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    Cartel
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    1,8
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    888 critiques spectateurs

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    msouhaite
    msouhaite

    6 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 juillet 2014
    Vous arrivez dans un restaurant magnifique, la vue sur la mer est sublime, les serveurs aux petits soins. Ils vous servent un grand vin pour vous accueillir. Et arrive enfin le plat. Il est sous une cloche d'argent. Vous vous léchez les babines... Et là, vous découvrez des coquillettes au ketchup. Vous protestez, mais le serveur vous explique, très sérieux, que ce ne sont pas de simples nouilles, mais une torsade cylindrique, confectionnée dans une pâte à base de semoule, d'oeuf et d'huile d'olive. Bref, il se fout de votre gueule. Ridley Scott pareil.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 novembre 2013
    Personne n’aura manqué l’appel du casting 5 étoiles, mais combien auront conscience de la plume qui se cache derrière le script de Cartel?
    Associé à l’expérience tout en velour du célèbre Ridley Scott, Cormac McCarthy, l’auteur de « The Road » et « No Country For Old Men », signe à 80 balais son premier scénario digne du prochain Grand Theft Auto…

    De façon très surprenante, Cartel impressionne immédiatement par la qualité des dialogues. Chaque mot est remarquablement choisi et apporte un niveau d’échanges nettement au dessus de ce qu’on attendait à priori … Loin des banalités habituelles, le script permet de mettre en avant un casting de choix à la hauteur du challenge qui s’annonce.

    Michael Fassbender est, comme à son habitude, excellent dans son rôle d’avocat des pires gangsters de la ‘Tortilla Border’ (frontière Mexique - Etats-Unis). Arrogant et cupide il n’a pas conscience de la dangerosité du monde dans lequel il évolue.
    Avec un Michael Fassbender comme leader, le reste de la troupe se devait de tout donner et le fait est que tous suivent le rythme et en particulier Cameron Diaz. Une interprétation plus vraie que nature pour ce personnage qui pourrait définir les codes de la mode pour les 15 années à venir, qui sait…
    Des Guépards en guise de chatons jusqu’aux ongles chromés de cette pinup, Cartel est truffé de détails esthétiques qui lui donnent un véritable style.
    Un mot sur Brad Pitt, cynique au possible avec des pseudos dictons drôlissimes …

    Loin de se résumer à des aspects superficiels, Cartel est une critique de l’animalité humaine où ceux qui pensent avoir du pouvoir sont manipulés et ceux qui en ont réellement ne prêtent aucune valeur à la vie, à part la leur. Ceux qui ferment les yeux sur ces traffics espèrent profiter d’un système qui paye bien mais où la confiance est un mot dont on a entendu parler mais qui n’évoque rien…

    Aussi troublant soit-il de voir des seconds rôles interprétées par des stars, Cartel est un film noir qui impressionne et il est à parier que nombre de répliques pourraient bientôt devenir cultes.
    benoitG80
    benoitG80

    3 313 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 novembre 2013
    « Cartel » est un film dont la forme peut surprendre et ainsi nuire à son succès ou sa réussite...
    C'est ainsi qu'il est apparemment perçu ! Et pourtant, sous ce vernis bling bling (dont Cameron Diaz, étonnante, se fait il est vrai, le porte-drapeau), il n'en reste pas moins que cette histoire se révèle assez intéressante et bien fichue...
    En effet, en dehors de ces clichés toujours pénibles dont le cinéma américain raffole, la descente aux enfers de cet avocat cupide et naïf, joué par Michael Fassbender est assez révélatrice d'un monde sans pitié où, juste à cette fameuse frontière Mexique/États Unis, tout peut arriver, où chacun peut disparaître du jour au lendemain jusqu'à se dire qu'une petite vie tranquille n'est pas si mal au fond !
    Ce que va apprendre bien à ses dépends, cet homme de loi qui va se transformer peu à peu pour devenir l'ombre de lui-même, alors qu'il prend conscience du danger qu'il court et qu'il fait aussi courir à la femme de sa vie...
    La discussion presque philosophique qu'il a avec le patron du Cartel, est d'ailleurs un bon moment du film...
    A ce propos, son interprétation est assez juste et tranche sur les autres rôles beaucoup plus caricaturaux malgré une bonne performance des uns et des autres.
    L'intrigue malgré un bon nombre d'incohérences superflues et inévitables (!), est malgré tout bien ficelée...
    Ridley Scott n'a donc pas réalisé un chef d’œuvre mais assurément un film qui ne démérite pas pour autant !
    tony-76
    tony-76

