Derniers Avis sur World Trade Center

L'ambiance du film est plutôt bien retranscrite mais je trouve qu'il y a beaucoup de longueur et un peu de manque de profondeur tout au long notamment sur le côté émotionnel du film.

Ça ne fait pas très naturel je l'ai ressenti comme ça, comme si on "poussait" en quelque sorte l'émotion ce qui donne un résultat un peu réchauffé et pas très naturel du moins de mon point de vue.

Le jeu d'acteur de Nicolas Cage en revanche est très bon rien à redire là dessus c'est le point fort du long métrage.

En bref un film sympa et assez réaliste mais possédant tout de même quelques défauts qui n'en fait pas un incontournable non plus.

En 2001, j'avais 11 ans et malgré mon jeune âge, j'avais déjà bien compris la gravité de l'événement et je pense qu'on était nombreux dans ce cas-là. (sans y comprendre le fond bien sûr), voir la télé qui tourne sur cette info 24/24, la réaction de nos familles, les réactions des gens a la télé.... Je pense que ça a marqué beaucoup de gamins, comme moi.

Ce film est un bel hommage et c'est au fond, un bon film, même si je trouve qu'il est trop centré sur la police et les pompiers. (même si je sais que c'est un film hommage à eux) Pour moi le plus gros défaut du film, c'est cette musique et ces phrases qui sont la uniquement pour essayer de nous tirer la larme et je trouve cela trés lourd et la longue, le film est a deux doigts de nous dire "Tu as vu, c'est triste hin, pleure vas y !"

Pauvre. C’est ce que je ressens en regardant ce film.
L’inconvénient d’un film historique peut être de connaître la fin. Je me suis arrêté après une heure donc je ne peux pas spoiler mais c’est cousu de fil blanc ! Quel manque de relief !
On suit des personnages dont le courage semble être la seule caractéristique (ils en deviennent tellement nazes). Vraiment peu de qualités. Je ne comprends pas les bonnes notes.
Les téléfilms de milieu d’après midi sont souvent meilleurs.

Un très bon film sur l'effondrement des deux tours du World Trade Center avec Nicolas Cage et Michael Pena .

Une histoire certes authentique mais dont la logique est typique du cinéma d'Oliver Stone, à savoir le destin d'hommes ordinaires pris dans un engrenage infernal qui les dépasse. A dire vrai, je ne m'attendais pas exactement à ce déroulé, l'essentiel du film se concentrant plutôt sur l'après-attentat et éludant largement les questions politiques pour ne garder qu'un moment d'espoir au milieu de l'enfer, laissant dans les angles morts de sa mise en scène bon nombre d'aspects de cet événement tragique. Globalement bien mené, le film est efficace et émouvant, même s'il ne nous épargne pas certaines marottes et quelques clichés sensiblement agaçants (notamment dans sa dimension religieuse).

Rien que le titre du film pourrait nous rebuter, car on ne sait pas à quoi s'attendre, et on crains le pire. Les Américains ont le don de donner des leçons à travers leur film, alors, on se dit qu'avec un évènement qui les a marqué au plus profond, comment est-il possible d'en faire un film si rapidement.
Dès les premières minutes, on se demande si Oliver Stone va montrer les avions se crasher dans les tours, on se dit qu'il y a eu avoir débat lors des journées de travail pour préparer le film. Et très vite on comprend que ce ne sera pas le cas, car ce n'est pas un film spectaculaire que l'on veut nous montrer, c'est un témoignage, pas de jugement, on parle pas des motivations, on ne parle pas des conséquences. En se concentrant sur l'humain, sur des gens ordinaires, sur des familles, Stone nous plonge au cœur de la tragédie, pas de démonstration, mais du sentiment, pas d'illustration mais de la résilience. On est plongé au centre de ce chaos, on est enseveli sous les décombres et, on se raccroche à presque rien pour allez chercher une lueur d'espoir. Malgré l'horreur, Stone prend assez de distance pour nous offrir une histoire assez poignante et distiller un peu d'espoir dans ce monde de plus en plus fou.

Une sacré déception ! Je m'attendais pas du tout à ce genre de film. Je pensais y trouver une sorte de biopic/film catastrophe alors que c'est plutôt un huit clos. Du coup c'est long, très long, très très long.
C'est dommage, car certains moments viennent vraiment nous chercher et nous toucher avec une belle émotion, mais qui disparaît à cause d'un rythme mal géré. Et certaines scènes sont tellement sombres que personnellement je ne voyais quasiment rien de ce qui se passait à l'écran (peut être l'effet voulu mais j'ai pas trouvé ça agréable ou utile au film). Dommage....

Ce long métrage autour des attentats terroristes du 11 septembre 2001 à New-York contre les tours du World Trade Center n'a pas bénéficié d'un excellent accueil par les critiques et les spectateurs.
Cependant le scénario s'est employé à se placer du point de deux rescapés, John McLaughlin et Will Jimeno, tous les deux policiers à la police portuaire de l'île de Manhattan. Grâce à ce point de vue le réalisateur n'est pas tombé dans le documentaire d'ailleurs ce film n'en a pas la vocation. Il raconte simplement le combat pour la vie de ces deux policiers au milieu de l'innommable.
On peut peut-être lui reprocher son côté patriotique cependant on ne peut nier que ces attaques ont réveillés l'élan patriotique d'une Amérique endormie. Or aborder cet aspect était indispensable tout comme les plans axés sur la religion qui leur a permis de garder espoir.
Parfois le film manque un peu de rythme notamment dans la seconde partie du long métrage cependant sa force émotionnelle en est le moteur notamment grâce à la justesse d'interprétation des acteurs et notamment Nicolas Cage.
En somme ce film réussit son pari de rendre hommage aux victimes des attentas du 11 septembre avec et une force et une humilité sans pareille.
Un très bon film, très émouvant.

