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    Le Troisième homme
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    115 critiques spectateurs

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    Marceau G.
    Marceau G.

    360 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2014
    Voici un bon film noir, certes inférieur à "Double Indemnity" ("Assurance sur la mort") ou a "The Maltese Falcon" ("Le Faucon Maltais"), mais qui reste quand même intéressant. En effet, "The Third Man" ne possède pas ce petit "plus" qui ferait de lui - au même titre que les deux autres - un chef d'œuvre, mais il reste tout de même rondement mené et superbement joué. Quant à la musique, bon, autant vous le dire, j'ai pas accroché, je trouve qu'elle ne colle pas du tout avec le sujet... Mais la photographie rehausse le tout, elle est sublime, impeccable (Oscar 1951 quand même !), tous ces jeux avec les ombres... Grandiose ! Et puis la poursuite finale dans les égouts de Vienne vaut le coup d'œil !!! Néanmoins, le film met du temps à démarrer, et Harry Lime met trop de temps à arriver... Donc vers le milieu du film, on commence à se demander si l'homme dont tout le monde parle pendant tout le film, le troisième homme, va finir par se pointer ! Malgré ça, "Le Troisième Homme" reste un film sympathique, à l'ambiance très noire, avec un sujet qu'il l'est tout autant ! Et le mot de la fin sera pour Orson Welles : "En Italie, pendant trente ans, sous le règne des Borgia, il y a eu la guerre, la terreur, des meutres et des bains de sang... Cela a donné Michel-Ange, Leonard De Vinci et la Renaissance. En Suisse, ils ont eu la fraternité, cinq siècles de paix et de démocratie. Et qu'est-ce que ça a donné ? La pendule à coucou."
    septembergirl
    septembergirl

    563 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Un film noir britannique de Carol Reed, lugubre et absurde, imprégné de l’esprit kafkaïen. La photographie, les jeux de lumière et les décors de la Vienne dévastée et fantomatique de l’après-guerre sont superbes et impeccables. Le casting est également un grand atout de la réalisation, avec notamment un Orson Welles qui, comme à son habitude, crève l’écran. Cependant, même si l’histoire est intéressante, elle semble rapidement prévisible et sans vrai rebondissement. De plus, le manque de tension dramatique ajoutée au rythme lent fait que le film parait trop long. Le leitmotiv musical est, quant à lui, trop envahissant. Une réalisation plutôt décevante et surcotée qui s'avère bien loin des chefs d’œuvre noirs de Billy Wilder, Fritz Lang, Orson Welles ou encore Alfred Hitchcock !
    Estonius
    Estonius

    2 484 abonnés 5 228 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2012
    Ce film à sa légende et ne vaudrait que par son exceptionnelle musique et par la participation d'Orson Welles. Ben non, ce film prend le prétexte d'une enquête policière (qui n'a rien d'exceptionnelle) pour nous décrire la quête d'un anti héros (J. Cotten) plongé dans l'univers glauque de la Vienne d'après guerre. C'est traité tambour battant, avec une photographie impressionniste saisissante. Certaines scènes sont à couper le souffle, on reste scotché sur son fauteuil. Chef d'œuvre !
    Black-Night
    Black-Night