    1 011 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2014
    Après la déception de Prometheus, notre Ridley Scott nous présente sa nouvelle oeuvre qui est Cartel. Il possède plusieurs éléments d'un bon film de gangsters : du sexe, de la violence, de l'opulence, de bons acteurs, et pourtant il manque une chose essentielle : une histoire. The Counselor (ou Cartel en français) est une longue attente vers une explication qui n'arrivent jamais. On comprend que c'est l'histoire d'un avocat qui décide d'arrondir ses fins de mois et de se lancer dans le trafic de la drogue avec les complicité de deux malfrats (Brad Pitt et Javier Bardem). Le mystère plane toujours, et j'ai vraiment apprécié ce coté. Le scénario de Cormac McCarthy (auteur des livres No Country for Old Men et Child of God) pourrait aussi être la raison qui a poussé ces artistes importants à rejoindre le projet. Ces deux spécialistes de l'atmosphère angoissante ont fait une production d'une grande qualité visuelle. The Counselor essaie aussi d'être spirituel en déballant des théories philosophiques sur la vie, la mort, les choix que l'on fait, et des répliques très intéressantes de sens telles que " Nous sommes le monde que nous créons " ou encore " La vérité n'a pas de température ". Comme on a fait appel à des acteurs de grand talent, la qualité des performances est supérieure à celle du film en général. Fassbender est tellement intense, déchiré par une situation que l'on ne comprend qu'à moitié qu'on ne peut qu'être ébranlé par la profondeur de son jeu. Le public est complètement déconcerté. Brad Pitt est vraiment très bon dans son rôle de " Cow-boy " qui lui va comme un gant. Cameron Diaz est extrêmement bluffante dans sa performance qui à mon avis va être récompensé aux oscars ! Javier Bardem également étonnant et une Pénélope Cruz qui est passable mais toujours aussi sexy. La bande son de Cartel est excellente avec en prime le paysage du Mexique, qu'on le voit sous un autre angle. Les scènes d'actions n'arrivent qu'à la deuxième partie et je trouvais qu'elles sont très réalistes. On peut dire qu'au final Cartel est pour ma part, mieux que Prometheus mais c'est un thriller noir, dérangeant.. The Counselor reste un très bon film dans son genre, qui aurait pu être plus travaillé à mon avis !! Avant tout, c'est un véritable ovni cinématographique de Ridley Scott.
    Zoé B.
    Zoé B.

    441 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 novembre 2013
    Le film excitait à plus d’un titre : Son casting 5 étoiles bien sût, mais surtout l’association Ridley Scott – Cormac McCarthy, l’écrivain signant pour l’occasion son 1er scénario. 2 pointures, 2 maîtres ! Le résultat s’avère hélas une daube magistrale. L’ambition affichée tourne vite à la prétention, la sophistication au toc. Le film avance à 2 vitesses, d’un côté les scènes d’action, orchestrés par un Scott plutôt en forme, autour du voyage d’un camion rempli de drogue, camion volé 2 fois, déclenchant représailles et autres éliminations. De l’autre côté, les scènes de jeu, le vrai cœur du film, où les personnages pérorent, philosophent, se parlent par citations ou par énigmes... Si quelques dialogues sont plutôt brillants (McCarthy quand même) l’ensemble sent méchamment la pose. La mise en scène est juste chic, préférant chiader la déco, les costumes ou les coupes de cheveux des acteurs, que d’éclairer une intrigue volontairement opaque. Une opacité renforcée encore par le titre choisi par le distributeur, "Cartel" (rien à voir avec "The Counselor", le titre original). Le film aurait tout aussi bien pu s’appeler "Les Félins" ou "Prédateurs", mais c’était déjà pris. En fait, le bon titre s’impose après coup : "La vie, la mort, la coiffure".
    sparowtony
    sparowtony

