Avis sur Le Voyage d'Arlo

Il y a 20 ans, un petit nouveau faisait ses débuts dans le monde de l'animation, nommé Pixar qui a su s'imposer avec leur premier long métrage: Toy Story (eh oui, 20 ans déjà^^), premier long métrage entièrement réalisé en image de synthèse, et 20 ans plus tard, pour célébrer cet anniversaire en grande pompe, le studio à la lampe nous offre non pas un mais deux longs métrages. Après le génialissime Vice Versa sorti cet été (un chef d'oeuvre pour ma part), je dois dire que je nourrissais une assez grande impatience pour le Voyage d'Arlo car rappelez vous à l'origine, le film (de son titre original "The good dinosaure") était sensé sortir en juin 2014 mais pour x raisons à été repoussé d'un an et demi ce qui a fait encore plus grandir ma curiosité à propos du projet. Et au final, après l'avoir enfin vu...ben...j'ai bien aimé, mais pas autant que je l'espérais, en fait j'ai même été un peu déçu pour parler franchement.
Bon pour commencer je tiens à dire que le point de départ du film est encore une fois très bon et rien que le synopsis nous prouvait encore une fois l'originalité et la créativité de Pixar (quoique, l'originalité...j'y reviendrais plus tard): "Et si l'astéroïde qui était sensé mettre fin à l'aire des Dinosaures avait raté sa cible (la planète Terre) et que les dinosaures vivait encore de nos jours". Rien que ce pitch m'avait vraiment emballé (même plus que Vice Versa d'ailleurs), mais malheureusement, le film ne tient pas toutes ses promesses selon moi. Personnellement après Vice Versa qui avait réussi à réunifier les fans du studio, je trouve ça dommage car ce film gâche un peu ce "retour en force" du studio. Pour le comparer à d'autres films qui ont divisés les fans comme Rebelle, c'est pas aussi catastrophique que ce dernier (pour qui selon moi Pixar a bêtement gâché le potentiel) car pour Arlo, il n'y a pas tromperie sur la marchandise: on nous vendait le film comme étant un voyage initiatique animé d'une amitié entre un humain et un dinosaure et c'est bien ce que l'on a eu mais malheureusement, pendant le visionnage, ce que je redoutait s'est confirmé, tout le potentiel de ce nouvel univers fort attirant n'a pas été pleinement exploité et l'intrigue est réduite à un résultat trop modeste par rapport aux nombres de possibilités scénaristiques. Je dis ça car l'histoire et l'univers regorgent de choses intéressantes, comme la faune et la flore de l'univers jurassique. On a quelques trucs rigolos notamment le fait d'humaniser les dinosaures, spoiler: le fait qu'Arlo et sa famille tiennent une ferme et qu'ils l'entretiennent eux même en labourant les champs, coupant les arbres et en nourrissant les poulets à leurs façon (genre des coups de queue),
ce qui est d'autant plus drôle car Pixar joue bien sur cette inversion des comportements et des cultures car dans le film, ce sont les animaux qui se comportent comme des hommes et l'homme (Spot), qui se comporte comme un animal, un petit chien de garde sauvage; spoiler: le fait que ce soit lui qui chasse et qui s'occupe de veiller sur la santé d'Arlo en lui cueillant des bais et en le défendant des bêtes sauvages,
en jouant sur cette inversion des codes, le réalisateur, Peter Sohn arrive sans mal à nous faire rire, ce qui l'ambiance de l'aventure sympathiquement drôle et on l'apprécie.
