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    La Soif du mal
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    159 critiques spectateurs

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    Starwealther
    Starwealther

    49 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2023
    "La soif du mal" est considéré comme un des meilleurs de films de Orson Welles, son long travelling de début est remarquable. Seulement, vu en 2023, le film a énormément vieilli et cette enquête de film noir m'a un peu pesé. Cependant, le talent des acteurs est indéniable: Janet Leigh, Charlton Heston et Orson Welles en personne sont très agréables à voir à l'écran. Orson Welles a la palme, il est excellent en inspecteur Quinlan, personne crasseux et corrompu jusqu'à l'os aux méthodes peu exemplaires. Un film culte d'un des plus grands pontes du cinéma Hollywoodien.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 981 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2023
    Un grand classique! Un film noir remarquable qui rend hommage à un genre qui le mèrite! Un cinèaste gènial, des acteurs et des techniciens formidables qui nous ont donnè des images virtuoses et marquantes, sans l'ombre d'un poncif! Et pourtant, tout ça pour une très banale histoire policière! Merci Monsieur Orson Welles, vous êtes un gèant du cinèma tout court car même en flic crasseux et corrompu, spoiler: on vous aime comme Tana alias Marlene Dietrich vous aimez dans le film!
    Certes "Touch of Evil" (1958) est difficile à comprendre en un seul visionnage, il faut d'ailleurs s'y attaquer à plusieurs fois pour en tirer toute la quintessence, mais à l'arrivèe le cinèphile est rècompensè en recevant au centuple plusieurs sèquences d'anthologies dans la tronche spoiler: (le magistral plan sèquence d'ouverture entre-autres)
    qui rejoignent sans problème le cercle restreint des films qui ont fait rèfèrence! Un vrai tour de force...
    Leon D.
    Leon D.

    7 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 mars 2022
    Alors oui c'est bien filmé, y'a du traveling, des jeux de caméra audacieux, un noir et blanc superbe (comme on dit), mais c'est un film comique involontaire (?) d'anthologie ! Welles bouffi, suant, suintant, bavant, crade, énorme, claudiquant, maugréant avec sa voix caverneuse en fait des caisses et l'utilisation effrénée de la contre plongée ajoute encore au côté parodique, ne parlons pas de Charlton Heston en mexicain non convainquant ou des scènes d'un grotesque et d'un ridicule appuyé au motel grâce entre autres à la bande de loubards pitoyables et au "gardien de nuit" qui trouverait sa place dans un manga hilarant., ni de mâme Gabor ou de Marlène qui nous fait du Dietrich ... les autres personnages sont de fallots faire valoir "too tight to mention" et même Janet Leigh devient transparente. Mention spéciale quand même au maffieux plus proche de Dario Moreno que du bandit qui fait peur ! Ce film est (peut-être) une caricature de film noir, presque une parodie façon Lautner. J'ai ri comme rarement et rien que pour ça, merci monsieur Orson, c'est réussi !
    Patjob
    Patjob

    20 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2021
    Ce grand film noir est d’abord et avant tout un manifeste de la forme, une démonstration de la créativité de l’expression cinématographique. L’histoire, banale, n’a que peu d’importance, n’étant que le support, voire le prétexte, d’une mise en scène flamboyante et démesurée. A cet égard, l’incroyable et mémorable premier plan séquence, de plus de trois minutes, qui commence par un gros plan sur des mains programmant un détonateur et se poursuit par un ample mouvement de caméra qui fait découvrir successivement des personnages différents qui se croisent et s’entrecroisent, en traversant quasiment la ville, en est la première manifestation éclatante. Le génie de cette scène consiste ainsi en un double suspense, celui créé par la programmation de la bombe et de l’imminence de son explosion, étant doublé par celui de la durée de ce plan : jusqu’où pourra-t-il aller ? La démonstration se poursuit avec une alternance, même une imbrication de différentes idées stylistiques. Ainsi se côtoient, dans un montage énergique, des plans d’une grande expressivité, plongées, contre plongées déstabilisantes, usage des contrastes et des ombres rappelant l’expressionisme de certains films muets. C’est dans un véritable univers fantasmagorique que Welles plonge le spectateur.
    Ce grand film baroque se caractérise aussi par son foisonnement : foisonnement sonore (les différentes musiques et les sons émanant des lieux traversés lors du plan séquence précité, les conversations parallèles qui s’entrecroisent entre les différents personnages), visuel (les successions de plans surprenants, l’accumulation des objets traversé dans la dernière scène). Ainsi, si l’histoire ne nous intéresse pas vraiment, la fascination créée par la mise en scène est constante. A cette mise en scène s’ajoute l’effet produit par Orson Welles lui-même dans le rôle de Quinlan, gigantesque dans tous les sens du terme, et par Marlène Dietrich, en éblouissante et mystérieuse entraîneuse déchue et vieillissante.
    Un thème très « Wellesien » (l’auteur, fasciné par la magie et l’artifice, lui a même consacré plus tard un film entier) est central dans le film : celui de la manipulation. A celle du réalisateur lui-même qui nous fait croire que le personnage principal, le héros au sens hollywoodien du terme est le personnage loyal et courageux de Vargas, avant que nous nous rendions compte que le personnage central est finalement Quinlan, à la fois véreux et touchant, correspond celle de Quinlan, fabriquant des preuves pour confondre un coupable. Le rapport entre le vrai et le faux est bien ambigu, puisqu’ici, le faux est un moyen de révéler le vrai.
    La présence de la mort est aussi une constante du film : celles des victimes de l’attentat du début, la peur de celle de l’épouse de Vargas, mais surtout le souvenir obsédant de celle de la femme de Quinlan, et enfin celle de Quinlan lui-même, dans des eaux troubles au milieu de détritus, qui sera suivie d’une courte oraison funèbre de Tana, faussement banale car exprimant simplement l’importance toute relative de chaque individu et le côté dérisoire de la vie.
    Joseph B
    Joseph B