    256 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2014
    Ah, Cartel...un film hai et bâché de manière brutale. Un film considéré comme l'un des plus mauvais de Ridley Scott. Faut dire qu'après Prometheus (qui a déjà déçu pas mal de monde de manière compréhensible), Ridley avait tout intérêt de livrer un film contentant tous le monde ! Mais non: Ridley, il est pas comme ça ! Il préfère nous livrer un véritable ovni ! Etant fan du metteur en scène, j'avoue sans soucis que je m'attendais vraiment à ce que soit bidon en le voyant (assez tardivement). Les critiques sont si après tout si violentes...pas grand chose ne pouvait rendre confiant ! Et bien pourtant, la première chose que je me suis dit le générique de fin commencé, c'est "pourquoi" ? Pourquoi ce film est autant détesté ? Ou est le problème ? Franchement, je me suis régalé devant ! L'histoire, noire et immorale, a tout pour me plaire ! Le script de Cormac McCarthy est tout simplement brillant ! Ah, ça c'est sur, il n'y a quasiment que des dialogues ! Mais alors quels dialogues ! Franchement, il y a un soin apporté au script qui se remarque très rapidement ! Les scènes de dialogues sont juste passionnantes et par moment poétiques ! Ok, ça fait parfois un petit peu trop philosophique par moment ( spoiler: le premier dialogue de Cameron Diaz sur la vérité, surtout
    ) mais n'abusons pas, c'est pas gênant. C'est même par moment totalement justifié et profond: spoiler: le dialogue sur "les mondes que nous créons" expliqué au personnage de Fassbender à la fin du film est puissant ! Je dois être un des seuls à le penser, mais oui, j'ai trouvé ça puissant ! J'ai été touché par cette incapacité de Fassbender à protéger la femme qu'il aime, innocente dans cette affaire
    ! Car le film sait se montrer touchant mais en même temps délicieusement immoral ! spoiler: La déchéance du personnage de Fassbender vaut le coup d'oeil ! Lui qui était si soigneusement habillé dans son appartement de luxe finit paranoiaque, décoiffé (bah ouais, j'ai envie de le préciser, faites comme si c'était ultra important !) et dans un appartement miteux au Mexique
    ! Ca a bizarrement quelque chose de jouissif ! Sans parler du destin de certains personnages ( spoiler: Rainer, Laura)...surtout celui de Westray
    . Car l'un des autres détails jouissifs du film, c'est sa violence. Ceux qui ont vu le film l'ont compris: je pense évidemment à l'une des scènes les plus marquantes, soit spoiler: la mort de Westray. Voir Brad Pitt mourir de cette manière, c'est plutôt inattendu, surtout que la scène est très tendue (on s'imagine à sa place) ! C'est horrible pour le personnage (et encore une fois immoral) mais j'aime quand c'est sanguinolent comme ça dans un film (non, je ne suis point un psychopathe) ! Le film contient aussi des scènes osées sur la luxure, et ça vaut vraiment le coup. La première scène (Fassbender qui s'occupe de Cruz dans le lit) annonce la couleur ! Et puis la scène du poisson-chat...ouf ! Rien que pour voir la tête que fait le perso de Bardem à ce moment-là, il faut voir cette scène
    ! C'est trash, et c'est bon ! Un détail assez bien fait, c'est que le film est choral: plein de personnages font des va-et-viens dans l'histoire et tous ont un lien. En quelque sorte, chacun a un petit rôle à jouer, et ça a un côté fascinant. Après, le bémol de ce script, c'est qu'il est quand même pas très clair. Car Cartel est un film assez complexe, et on ne sait pas forcément qui est qui dans cette histoire. spoiler: Westray, par exemple. La seule chose qu'on sait sur lui, c'est que c'est un "intermédiaire" (de ses propres mots). Ok. Personnellement, je ne suis pas tellement avancé. Il meurt à la fin du film sans que j'ai pu comprendre quel rôle il avait dans tout ça. Après, il y a aussi Malkina. Elle est mystérieuse, et c'est le but pendant une partie du film, soit. Mais à la fin, on a pas trop compris non plus ce qu'elle voulait. Elle a eu tous le monde mais...pourquoi ? Et pour qui elle travaille ? Pour elle-même ? Ou pour le cartel ? Elle fait foutre toute l'opération en l'air, mais je bloque pour ce qui s'agit de comprendre pourquoi. Parce qu'on voit que même si elle est sans-coeur, elle apprécie plutôt bien Rainer...et c'est en gros de sa faute si celui-ci meurt (bêtement, qui plus est)
    . Evidemment, tout a une explication, mais je reproche quand même au scénario de ne pas avoir été assez clair, voir pas du tout à certains moments. Mais bon, moi, j'aime les films au scénario complexe (je ne sais même pas pourquoi), du coup, ça me plait en quelque sorte. Bien sur, il n'y a pas que le scénario qui est réussi: il y a aussi le reste ! A commencer par les acteurs, très impliqués ! Fassbender est juste génial, à la fois charismatique par moment (lorsqu'il doit convaincre) mais aussi pitoyable comme le veut le rôle et très émouvant ( spoiler: ses pleurs lorsqu'il reçoit la vidéo de la mort de sa femme
    ). Javier Bardem excelle dans un rôle assez déjanté, et comme toujours, convainc parfaitement (avec encore une fois une magnifique coupe de cheveux). Brad Pitt est bon. Il n'apparait pas énormément mais il est bon. Son rire sarcastique sur la situation de Fassbender reste en tête ! De même spoiler: que sa mort (qu'on est pas près d'oublier)
    . La vraie surprise du film, c'est Cameron Diaz. Jamais je ne l'avais vu si vénéneuse, envoutante, sexy, et détestable. Un régal de la voir dans ce film ! Pénélope Cruz est toujours aussi belle, et plutôt touchante dans sa naiveté (pas forcé du tout, d'ailleurs, ça fait du bien) ! On croise aussi des acteurs secondaires géniaux comme Rosie Perez (excellente), Edgar Ramirez ou Nathalie Dormer. Le casting est réussi, aucun doute là-dessus. Et plus important, les acteurs sont impliqués, je le répète ! L'une des autres surprise dans ce film, c'est la musique ! Cette fois-ci, elle n'est pas composée par Marc Streitenfled mais par...Daniel Pemberton. Vous le connaissez pas ? Moi non plus. Et pourtant, la bo est réussie ! Même très réussi ! C'est sur, il n'y a rien d'épique, mais le thème principal se retient bien et est entrainant. Les autres le sont tout aussi ! Pour ce qui est de la réalisation, c'est du Ridley Scott. C'est à dire que c'est soigné et classe ! Certains plans sont toujours aussi beaux de sa part, et les scènes de violences sont (encore une fois, oui) énormes de sa part ! Là ou je me suis pris une grosse claque (alors qu'en quelque sorte, je m'y attendais), c'est la photographie de...Darius Wolski (si vous bien suivi mes critiques, vous savez que j'adore son travail). Juste: woaw ! Les images sont somptueuses ! Plus ce mec travaille, plus ce qu'il fait est beau, j'ai l'impression ! Franchement, quelle sublime photographie ! Que j'ai hâte de voir son travail sur Exodus (oui, ma critique n'est pas intemporelle) ! Comme autre atout de la mise en scène, il y a le montage, très maitrisé. Le film jongle intelligemment entre ses nombreuses petites intrigues ( spoiler: le parcours en parallèle du camion de drogue, par exemple !
    ). Cartel est donc un film réussi: machiavélique et puissant ! Le film est détesté peut-être parce qu'il est surprenant, j'en sais rien. Mais un bâchage comme ça pour un film qui ne le mérite pas, ça m'échappe. En tous cas, de mon point de vue, Scott est toujours aussi bon derrière la caméra, et son Cartel est un excellent film, unique dans sa filmographie, et peut-être même l'un de ses meilleurs ! Normalement, je devrais mettre 4,5, car le film n'est pas parfait et n'est pas forcément à se voir plusieurs fois. Mais je met 5 (ce qui ne me gêne pas le moins du monde, c'est pas à remord que je fais ça) pour remonter un peu la moyenne de ce film ! Pour ceux qui ne l'ont pas vu, voyez-le. Ne vous fiez pas forcément aux critiques négatives et regardez-le. C'est tout ce que je peux conseiller, tellement le film divise (car il commence à avoir ses défenseurs et c'est tant mieux). Dévorez-le. Ou détestez-le, c'est comme vous voulez.
    elbandito
    elbandito

