Avis sur Prête à tout

Garce cathodique! Tailleur rose bonbon, sourire scotchè aux lèvres et mise en plis impeccable, la sublimissime Nicole Kidman sera une star du petit ècran même si elle doit tuer pour cela! Le cinèaste Gus Van Sant nous livre une comèdie noire inspirèe de faits rèels! Autour de son hèroïne, vèritable monstre d'ambition, il fait èvoluer une galerie de seconds rôles prestigieux dont Matt Dillon, la rèvèlation Joaquim Phoenix et même le rèalisateur David Cronenberg! Golden Globe de la meilleure actrice en 1996, Kidman a cependant su se servir de son image hollywoodienne, ce qui a donnè un relief supplèmentaire à son personnage profondèment ancrè dans l'Amèrique des classes moyennes! Une fable acide et remarquable sur le succès et les mirages de la cèlèbritè...

Avec "Prête à tout", Gus Van Sant nous livre une belle réalisation. Une comédie rythmée à la fois drôle et acide. Cette satire de la réussite professionnelle aborde, avec beaucoup d'humour et de réalisme, la phallocratie, le pouvoir du sexe, le monde des Médias ...
L'affiche nous offre une belle prestation de Nicole Kidman, excellente dans son rôle de Barbie carriériste à qui personne ne dit NON. Elle est très bien entourée par Matt Dillon son mari dans le film, Casey Affleck que l'on voit trop peu, et Joaquin Phoenix parfait dans le rôle de Jimmy le bad boy jouet de Suzanne.

Grace à un procédé narratif original et parfaitement maîtrisé, Gus Van Sant rend jubilatoire cette comédie noire, décapante et très juste (à ce titre, les personnages des jeunes paumés manipulés par Suzanne Stone dans le film sont peut être encore plus "vrais" aujourd'hui qu'en 1995 !). Tous les seconds rôles sont épatants, mais la vraie performance de ce film, c'est celle, ENORME, de Nicole Kidman. Qu'on soit fan ou pas de Nicole Kidman, Prête à Tout mérite d'être vu rien que pour elle.

Prête à tout est une bonne petite comédie noire, avec une vraie personnalité et en arrière-plan un fait divers qui fait réfléchir aussi !
Côté casting, c’est top ! Kidman a rarement été plus sexy et charmante dans un film, même si son personnage est délicieusement répugnant ! Au fond, j’ai trouvé que c’était plus subtil qu’attendu. L’héroïne est bien sûr très coupable, mais en même temps l’interprétation de Kidman laisse plus une impression de maladie sous-jacente que de véritable méchanceté du personnage, et du coup, même si elle est détestable, on peut la prendre en pitié (bon, en même temps elle est tellement mignonne qu’on peut facilement se laisser embobiner comme le héros). Autour de Kidman qui arrache tout, un casting de « jeunes » à l’époque : Casey Affleck, Joaquin Phoenix, Alison Folland, et d’interprètes confirmés dans les seconds rôles, comme Matt Dillon ou le toujours mémorable Wayne Knight, qui restera à jamais la victime du dilophosaure de Jurassic Park ! Perso, mention spéciale à Illeana Douglas, dont le physique atypique autant que le jeu auraient mérité de lui valoir un carrière plus belle.
Excellent casting donc solides personnages, au service d’une comédie noire rondement menée. Rythmée, le style journalistique pourra déplaire au début mais s’explique par le thème du film et donne finalement du punch au métrage en le débarrassant du superflu. L’histoire est sombre et machiavélique bien sûr, mais aussi pleine d’humour, de charme et de piques au monde des médias et du paraître en général. C’est frais, punchie, incisif, pour ma part j’ai passé un bon moment alors que je partais plutôt inquiet.
Visuellement le métrage est très bon aussi. Frais et coloré, il est à l’image des tenues extravagantes de l’héroïne ! On se croirait limite dans les seventies. Le film est en tout cas porté par cette esthétique acidulée qui contraste avec son époque et rappellera certains vieux feuilletons. La mise en scène est habile (Van Sant s’amuse comme un petit fou à changer les points de vue, je dirai même trop dans la première partie), et le film arrive à sous-entendre beaucoup en en montrant le moins possible. En effet, Prête à tout est un film sexy et parfois méchant mais il n’est ni sexuel ni violent ! Du moins, pas trop ! A noter aussi une bande son riche et variée toujours utilisée très à propos.
En clair, j’ai pris un grand plaisir à visionner ce film drôle, malin et divertissant. Je n’ai pas grand-chose à lui reprocher, si ce n’est une trame de fond plutôt paresseuse et utilisée surtout au profit des personnages délirants et du propos sur les médias. Les amateurs de vraies comédies noires seront peut-être aussi un peu déçus de la gentillesse globale du film. Pour ma part, 4.

Une comédie noire très machiavélique. Nicole Kidman est époustouflante et l'histoire est réellement bien contruite. Une pure merveille.