    1 abonné 34 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juillet 2021
    Disons nous la vérité... qu'est t'il arrive à orson Welles ?! Comment peut il pondre un film si.. si Majestueux et finir ça carrière comme il l 'a fini !? je veux des réponses ! Ce film et imaginatif jusqu'au extrême. Il à une longueur d'avance sur toute l'histoire du cinéma.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 405 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 juin 2021
    Après avoir assisté à près de 40 minutes de ce film impossible à regarder j'ai dû me rendre a l'évidence. Les acteurs étaient mauvais le scénario était décousu et l'intrigue illogique. Quelques exemples Charlton Heston est censé être un Mexicain. Sa nouvelle épouse Janet Leigh et lui sont en lune de miel à Tijuana. Si vous emmenez Janet Leigh en lune de miel il y a certainement de bien meilleurs endroits où l'emmener qu'une ville frontalière mexicaine miteuse. Mais attrapez la suite de cette logique. Heston est un policier au Mexique qui poursuit un gang de trafiquants de drogue. Juste à la frontière près de l'endroit où ils marchent une bombe fait exploser une décapotable avec deux personnes à l'intérieur. La logique voudrait qu'il suppose que cet endroit est dangereux non seulement pour lui mais aussi pour sa femme ils restent, Plus tard elle se déshabille dans sa chambre d'hôtel qui n'a pas de stores et quelqu'un l'éclaire d'une lampe de poche depuis une fenêtre située en face. Après s'être couverte que fait-elle elle éteint la lumière dans sa chambre appelle-t-elle la direction non elle grimpe et dévisse l'ampoule chaude de sa chambre (sans ressentir la moindre douleur) et la jette de l'autre côté de la rue dans la fenêtre d'où venait la lumière et elle fait mouche. (Essayez de lancer une ampoule c'est comme lancer une balle de ping-pong.). Heston ne semble pas pouvoir trouver un autre hôtel en ville alors il l'emmène dans un autre motel encore plus miteux dans le bled où elle est la seule cliente. Elle se prélasse dans la chambre en bustier tandis qu'une bande de durs en voiture arrive. Elle ne montre absolument aucune peur ou inquiétude face à la tournure des événements. Pendant ce temps son mari ne semble toujours pas s'inquiéter pour sa sécurité même si le motel appartient au chef du gang de drogue. Pourquoi alors se trouvent-t-ils tous les deux dans ce bled personne ne le sait et surtout pas le spectateur. Il y a des apparitions inutiles de Marlene Dietrich et Eva Gabor et même de Dennis Weaver dont le jeu consiste à regarder d'avant en arrière nerveusement derrière un ensemble de lunettes trop grandes. Pour ceux d'entre vous qui voient ce film d'un œil positif vous devez avoir regardé un autre film que celui que j'ai regardé...
    Yalfy
    Yalfy

    90 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 avril 2021
    Un long travelling au début.Une atmosphère moite et louche.Un film sur le racisme et la corruption.Janet Leigh en victime de viol suggéré à l' écran.Welles est ignoble en policier véreux.Charlton Heston pas héroïque mais excellent.Un des meilleurs rôles de Marlène Dietrich en cartomancienne.Un film noir sans morale avec une magnifique photographie, loin des conventions hollywoodiennes de l' époque
    Henrico
    Henrico