    315 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 novembre 2013
    Cruelle déception que «The Counselor», de Ridley Scott. Preuve en est qu’un casting de rêve et une bande annonce alléchante ne font pas nécessairement un bon film. Intrigue volontairement décousue et confuse, titre français inapproprié, violence et vice transposés en images de rêves stylisées de type Miami Vice, héros décontenancés par leur sort pourtant logique (Michael Fassbender et Pénélope Cruz peu inspirés). Quant à Cameron Diaz, elle simplement ridicule… seuls Brad Pitt et Javier Bardem tirent leur épingle du jeu, notamment grâce au «Bolito», dans cette manipulation géante définitivement pas crédible. Sponsor oblige, nous retiendrons aussi l’envahissante publicité pour une célèbre marque de motos japonaises et de bières allemandes.
    Kiwi98
    Kiwi98

    242 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 décembre 2014
    Sur le papier, il était difficile de trouver plus séduisant que le thriller de Ridley Scott, Cormac McCarthy à la plume qui signe son premier script pour le cinéma, le réalisateur de "Blade Runner", "Alien" et "Gladiator" à la mise en scène, et le tout emmené par un casting vertigineux de stars. Il est assez drôle de voir à quel point l'histoire que raconte "Cartel" est quasi identique à celle que le film aura connu à sa sortie, le rêve d'un mégalo qui vire au cauchemar, celui d'un film qui promettait d'être grandiose qui vire au bashing pur et simple.