Que l'écran télévisuel puisse exercer une telle attractivité est stupéfiant. Nicole Kidman campe un personnage prêt à tout pourvu que son image apparaisse à l'écran. Elle veut sa place à la télévision, rien d'autre n'a d'importance. Ce qui est fantastique dans ce film, c'est que les scènes qui exacerbent le plus notre penchant voyeuriste ne sont pas montrées, elles se passent hors champ. Sexe et violence ne sont pas visibles, juste entendables. Du grand art ! L'érotisme peut être à son comble lorsque Jimmy couche pour la première fois avec Suzanne, nous ne pénétrerons pas dans la chambre, nous resterons dans l'entrebâillement de la porte à regarder la jeune fille en train de regarder la scène, nous entendons les cris de jouissance, mais n'aurons pas accès à ce qui s'y passe. C'est drôle d'apprendre que Nicole Kidman a beaucoup insisté pour obtenir le rôle. De là à dire qu'elle était "prête à tout", il n'y a qu'un pas...

Gus Van Sant nous livre le portrait de Suzanne Stone, belle et séduisante femme prête à tout pour réussir ses rêves, notamment celui de devenir une grande présentatrice de télévision. Elle est vraiment prête à tout, épouser un homme riche, vouloir faire assassiner son mari en manipulant des jeunes élèves ou encore utiliser son charme à n'importe quelle situation. Cette satire est vraiment hilarante et Van Sant en profite pour égratigner l'Américan Way Of Life, tout en étant divertissant et captivant. Le scénario est bien construit, les personnages bien écrit et les dialogues réussi, la mise en scène est originale est bien fait. Les interprétations sont très bonne, notamment Nicole Kidman dans un rôle qui lui va bien, Matt Dillon et les jeunes Casey Affleck et Joaquim Phoenix. Sans prétention c'est une bonne comédie que nous livre Van Sant.

"Prête à tout" est une satire plutôt féroce sur le monde des médias,derrière son esthétique acidulée.Gus Van Sant utilise sa thématique récurrente des véritables intentions derrière de banales apparences.Nicole Kidman ne recule devant rien pour faire détester son personnage de garce manipulatrice,arriviste et écervelée.Cette Sally Stone agit uniquement dans l'intérêt de faire décoller sa carrière télévisuelle,qui se borne à la présentation de la météo sur une chaîne locale.Jusqu'à mi-film,c'est plutôt délectable.Seulement,après ça,Van Sant fait basculer son film dans le mélodrame cynique et érotique.2 parties qui ne vont pas du tout ensemble."Prête à tout" finit par s'empêtrer dans le fait divers,la vengeance et autres joyeusetés.Toute l'originalité du propos initial s'en trouve dénaturée.Cependant,cela ne peut occulter la performance de Nicole Kidman qui n'a jamais été aussi sexy et méchante,et les débuts prometteurs de Joaquin Phoenix en ado bien perturbé.La lumière des projecteurs peut faire péter les plombs,surtout ceux venant de familles modestes.Une morale un peu faiblarde.On aurait aimé que le film soit plus acéré,ou alors plus réaliste.Pas dans cet entre deux déstabilisant.

S'il souffre peut-être d'un léger manque de rythme et personnalité, « Prête à tout » a néanmoins plusieurs atouts à faire valoir : c'est malin, piquant, parfois vraiment drôle et jouant plutôt bien des conventions du genre pour se lancer aussi bien dans une critique des médias que de la société en général, tout en ayant le bon goût de nous présenter pour une fois des personnages masculins sympathiques mais passablement idiots, éclipsés par Illeana Douglas et bien sûr Nicole Kidman, plus vraie que nature dans un rôle de garce ambitieuse et mégalo comme pas permis, et pourtant presque attachante par un habile jeu de construction et de montage grâce auxquels elle apparaît « honnête » vis-à-vis du spectateur. Quel dommage alors qu'après un récit aussi bien mené, ce jeu de manipulations se termine aussi illogiquement et surtout loin de l'esprit qu'avait été celui du film jusque-là. Bon, c'est vrai qu'en réfléchissant un peu, on peut trouver cette conclusion spoiler: pas si morale, voire assez cynique dans les dernières secondes
, reste que je ne la trouve pas à la hauteur d'une œuvre qui avait pourtant multiplié les choix payants et les répliques cinglantes. Dommage, on était tout près de la réussite, et c'est presque la frustration qui l'emporte : rageant.

Gus Van sant signe un film acerbe du monde des médias,c'est surtout un portait au vitriole de ceux qui veulent absolument le pénétrer. Et qu'absolument rien ne fera reculer pour arriver à leur fin. Dommage que le ton du film change en cour de route,pour se transformer en mélodrame érotique,pas en rapport avec son commencement.

