nous : un jeune homme aux cheveux longs, une sage-femme, un ouvrier, une jeune Africaine...
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
"Filmer l'autre, c'est faire fiction commune, comme on dit "cause commune" partager un rapport au monde qui soit, un peu, le temps de relation partagé. Alors l'espace entre nous se met à vibrer, le dehors fait voir le dedans, le temps devient matière, et même dans l'émotion qui se lève entre nous trois, filmeur, filmé et spectateur, il se pourrait que de l'invisible devienne visible : nous sommes au cinéma ! "
Le projet
Denis Gheerbrant revient sur ce qu'il a voulu faire avec son film Et la vie : "Le projet de Et la vie était d'aller rencontrer les gens dans leur univers. Un univers, celui de la civilisation industrielle, avec tout ce que cela implique des relations entre les hommes, une société structurée en classes sociales qui s'identifiaient clairement, un monde qui venait de basculer vers autre chose. Il n'y avait pas encore de mots pour le nommer. J'a
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Tournage
Denis Gheerbrant explique les modalités de tournage d'Et la vie : "Pour ce film je partais dix jours, puis je revenais et je repartais encore dix jours, c'est à dire une semaine et deux week-ends, le moment où les gens sont le plus disponibles. J'ai tourné pendant un an en voyant les rushes au fur et à mesure, en rélechissant et en avançant petit à petit dans ce que le film m'apprenait de lui-même."