    Le film éblouit par le nombre de thématiques qu'il aborde, les actes et leurs conséquences, en appuyant profondément sur le fait que l'homme est un animal avec sa propre hiérarchie, et évidement il y a les proies et les prédateurs, qui ne sont pas attirés par la chaire fraiche, mais la drogue et l'argent sale. "Cartel" raconte l'histoire d'un avocat véreux dont le nom n'existe pas, il veut à tout prix se faire de l'argent dans le trafique de drogue qui en peu de temps peut lui apporter une immense fortune, mais il découvre qu'un simple acte de travers peut plonger sa vie en enfer avec ses proches y compris, désespéré dans sa chute il tente de survivre et de sauver ceux qu'il aime avec en parallèle l'histoire de son ami Reiner qui a coté de lui découvre que sa femme Malkina est un serpent sans état d'âme.

    Comme c'est souvent le cas, l'écrivain Cormac McCarthy n'a pas voulu voir son oeuvre réduite à un film grand public, il s'est même improvisé producteur pour y veiller, le respect qu'il cultive avec ses romans lui vaut de s'imposer rapidement. L'intrigue de "Cartel" finit rapidement pas égarer le spectateur, certifié 100% diabolico-noir le film a tout d'un prodige nihiliste allant jusqu'à utiliser son intrigue comme prétexte pour inviter à la réflexion dans l'univers le plus dangereux qui soit, chaque dialogue, chaque réplique participe à enfoncer le clou plus profondément, comme si "Cartel" avait été étudié au millimètre prêt, conçu comme du papier à musique et maitrisé avec une perfection incroyable assumant une froideur hors du commun dynamitée par un Ridley Scott qui dresse la caméra comme jamais, instaurant une atmosphère fascinante, tellement froide, glauque et noire quelle fait suer, comme si on allait faire un malaise devant cette décente aux enfers orchestrée comme une intense réflexion sur l'esprit humain, l'homme est un animal, et il est dangereux, comme le dit Cameron Diaz pour boucler le film « Je suis affamée ».

    Scott dresse surtout ce portrait d'une manière absurde et contemplative, comme le joaillier, il est fasciné par l'imperfection, un diamant n'a pas de valeur pour sa pureté mais pour ses défauts, tout comme "Cartel". Cameron Diaz est le diamant. Elle fascine car elle est une vipère dans le rôle de cette Paris Hilton avec des rides, Scott capte la morphologie vieillissante des acteurs, il capte leur carrure et les filme d'une façon sublime obsédé par la lumière sur les corps, dans "Cartel"il n'y a pas le signe d'une poussière, pas un détail qui gâche la beauté de l'image, pompeux ou métaphorique ? Il faudra se laisser à l'idée. Scott regarde surtout les acteurs comme des félins, la scène dans laquelle Diaz et Bardem regardent un guépards apprivoisé chasser dans les pleines, c'est n'est pas une métaphore mais l'illustration pure et simple de ce que veut dire McCarthy : pour grimper en haut de la chaine alimentaire il faut assumer pleinement sa condition de prédateur, le tout avec une précision chirurgicale, sidérante, plongeant le film dans l'OVNI total, fascinant de bout en bout. "Cartel" s'intéresse d'avantage à la table qu'au repas, sondant les abysses de l'âme humaine, poussant ses héros à assumer que la seule chose que l'on attend de la vie, c'est la mort. Scott détruit un par un ses jouets, méthodiquement, il s'adresse directement à Hollywood, le Hollywood des belles gueules. Les meurtres qu'ils soient sanglant ou pas sont tous commis pour un élément comme les autres : la nécessité. C'est la banalisation du meurtre, rendant l'épopée d'avantage immersive et d'un réalisme transcendant. La mort est le thème principale, elle pourrait se présenter uniquement à travers le yeux de Malkina incarnée par Diaz, c'est la pierre angulaire du film, hors de toute contrainte et de toute logique, elle lui donne ce ton si surréaliste, cette tension qui par moment atteint des sommets tels qu'on en a des sueurs froides et une pitié pour celui qui se fait décaper en pleine rue, et l'autre qui finit dans une décharge.

    Dans l'espace le plus dangereux du monde, ce thriller étudié et ficelé à la perfection marque de plein fouet, pas de place pour le faible, le guignol, c'est ça la chaine alimentaire, la lapin qu'est Fassbender dévoré par le malin qu'est le reste du monde, le casting de caïds et les répliques exaltantes finissent de rendre cette tuerie au bout de l'enfer incontournable.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 novembre 2013
    C'est la 1ere fois que je prend le temps d’écrire une critique, ce film est la plus grosse déception que j'ai connu depuis bien longtemps ! les personnages sont creux, je crois même que les dialogues sont bien pire que ceux de spring breakers, ( qui pourtant est une bouse interstellaire ),le scenar est inexistant et surtout IMCOMPREHENSIBLE ! bref Ridley Scott viens de faire un superbe film gros budget / belle bande annonce/ beau casting ......... je vous en supplie ...... n'allez pas voir ce film et répondez moi pour me dire que vous n'irez pas, j'aurai l'impression d'avoir aider à sauvegarder du pouvoir d'achat pour quelques personnes !