    136 abonnés 1 268 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2020
    Le contresens semble être la spécialité des traducteurs de films en France. Le fait d’affubler « La Soif Du Mal » au titre « Touch Of Evil » montre à quel point l’équipe chargée de la distribution du film en France n’avait pas vraiment compris le film. Plutôt que peindre tout en noir son personnage de policier véreux, Welles voulait faire quelque chose de bien plus complexe : incarner un être, qui tout en ayant l’apparence, la touche du Diable, veut donner des « coups de pouces » à la justice. Faire le bien, en fait. Le jeu d’acteur de Welles et sa réalisation d’un point de vue technique dans certaines scènes (les 1ère et dernières notamment), relèvent du pur génie. Cependant, il est à déplorer deux choses : 1) la présence d’acteurs secondaires archi mauvais faisant perdre toute crédibilité aux rebondissements de l’intrigue, 2) le choix intempestif de Welles de complexifier à l’excès l’intrigue principale (qui au départ concerne la recherche du coupable de l’explosion) par l’intrusion d’autres intrigues mineures (l’enlèvement de Suzie, la drogue, le crime de Grandi etc…). Ces télescopages d’intrigues donnent l’impression d’un imbroglio et alourdissent la cadence du film. Même les génies ne savent pas toujours s’arrêter à temps.
    JCADAM
    JCADAM

    3 abonnés 366 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2020
    Bon polar noir, avec un Orson Welles qui interprète parfaitement un policier corrompu quand au rôle de Charlton Heston qui joue un mexicain, le choix peut paraître bizzare mais payant. Concernant le film, la photo est à couper le souffle avec une belle utilisation du blanc et noir, l'histoire ne cesse d'avoir des rebondissements pour un final grandiose, de plus le tout est bien filmé avec un bon rythme sans temps mort mis à part au début où l'on a un peu du mal à rentrer dans le film, enfin le scénario reste classique pour ce genre, mais très bien réalisé avec un bon suspens.
    Lionel A.
    Lionel A.

    1 abonné 17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juin 2020
    "Citizen Kane" n'a qu'a bien se tenir. L'on a dit sur "Citizen" à sa sortie, "le cinéma n'allait pas s'en remettre." Nous aurions pu affirmer la même chose concernant "Touch of Devil" du même Mister Welles s'il n'avait pas fait son "Citizen" quasi vingt ans plus tôt. Le film s'ouvre sur un plan séquence tournoyant où l'on suit une voiture traversant la frontière entre les US et le Mexique, la frontière du jour et de la nuit, du bien et du mal, de Dieu et du diable : déjà éblouissant.
    Vincenzo M.
    Vincenzo M.

    36 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2020
    Encore un très bon film d'Orson Wells qui réalise et joue un rôle inattendu au visage méconnaissable, Charlton Heston quand lui est la où on ne l'attends pas bref un classique, un must à voir et revoir pour les qualités technique pour les cinéphiles et les autres aussi ....
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 734 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 janvier 2020
    Un sentiment étrange se dégage de ce film qui oscille entre comédie onirique et film noir symbolique, laissant de côté toute vraisemblance scénaristique, et se focalisant sur le traitement de l'image ou de la mise en scène pour insister sur l'opposition classique entre le bien et le mal au sein d'une distribution impeccable dominée par un monstrueux Orson Welles qui impose dans la version longue son particularisme artistique. Singulier.
    Oblomov
    Oblomov

    2 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 octobre 2019
    Orson Welles est definitivement le réalisateur qui a le plus révolutionner le cinéma américain et cela dés son premier film.
    Avec cet soif du mal il le prouve une nouvelle fois. La réalisation n'a pas pris, ou presque, une ride.
    Le scénario est plutot simple : l'histoire d'une enquete d'un meurtre à la frontière méxicaine enquété par un policier vereux interprété par Welles lui meme.
    Le film qui signait le grand retour de Orson Welles fa orson welles fut un échec lors de sa sortie... le film fut malheuresement charcutier par les promoteurs, notament la première scène avec le travelling qui avait 30 ans d'avance et qui allait etre repris par pas mal de réalisateur dans les années 70.
    Un très bon film policier.
    Laetitia H.
    Laetitia H.

    2 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 décembre 2018
    Un des plus long plan séquence du cinéma de l’époque. 3 minutes à la grue. Welles est prenant dans le rôle de Quinlan.
    Shephard69
    Shephard69

    281 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 décembre 2018
    De prime abord, un film très difficile d'accès avec une intrigue qui semble partir un peu tous azimuts et sa galerie de personnages à la psychologie plus qu'étrange pour finalement à une oeuvre sublime, complexe avec comme question centrale la notion de justice propre à chacun, la corruption. Après "Citizen Kane" et "La splendeur des Amberson", ma troisième incursion dans la filmographie d'Orson Welles pour un polar, techniquement sublime, complexe, alambiqué à la manière de films noirs comme "Le faucon maltais" ou "Le grand sommeil" pour un ensemble qui impressionne vraiment. Orson Welles est dantesque, trouble à souhait face à un Charlton Heston excellent de homme de bonne morale. Un classique indéniablement.
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