Drôle, acide, ironique, satirique et même décalé par l'alternance des interviews des protagonistes de l'affaire et les différences qui existent avec les scènes de ce qui c'est passé en réalité tout étant affaire de perception. On peut trouver dans ce film nombre de thèmes qui plus de 20 ans après gardent toute leur sagacité, les choses ayant juste un peu bougé notamment avec l'arrivée de la télé réalité sans parler de l'aspect sexuel dont sont victimes ou ici actrices les femmes pour réussir à la télévision ou au cinéma. Car ce film est le récit du parcours d'une très belle et jeune femme brillante qui veut réussir à la télévision, prête à tout et parfaite illustration de la chanson, je m voyais déjà en haut de l'affiche. Sauf que là, cette ambition, cette volonté, ce credo va peu à peu se transformer en véritable phobie jusqu'à en être totalement déconnectée de la réalité, se mettant en permanence en scène, vivant dans un monde des médias qui n'attend qu'elle et qui n'existe pas, et voyant des freins et des entraves à sa pseudo carrière et célébrité qui n'existent pas vraiment et qu'il faut éliminer. Cette sublime jeune femme, véritable poupée Barbie, maquillée et manucurée, changeant constamment de vêtements dans des tenues sublimes et sexy mettant en valeur ses jambes interminables et son tempérament volcanique, va user et abuser de son charme pour arriver à ses fins. Sublimement interprétée par Nicole Kidman au faîte de sa beauté, réellement parfaite, proposant sans aucun doute une de ses meilleures interprétation d'actrice et éblouissante de talent et de drôlerie, elle va se servir de 3 jeunes ados paumés dont les alors très jeunes Casey Affleck et surtout dans un rôle incroyable Joaquin Phoenix. Le casting est complété par la performance magistrale, décalée, presque loufoque, de naïveté et d'aveuglément par amour, de Matt Dillon. C'est vraiment une pure comédie, satirique,ironique et sexy car la partie policière est en fait un prétexte au décalage entre la réalité et les sentiments des uns et des autres et le coup de théâtre final est parfait pour clore avec humour, finesse et subtilité cette affaire menée comme une reconstitution. Un film savoureux, délicieux, drôle, un pur moment de plaisir avec une immense Nicole Kidman.

Pas une réussite ce film, je pense que je m'attendais à mieux de la part du réalisateur de Will Hunting, de Gerry, et d'A la rencontre de Forester ! Ce Prete à tout est en fait un faux documentaire sur Suzanne, qui veut travailler à la télévision, nunuche au début du film, elle devient très vite diabolique (mais le passage de l'un à l'autre n'est pas très clair) ! Quelques personnages secondaires aux petits oignons, comme Casey Affleck, Joaquim Phoenix, ou l'actrice qui jout la soeur de Matt Dillon (ce dernier légèrement effacé : dommage). La fin est un chef d'oeuvre d'humour noir, la plus logique qui soit, et surtout, celle que les spectateurs attendaient (moi en tout cas je l'esperais !).

Fan inconditionnel de Nicole Kidman, j'étais ravi de pouvoir enfin visionner ce film. Je m'attendais à voir un film à l'humour grinçant, réellement cynique, et quelle ne fut pas ma déception. A partir d'une idée sympathique, Gus Van Sant se contente d'enchainer les clichés comme on enfile des perles. Les acteurs ne peuvent rien faire, tellement ils donnent une impression d'amateurisme et de dépit. Eux-mêmes ont l'air d'avoir du mal à y croire, ils nous est donc difficile d'y croire pour eux. Grosse déception pour moi, tant pis...

Après l'échec de son psychédélique Even Cowgirls Get the Blues (1995), Gus Van Sant s’est lancé dans la comédie dramatique avec Prête à tout (1995), l’histoire d’une femme en apparence tout ce qu’il y a de plus normale, mais qui en réalité cache un lourd secret, en effet, elle est prête à tout pour parvenir à ses fins, devenir une présentatrice vedette du petit écran.
Ce qui marque en premier lieu ici, c’est le procédé narratif utilisé par le cinéaste. Sous forme d’interviews et de flashbacks, on suit le parcours de divers protagonistes, tous ayant un lien direct ou non avec le personnage principal. Si le casting est très réussi, c’est par ce qu’il réunit autour du film : Nicole Kidman, Matt Dillon, Casey Affleck, Joaquin Phoenix, Dan Hedaya, etc.
Mais pour ce qui est du scénario, on s’ennuie relativement vite, attendant inlassablement qu’une touche d’originalité vienne pimenter le film, manque de bol, ce ne sera pas le cas !
Ce qui est sur, c’est que ce film aura au moins réussi à Nicole Kidman, qui avec son rôle de manipulatrice sainte- nitouche, s’est vue remporter le Golden Globe de la Meilleure actrice en 1996.

Gus Van Sant signait, en 1995, cette satire sur les médias et la médiatisation sans grand intérêt, mettant en scène une Nicole Kidman prête à tout pour son moment de gloire, dans un scénario malheureusement trop linéaire, pas suffisamment accrocheur, et dont le dénouement nous est servi dès les premiers instants ce qui gâche une partie de l'intérêt de cette histoire. De plus, le style adopté, à la manière d'un documentaire avec interviews face caméra, n'apporte pas grand chose et se révèle même très lourd.
Les acteurs semblent un peu livrés à eux-mêmes, à l'image de Joaquin Phoenix dans un de ses premiers rôles, et nous offrent des prestations en demi-teinte, pas aidés par des personnages manquant de consistance.
Enfin, chose plus étonnante, la photographie n'est pas loin d'être mauvaise et donne plus la sensation d'être devant un banal téléfilm, ce qui est très décevant quand on sait de quoi le réalisateur américain est capable.