    Jeff
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 950 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 décembre 2013
    Quand un riche avocat pense se lancer dans le trafic de drogue sans risque cela donne une histoire mètaphysique et crèpusculaire qu'on regarde sans trop de dèplaisir! Plus que le rècit, c'est la violence complaisante de ce film verbeux qui fascine! Un film d'action sans action, un film sur la drogue sans drogue, un film qui parle constamment de sexe sans qu'on voit le moindre bout de sein ou de fesse! Très curieux, pire, de revoir à l’ècran une revenante du nom de Rosie Perez qui fait peine à voir! Mais Ridley Scott sait obtenir de ses comèdiens une belle ètrangetè: Cameron Diaz n'a jamais ètè aussi vènèneuse que dans ce "Cartel" et son numèro de masturbation sur le pare-brise d'une voiture est d'anthologie! Racontè par Javier Bardem, c'est encore mieux avec un monologue que l'on ècoute avec jubilation! Du même tonneau que le "Savages" d'Oliver Stone mais un petit cran au dessus où le rèalisateur de "Blade Runner" donne sa couleur en distillant un venin très contagieux aux protagonistes! Malgrè son casting allèchant, sa mise en scène nerveuse, ses quelques scènes à la violence sèche (le motard dècapitè, le collier mortel...) et ses dialogues pseudo-philosophiques sur la libertè et sur la confrontation avec la mort (excellent Brad Pitt), c'est quand-même un Ridley Scott en mode mineur! Pas mauvais pour autant mais peu mieux faire car c'est la banalitè de l'histoire qui aplatit tout, les coups tordus, les amours entre Michael Fassbender et Penèlope Cruz, forcèment vu, revu, et condamnès...
    MC4815162342
    MC4815162342

    366 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mai 2014
    Donc bien évidement je n'ai nullement vu ce que tout le monde appelle une bouse, car ce film "the counselor" est très loin d’être une bouse, mais bien sur vu que le génial Ridley Scott a déçu plus d'un fan avec Prometheus se qui est tout aussi incompréhensible il a perdu une partie de son public pour celui ci.
    Comment qualifier ce film de bouse ou de nanar ? sans déconner, trop de dialogue ! Ah merde je ne savais pas qu'un film avec des dialogues super travaillé et très intéressant voir même complexe était un nanar.
    Certes Scott essaye (on le ressent de temps en temps) de se la jouer Coen, avec quelques dialogues barge et saupoudré d'humour noir mais cela ne dérange pas et il ne copie jamais le style d'autrui, certains parler d'un mixe entre Tarantino et les Coen, y'a un esprit comme ça mais franchement tout les films avec de l'humour absurde et du sang sont forcement des copies de T ou des C ? Je ne crois pas non.
    Sinon niveau casting c'est du 5 étoiles: Fassbender porte fabuleusement le film, Bardem impeccable et capillairement dérangé, Diaz incroyablement sexy, mi-salope, mi-tigresse, Cruz non moins sexy et toujours aussi talentueuse et pour clôturer le casting principal le magnifique Pitt toujours aussi bien sapé, quelques autres acteurs viendront se montrer à la fête comme Dean Norris (L'eternel Hank).
    Le scénario est quelque part simple mais très profond voir même complexe parfois, une vraie réussite, la bande son est excise, elle se marie parfaitement avec les somptueux décors et avec la toujours aussi grandiose réalisation de Ridley, en bref du bonheur, je ne me suis pas ennuyé une seconde et j'adore la fin, les fins que j'appelle les fins "pouf", pas de fondu au noir, juste une dernière phrase hyper simple voir même drôle et pouf fond noir en pleine tronche et op fini.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 novembre 2013
    Sur fond de corruption, de meurtres et de trafics, le film nous présente l'Homme, sa perversion et ses limites. La cupidité ne dure qu'un temps, c'est ce que les personnages apprennent à leurs dépens. Sans tomber dans la violence extrême que laisserait supposer un tel sujet, c'est grâce à une mise en paroles et une ambiance réussies que le film nous mène, lentement par moments, à son paroxysme.
    Caine78
    Caine78