    167 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 octobre 2015
    Le Troisième Homme est un chef d’œuvre. Ce thriller, polar, d’ailleurs considéré comme l’un des meilleurs films noirs, ce qui est tout bonnement vrai en tout cas pour moi car il est quasi parfait sur tous les points. Présenté en compétition officielle au 3ème Festival De Cannes en 1949, le film obtiendra le Grand Prix qui est égal à La Palme D’Or qui ne fut créé qu’en 1955, et c’est amplement mérité. Il obtiendra par la suite également un Oscar pour la meilleure photographie en 1951 et cela va sans dire, lorsque l’on découvre ce film que c’est évident qu’il l’est obtenu.
    Un film brillant sous toutes ses coutures, de l’histoire prenante et captivante qui arrive parfois à perdre le spectateur dans les méandres de celle-ci en passant par son atmosphère sombre, lugubre mais attrayante, sa mise en scène absolument parfaite pour un film de cette époque car replaçons nous dans le contexte nous sommes quelques années après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, ici projeté dans la ville en ruine de Vienne en Autriche. Un film bluffant de jeux d’ombres et de lumières qui rende ce film riche en tout points et donc assez visuel.
    La bande son est aussi un atout maître à ce métrage car ici ce sont des compositions récurrentes de notes de Cithare interprétés par Anton Karas rendant donc à l’ensemble un certain charme.
    Le point fort de ce film noir savoureux vaut à la réalisation parfaite de Carol Reed, qui nous offre des plans d’une richesse visuelle assez forts. Le très bon casting est porté par des acteurs d’une justesse dans leurs rôles avec : Joseph Cotten très bon, Alida Valli très bien, Trevor Howard très bon, Bernard Lee très bon, Orson Welles excellent, Paul Hörbiger très bon, Siegfried Breuer très bon, Ernst Deutch très bon.
    Un chef d’œuvre et un classique du film noir, qui même sans être totalement parfait, vaut le coup qu’on s’y attarde, et cette musique de ce Troisième Homme reste encore en tête, tout comme le visage de Orson Welles.
    Ma note : 9/10 !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    581 abonnés 2 749 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 août 2019
    Le Troisième homme semble rejouer la chasse au meurtrier de M le Maudit dans une Vienne défigurée par la Seconde Guerre mondiale, comme prolongement donc de ce que Fritz Lang prophétisait dans son film : la paranoïa collective sur fond de lente dégradation de l’édifice social. Ici c’est le personnage d’Harry Lime qui symbolise la passerelle entre une innocence passée et une culpabilité présente ; son spectre hante l’entièreté du métrage et préoccupe son meilleur ami, au doux nom d’Holly Martins. Ce dernier arrive d’Amérique en emportant, dans ses bagages, l’ingénuité d’un homme qui semble préservé des bassesses du monde ; son séjour viennois le plongera ainsi au cœur d’un scandale qui équivaut, pour lui, à la destruction de ses idéaux. Le décor glisse ainsi des immeubles imposants aux égouts de la ville, dans un mouvement de descente qui traduit non seulement la confrontation aux Enfers terrestres, mais surtout la participation d’une âme innocente au meurtre de son meilleur ami devenu entre-temps bourreau d’enfants. C’est dire que Harry s’est métamorphosé en ombre à la fois intime – elle obsède celui qui a partagé avec lui des moments de complicité – et historique, comme allégorie du mensonge à l’œuvre dans le monde occidental rongé par le capitalisme et l’obtention de profits. Cette chute libre s’accompagne néanmoins d’une mélodie jouée ad nauseam à la cithare : le thème demeure gai et sautillant, colore le métrage de tonalités instables et changeantes. Nous passons en effet du burlesque au tragique, de la romance au polar dans un entrelacs dramatique des plus virtuoses. La mise en scène regorge de plans décadrés qui inscrivent par l’image cette course à la vérité dans une ville déséquilibrée, où les morts prennent la place des vivants, et les vivants la place des morts. Dans un tel chaos, l’amitié se fragmente par découvertes successives qui entachent la candeur du protagoniste principal, de même que l’amour paraît réduit à une solitude plus profonde encore. Au-delà d’être un témoignage pertinent et intelligent des conséquences de la guerre mondiale sur le visage des capitales et des hommes qui tentent d’y reconstruire leur existence, Le Troisième homme orchestre à merveille son crescendo final qu’une photographie remarquable signée Robert Krasker vient sublimer, offrant ainsi au cinéma un joyau indémodable et au film noir une référence absolue.
    Parkko
    Parkko

    135 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 septembre 2010
    L'image est très soignée, la mise en scène est réussie, et ça s'arrête là pour ma part.
    Je lui reconnais donc les qualités formelles, mais le scénario ne m'a pas vraiment intéressé, il repose sur un climax médian qui au final ne sert pas vraiment à relancer l'action ou l'intérêt (je dirai même à faire débuter l'intérêt).
    Le tout est assez terne, c'est vraiment pas un de mes films noirs favoris. A noter tout de même (en plus des qualités techniques déjà citées) que l'ambiance de la vienne post-guerre est réussie.
    L'emploi bien trop fréquent du thème musical (qui la plupart du temps ne va absolument pas avec la situation) n'arrange pas l'affaire.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    128 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2022
    Indéniable réussite, «Le Troisième Homme» est entièrement dominé par la présence d'Orson Welles acteur et réalisateur. S'il demeure quelque peu classique dans sa forme et sa trame narrative, la réalisation fortement teintée d'expressionnisme (cadrages obliques, ombres portées, noir et blanc sculptural,...) doit beaucoup à l'influence du génial américain. Bien entendu «Le Troisième Homme» est un long métrage de Carol Reed, mais il est de notoriété publique qu'il fut aidé par les indications de Welles, et la fin du récit illustre parfaitement ce propos : la fuite de Welles dans les égouts de Vienne est exceptionnelle de virtuosité et d'inventivité. L'intérêt du film réside aussi dans ses acteurs, dont Joseph Cotten en anti-héros désabusé et cynique et bien sûr Orson Welles, inoubliable et charismatique dès la première seconde qu'il apparaît à l'écran. Ajoutons à cela une Vienne fantasmée et en ruine, magnifiée par l'éclairage de la photographie, un contexte politique chaotique au sortir de la seconde guerre mondiale avec ces multiples zones d'occupations, le marasme économique ambiant source de trafics en tous genres, et l'on obtient un long métrage remarquable, Palme d'Or méritée. Un grand classique à voir! http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    AMCHI
    AMCHI