Avec cette évocation des attentats, O. Stone pose un regard spécifique sur les équipes au service de la population : policiers, pompiers, sauveteurs... malheureusement le récit proposé est pauvre, d'une grande passivité et se concentre sur 2 policiers sous les décombres et leur famille dans l'attente. Manquant d'une vision plus globale, le réalisateur utilise en plus des cartes lourdes, notamment d'apparition divine...! Par le passé, le film catastrophe (basé ou non sur faits réels) fut plus inspiré, ce ratage n'enlève rien au tragique drame de ce 11 septembre qui traumatisa alors le monde entier!

Visiblement la politique a imbibé de sa teinte malsaine les mauvais commentaires de ce film.
Un film témoignant de souffrances extrêmes vécues par les plus de 2700 morts et toutes les familles endeuillées.
Un film plongeant l'espèce humaine dans ce qu'il y a peut être de pire : prisonnier des décombres, à la merci d'un quelconque éboulement qui mettra fin à votre vie en une seconde, un fil tenu qui se fragilise avec les minutes qui passent, l'espoir qui vous quitte et l'amour qui vous raccroche à la vie. De l'autre côté, des angoisses insupportables.
Film poignant à qui voudra bien mettre son anti-mécanisme de côté.

Il ne fallait rien moins qu'un réalisateur de la trempe d'Oliver Stone pour réaliser un film sur le 11 Septembre. Après une reconstitution sobre des attentats, le réalisateur s’attache au destin de policiers coincés dans les décombres des tours effondrées ainsi qu'à la détresse et la douleur de leurs proches, avec une sobriété bienvenue mais qui confine parfois à l'ennui, à cause de quelques longueurs... Un film qui manque sérieusement d'envergure, un peu décevant de la part de Stone...

Les 20 premières sont d'une intensité rare: on sent le mélange entre film catastrophe et ode au devoir des citoyens américains. Cependant, le film perd rapidement son rythme, notamment à cause des flashbacks et de l'immobilité des personnages et des plans de la vie quotidienne (pour montrer que ce choc n'est pas visible à l'extérieur mais plutôt à l'intérieur). La performance des acteurs ne laisse pas à désirer : quelle émotion patriotique de la part de Nicolas Cage et Michael Pena, prêt à honorer leur serment au péril de leur vie. Maggie Gyllenhaal arrive à jongler entre l'espérance, le désarroi, l'impuissance et le soulagement assez justement. Le réalisme est frappant (l'image du pneu fondu reste en tête longtemps après les crédits, à l'instar du pistolet qui tire tout seul sous la chaleur), et le happy end n'était pas assuré au départ. L'absence de critique politique de la part d'un film d'Oliver Stone est surprenante (comme s'il avait fait un téléfilm), comme si 9/11 avait apporté une trêve, une union sacrée entre tous les états-uniens.

Généralement, on considère que le XXème siècle a réellement commencé avec la Première Guerre mondiale. Pour ce qui est du XXIème siècle, la date est encore plus précise : le 11 septembre 2001 ! Savoir qu’Oliver Stone allait traiter de ce qui reste les attentats les plus meurtriers de l’Histoire de l’Humanité aurait pu laisser penser qu’un cinéaste aussi adepte des messages contestataires ou polémiques allait offrir un film coups de poing. Pourtant, World Trade Center est une œuvre typique du cinéma américain patriotique où le cinéaste cherche à émouvoir son spectateur plus qu’à lui offrir une réflexion. Stone, qui oublie les expérimentations visuelles dont il était adepte depuis les années 90, n’atteint pas totalement son objectif à cause d’une exposition trop rapide : il est difficile de craindre pour la vie de personnages que l’on connaît à peine même si on les découvre, eux et leurs familles, petit à petit au cours de l’ensevelissement et de la recherche des héros. Un film vantant le courage de la Police américaine moyennement convaincant et surtout surprenant par son académisme de la part d’Oliver Stone.

Le réalisateur Oliver Stone s'est heurté à de multiples handicaps pour porter à l'écran cette histoire de deux policiers pris au piège. Tout d'abord le récit est entravé par les contraintes de la réalité. Rien de bien cinématographique ne s'est réellement produit lors des attaques contre les tours jumelles. Deux avions s'écrasent sur les tours puis quelques heures plus tard tout s’écroule et le reste n'est que sauvetage et récupération c'est intrinsèquement un éventement non dramatique. C'était une perte de temps alors que je suis sûr que le public voulait voir plus de profondeur dans l'incident. La seule chose que ce film a fait c'est de susciter l'émotion des gens car il s'agit d'un événement dont beaucoup de gens se sentent proches. Le problème c'est que la majeure partie du film montre les deux personnages principaux sous les décombres avec pas grand-chose à faire. De nombreuses scènes montrent aussi les deux épouses en train de s'inquiéter et d'espérer recevoir un appel téléphonique leur annonçant que leurs maris vont bien. Il y a une limite à ce que l'on peut regarder dans un film avant que cela ne devienne ennuyeux. Nous comprenons que les épouses sont inquiètes et attendent mais cela rend le film ennuyeux. Je ne pense pas que cette histoire soit assez intéressante pour être transformée en un long métrage...

À la barbarie du terrorisme islamiste, Oliver Stone oppose une Amérique hollywoodienne de cinéma catastrophe à la Roland Emmerich, une image d’Épinal caricaturale et manichéenne. Écrit et réalisé trop tôt après les dramatiques événements, le film n’a ni le recul ni la pertinence nécessaires pour aborder un fondement de l’histoire américaine du XXIème siècle.