    6 005 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2013
    C'est presque le risque aujourd'hui : dès que vous osez sortir du rang en présentant un film offrant une vision ultra-réaliste, sombre et pessimiste, il y a de grandes chances que le public ne suive pas. « Cartel » en est l'implacable démonstration, tant les critiques ont été nombreuses sans tenir compte des profondes qualités de l'entreprise. Alors je ne dis pas : ça parle beaucoup, et si je ne me suis pas ennuyé, on perd légèrement en émotions ce qu'on gagne en crédibilité. De plus, on ne comprend pas toujours tout, si bien qu'un peu plus de précisions n'auraient pas été de trop. Toutefois, il faut reconnaître que Ridley Scott surprend franchement à travers ce constat désespéré sur la nature humaine, superbement mis en images et nous offrant plusieurs scènes mémorables, aussi violentes par moments que sexy à d'autres. Et puis il n'y a pas à dire : avec pareil casting, difficile de ne pas voir la température monter, avec une petite préférence (une fois n'est pas coutume) pour Brad Pitt, étonnant en intermédiaire aussi lucide que cynique. Bref, si la réunion d'autant de talents (sans oublier Cormac McCarthy au scénario) pouvait laisser espérer quelque chose d'immense, il serait toutefois dommage de passer à côté d'une œuvre désabusée, glaçante et finalement très représentative du monde actuel, à l'image de plusieurs échanges aussi brillants que terrifiants : percutant.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    589 abonnés 2 705 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2013
    Après un début compliqué, long à démarrer, ou assez brouillon, où l'on ne sait pas forcément qui est qui avec certitude, on est pris dans le truc surtout grâce au casting prestigieux! Et alors qu'on s'attendait plus à un film salle, crasseux, violent, et décapant, à l'image du cartel et du trafic de drogue, on tombe en réalité sur un drame presque incontournable et assez stressant! Les interprètes sont tous géniaux, entre un Bardem hérisson ultra charismatique et plutôt drôle, une Cruz qui est pour peut etre la première fois fragile et vulnérable, un Pitt encore et toujours en retenu et ça fait plaisir, un acteur qui s'est étonnement superbement assagi, un Fassbender dont l'évolution dans le film est carrément super intéressante mais surtout qui offre une prestation de souffrance, de chagrin, et d'impuissance rare ; mais l'acteur, ou plutôt devrai-je dire l'actrice, qui crève l'écran ici c'est bien Cameron Diaz, à qui Ridley Scott offre un rôle mémorable et qui permet à Diaz de laisser exprimer son talent, sa grâce, sa beauté, sa malice, son côté félin et son pouvoir comme jamais! Certainement sa meilleure prestation! Les dialogues sont merveilleusements bien écrits, où Scott incorpore discrètement ici et la ses cultissimes questions sur l'existance! Voilà! Pas le meilleur Scott mais quand même une belle réussite! Sinon niveau technique, sa photographie reste moins sublime qu'habituellement et la bande originale moins subtile!
    Et on se souviendra d'une Diaz qui se frotte le minou sur un pare brise ( oui oui vous avez bien lu ) et deux meurtres assez costauds : une décapitation et une ouverture des artères grâce à un collier assez désagréable!
    Flaw 70
    Flaw 70

