Après avoir pris des cours d'art dramatique à l'école de la Rue Blanche, Catherine Jacob fait sa première apparition à l'écran en 1984 dans le film
Les Nanas. Mais c'est son
one woman show "Bienvenue au Club" qui la révèle au public un an plus tard.
Elle se fait remarquer en 1988 par son interprétation d'une domestique enceinte "par l'opération du Saint-Esprit" dans
La Vie est un long fleuve tranquille d'
Etienne Chatiliez. Ce rôle lui vaut un César du Meilleur espoir féminin l'année suivante et le début de la célébrité.
Elle travaille à nouveau pour le réalisateur avec autant de succès pour
Le Bonheur est dans le pré (1995) et
Tatie Danielle (1990) aux côtés de
Tsilla Chelton, qu'elle retrouvera plus tard dans
La Soif de l'or.
Malgré sa popularité, Catherine Jacob reste souvent cantonnée aux seconds rôles de femmes plantureuses et mères de famille comme dans
Neuf mois (1993) de
Patrick Braoudé ou encore
Merci la vie (1990) de
Bertrand Blier où elle interprète la mère de
Charlotte Gainsbourg, celle d'
Audrey Tautou dans
Dieu est grand, je suis toute petite (2001) et celle de
Marilou Berry dans
La Première fois que j'ai eu 20 ans en 2004. La même année, elle joue les infirmières dans un établissement des plus angoissants dans le thriller
Qui a tué Bambi ?. Familière du petit écran, actrice populaire, on a pu la voir ensuite dans
Quartier VIP aux côtés de
Johnny Hallyday et
François Berléand.
Sa carrière est également marquée par des rôles importants, toujours dans le registre de la comédie :
Les Braqueuses de
Jean-Paul Salomé (1993) mais surtout
J'ai faim !!! de
Florence Quentin en 2001 où elle assume le rôle principal. En 2006, elle joue dans
Les Aristos de
Charlotte De Turckheim suivi de
Dikkenek.
Après un rôle dans
48 heures par jour de
Catherine Castel (II) en 2008, elle incarne dans
Thelma, Louise et Chantal de
Benoît Pétré, une quinquagénaire émouvante et intense, luttant à sa manière contre la manipulation de la femme et la «
misogynie ambiante ». En 2010, elle est également au casting de
Streamfield les carnets noirs de
Jean-Luc Miesch.