    5 042 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2012
    Je crois que ce film est considéré comme un chef-d'oeuvre et si j'ai vu un excellent film je n'irais pas jusqu'à le qualifier de merveille du 7ème Art. Un truc qui m'a un peu déçu dans Le Troisième homme c'est sans manque de suspense sinon très bonne intrigue qui maintient vraiment notre intérêt jusqu'au sublime final dans les égouts. Un casting très réussi aussi (même si Joseph Cotten semble un peu effacé par moment face à ses pairs), le contexte de Le Troisième homme est passionnant avec cette belle ville de Vienne encore dans la tourmente des malheurs de la guerre ou plutôt de l'après-guerre. Et enfin une réplique succulente du personnage de Welles qui lui va parfaitement "30 ans de Borgia ont donné Michel-Ange, Leonard de Vinci et David, 500 ans de paix en Suisse a donné l'horloge à coucou". Un dernier mot sur la très belle musique du film jouée à la cithare, belle musique mais ne convenant pas du tout au style sombre du film à moins que ce fut une touche volontairement ironique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 mai 2014
    Alors là, chapeau !... On peut dire que je ne m'attendais absolument pas à ça, mais plutôt à un film
    beaucoup plus compliqué, sombre, etc...
    Ce film, du début à la fin, nous donne encore plus l'envie de continuer à le regarder, car l'histoire est quand
    même passionante !! Le fait qu'il y ai eu plusieurs meurtres dont on ne s'attendais pas du tout était plutôt
    bien...
    Je vous conseille vivement de le voir sans plus tarder !!!
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 148 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Comment dire ?… Il s’en est passé des choses dans la construction des intrigues entre ce « Troisième homme » et aujourd’hui. Or, désolé de le dire aussi crument, mais ce film regardé avec des yeux de cinéphile contemporain fait aujourd’hui un peu pitié. Certes, l’historien, le documentaliste, trouvera surement des raisons de s’extasier. Mais pour ceux qui voient les films avec leur sens avant de les voir exclusivement avec leur intellect, ce « Troisième homme » est juste dépassé en tout. La réalisation est certes propre, mais ce n’est pas ce qui fait un film. L’intrigue est aujourd’hui devenue totalement banale. Mais surtout, des erreurs stratégiques aussi incroyables que la musique de ce film, sont des facilités de l’époque qui aujourd’hui peuvent totalement plomber la crédibilité de ce « grand classique ». Pour moi, il n’y a rien d’intéressant à découvrir là-dedans…
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 décembre 2008
    Avis plutôt mitigé après le visionnage de Le 3ème homme... S'il y a bien des choses à se mettre sous la dent en terme d'esthétique et d'ambiance, je garde un sentiment général de non satisfaction et, pire que tout, d'un ennuie assez sévère sur la fin.

    Cette ennuie arrive principalement avec la longue, TROP longue, scène de la fuite dans les égouts... Elle m'a plus fait penser à une course poursuite Benny Hillesque que course pour la survie de sa petite personne. Et cette scène a réellement brisé totu le reste et tout ce qui a pu être construit. L'autre gros regret, c'est le fait que le film soit venu et estampiller "avec Orson Wells"... Ok... D'accord... Bof... Non, po vraiment ! Mais son apparition reste quand même imposante. Cet homme arrive, par son simple visage, à montrer un charisme énorme.

    Sinon, bin l'histoire de cet Américain arrivant à Vienne d'après guerre, découvrant son ami/hébergeur et se lançant dans un enquête pour comprendre le pourquoi du comment et totu simplement confuse. L'enquête n'est pas claire et demande un peu de concentration avec des galeries de personnages pareillement confus et peu intéressant.

    C'est plus finalement l'aspect de la présentation historique du Vienne d'après guerre qui apporte un attrait au film. La gestion des langues Allemande / Anglaise est bizarre.

    Bon, ça fait beaucoup de critique totu ça, noyée dans quelques compliments. J'en garderais pas un grand souvenir mais accorderais tout de même 2 étoiles...
    halou
    halou

    101 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Certes inégale dans la réalisation, le film tient haleine le spectateur grâce notamment à la beauté de Vienne filmée subtilement, la musique spécifique et le rôle de Orson Welles. A noter une très belle scène finale.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    185 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 décembre 2009
    Un tres grand chef d'oeuvre, signé Carol Reed, qui réunit Joseph Cotten et Orson Welles, tout deux exceptionnels, aux cotés de Alida Valli... Un film noir parmi les plus grands qui soit ! Un scenario bien ficelé avec une part importante de suspens et d'émotions, et une mise en scene impressionnante ! Un photographie mythique, un noir et blanc splendide et parfaitement maitrisé, avec des plans fascinants... c'est d'une beauté incomparable... Et ces magnifiques images sont bercées par les airs de guitare italiens tres entrainants ! Un film splendide, du grand art !
    pietro bucca
    pietro bucca

    53 abonnés 1 208 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 septembre 2015
    J'ai un peu eu du mal avec ce film, ou j'ai trouvé que l'enquete etait sacrément monotone. Seul la poursuite final m'a un peu retenu éveiller.
    gregbox51
    gregbox51

    28 abonnés 1 032 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2013
    Je ne pensais pas qu'un film au scénario Harakiri existe et pourtant tel est le cas. Qui est ce troisième homme ne tiendra pas la route le brave Orson figurant au générique et tardant à apparaître à l'écran. Dommage. Sinon, c'est noir blanc, il paraît que l'image est travaillée et que les acteurs sont immenses. Si vous l'dites.......
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