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    5,0
    Publiée le 25 novembre 2013
    The Counselor ( ou Cartel en France ) est le nouveau film de Ridley Scott qui a pu livrer par le passé des chefs d’œuvres absolu ( Alien, Blade Runner et Gladiator ) comme de honteux navet ( 1492 et G.I Jane ). Ici il s'impose clairement dans la première catégorie même si il n'atteint pas l'excellence de son début de carrière, il livre son film le plus aboutie depuis maintenant 13 ans ou il oscillait entre du très bon ( American Gangster et La chute du faucon noir ) et le carrément moyen ( Une grande année et Prometheus ) mais son film doit beaucoup à son scénariste le génial Cormac McCarthy. Auteur de Best Seller comme The Road, No Country For Old Men ou encore Child of God, il signe ici son premier scénario original qui est parfois nébuleux, volontairement opaque mais incroyablement intelligent. Le pitch de départ est simple mais l'histoire se révélera bien plus complexe en jouant sur les faux-semblants et la manipulation évitant les clichés propres au genre. Point de happy end, de vengeance final ni de scènes d'actions démesurées ou les gentils en sortent vainqueur car il n'y a ici que le mal. Le film s'intéressera plus à l’échiquier qu'aux pions qui s'y trouve car c'est véritablement un jeu d'échec qui se joue, les personnages, tous très bien écrit notamment les personnages féminins, sont volontairement laissés dans l'ignorance, on ne connaîtra pas vraiment leurs motivations et ce qui les poussent dans l'illégalité mais on s'intéresse davantage à leurs choix et les conséquences que ceux-ci implique. D'ailleurs le film s'évertue avec un certain talent de ne jamais appeler un chat, un chat tout en nous permettant de comprendre le sens des métaphores grâce à des dialogues impeccables, inspirés et intelligent, d'un calibre rare, on a rarement vu aussi abouti, aussi culte et aussi dense. Je comprend que certains soit décontenancé par les nombreuses parties dialogués ( environ 90% du film ) que l'ensemble peut paraître long mais parler de nullité je trouve sa extrême, malvenu et en totale opposition de ce que le film est réellement. Le film en devient métaphysique, il traite de tout, des femmes avec une justesse effarante et un respect plus que bienvenu, de sexe sans jamais être trop vulgaire et de la vie avec là encore beaucoup de justesse. Il s'éloigne alors grandement des films du genre par sa noirceur abyssale qui se rapproche plus de Traffic de Soderbergh. Ne faisant aucune concession sur son nihilisme en faisant un constat désespérément noir sur la condition humaine et les tréfonds de l’âme. L'avocat dont on ne connaîtra jamais le nom payera le pris de sa cupidité, on nous le présentera comme un homme stupide et lâche, il ne comprend pas ce qui lui arrive, il est la représentation du spectateur, on est parfois aussi perdu que lui et on subi cette descente aux enfers ou il n'y a ni pardon ni rédemption, ou la fin est déjà annoncé et on ne peut rien faire pour ses hommes et ses femmes qui sont en train de tout perdre pour q'une tierce personne puisse s'enrichir. Comme le film l'explique il y a plusieurs monde que l'on crée, certains vivront une vie paisible tandis que d'autres s'embourberont dans les galères et que tous s'oriente selon nous choix, et malgré les apparences c'est un monde de femmes qui est dépeint ici. Les hommes n'ont aucune chance et se font littéralement bouffer par ces femmes fortes et indépendantes qui les surpassent en beaucoup de points, qui somme nous face à tant de charme, de beauté et d'intelligence, femmes qui sont autant capables d'amour véritable et pur, de bonté ( Laura ) que de froideur et de manipulations ( Malkina ). De véritables chasseuses qui une fois prisent entre leurs griffes nous ne sommes plus que leurs esclaves spoiler: ( tout le symbolisme de la scène de chasse )
    . De plus le film fait preuve d'ironie et d'un humour noir des plus savoureux tout en accentuant le symbolisme qui parfois prendra forme quelques scènes plus tard spoiler: ( la demande en mariage, les scènes avec Brad Pitt ainsi que la séquence déjà culte du "poisson chat")
    . Le scénario est donc captivant, réaliste et foisonnant montrant tous le talent de McCarthy et le tout est desservie par un casting irréprochable. Michael Fassbender est toujours aussi talentueux et aussi classe, Brad Pitt est comme à son habitude très bon, Javier Bardem s'impose avec charisme et talent tandis que du coté féminin Penélope Cruz est peu exploité malgré son jeu très juste et Cameron Diaz créer la surprise en manipulatrice qui à une ambivalence de jeu bienvenue et signe ici un de ses meilleurs rôles. Pour sa réalisation Ridley Scott n'a pas été aussi inspiré depuis longtemps, il signe une mise en scène efficace et froide, tranchant radicalement avec ce qu'il a l'habitude de faire et même si le film est majoritairement bavard, il distille quelques scènes d'actions inspirés spoiler: ( la fusillade et la course poursuite )
    et certains sont voué à être culte spoiler: ( la scène du fil et de la moto ainsi que la scène du "bolito" )
    . Ajoutons un photographie impeccable et une BO excellente pour un film à l'ambiance unique, véritable OVNI cinématographie. En conclusion The Counselor est un film d'auteur, mais pas de celui auquel on croit car il appartient plus à Cormac McCarthy qu'a Ridley Scott ( endeuillé par le décès de son frère auquel le film est dédié ), on retrouve alors les thèmes chers à McCarthy se qui semble avoir déconcerté le publique ainsi que la presse qui non pas compris la richesse du film qui mérite plusieurs visionnages pour être pleinement apprécié et compris. On est alors devant un polar noir, amoral et brillant, cela fait plaisir de voir que certains producteurs on le courage de sortir de tel film, ce qui me redonne confiance en Hollywood et qui me conforte dans l'idée que cette année 2013 à révélé bien des surprises qui j'espère en révélera d'autres et que les producteurs auront plus confiance en ce genre de film à l'avenir malgré l'accueil très froid de celui-ci qui n'est en aucun cas mérité. Un vrai chef d'oeuvre.
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