Côté personnage, là c'est moins réussi, le héro, Arlo, spoiler: encore une fois le héro typique qui d'une certaine manière fait honte aux sien et qui veut tout faire pour se faire reconnaître à sa juste valeurs,
sympathique un moment mais à la fin il est un peu saoulant: spoiler: trouillard comme pas possible et maladroit
, ses gaffes, au fur et à mesure deviennent de moins en moins drôle et personnellement j'ai trouvé son évolution un peu mal gérée: spoiler: il enchaîne les gamelles et fuit les petites bestiole jusqu'à sa rencontre avec le trio de T-Rex avec lesquels il va commencer à prendre confiance en lui pour à la fin voler au secours de son ami et le sauver ans trop de problèmes des griffes des ptérodactyles; j'aurais préféré le voir évoluer étape par étape plutôt que son évolution lui tombe limite du ciel
. En ce qui concerne sa famille, ce sont des persos classiques pour ne pas dire clichés que se soit leur position ou leurs traits de caractère: la mère bienveillante, le frère bagarreur, la soeur maligne et le père robuste (qui au passage est un Mufasa 2.0), (à bien y regardé, plusieurs éléments dans le film accentuent cette ressemblance avec Le Roi Lion de Disney). A part le père, les autres membres de la famille sont simplement réduits à un rôle décoratif, la preuve même est spoiler: qu'on ne les reverra pas pendant tout le voyage d'Arlo, dès le débuts ils accomplissent quelque chose leur valant leur empreinte,
c'est un peu dommage qu'ils soient pas plus utiles que ça. Heureusement, il y a quelques personnages qui sauvent le tout, à commencer par la révélation du film: Spot. Lui par contre je l'ai adoré, il est trop chou, à la fois par son caractère sauvage (on a tous les traits d'un Tarzan miniature) et aussi par le fait qu'il ne parle pas mais qu'il se contente de grogner; cette animalité le rend vraiment attachant.
Il y à aussi le trio des T-Rex composé de Butch, Nash et Ramsey, de vrais dures qui sont un peu les idoles d'Arlo dans l'histoire (après son père). D'ailleurs on retrouve à la vf de Butch et Nash 2 perles du doublage Français: Richard Darbois (Buzz l'éclair) et Donald Reignoux (Harold dans Dragons et Christophe dans La reine des neiges); comme toujours excellent, de toute façon peut importe les personnages qu'ils doublent, ils arrivent toujours à leur donner du charisme; donc un bon point pour le casting. Sans oublier les 3 ptérodactyles, les spoiler: "pseudo méchants", car à part kidnapper Spot à la fin ils ont rien fait de bien méchant,
du coup on à encore un exemple de "bêtes" méchant, pas développer et dont le rôle dans l'histoire est réduit au stricte minimum. Visuellement par contre c'est réussi, les paysages Jurassiques sont beaux et les détails du paysages sont mit en valeur (comme par exemple l'eau de la rivière), les couleurs sont belles et rende le tout magique, chaque paysage, sur chaque plan visuel ça sent l'aventure à plein nez et on a qu'une envie c'est d'explorer ce monde et justement par rapport à ça que l'histoire déçoit, trop classique, sans surprise pour ne pas dire prévisible car les péripéties ne sont pas très recherchées, spoiler: (déjà qu'il faut attendre bien 20 minutes avant que le véritable voyage ne commence)
si on regarde l'ensemble, ok ça rend bien mais si on découpe péripétie par péripétie, il y a trop de longueurs inutiles et de "vides" qui gâche un peu l'hélant de l'intrigue, par exemple ce fameux moment ou: spoiler: Spot et Arlo mangent des bais pourries et se mettent à délirer, ce qui au passage m'a beaucoup rappelé Dumbo, le moment ou il boit de la bière par inadvertance et se met à voir des éléphants roses de partout
. En fait, Le voyage d'Arlo est un film d'animation qui "rassemble" plusieurs ingrédients de films d'animations plus connut comme: Dinosaure de Disney sorti en 2000 (tient donc des dinosaures....c'est original...hum^^), L'Age de glace (en plus le 3 met justement en scène des dinosaures^^), les Croods (l'exode d'une famille préhistorique, un certain air de ressemblance avec la petite dernière, Sandy, qui se comporte comme un chien de garde^^) et d'autres, du coup comme je l'ai dit plus haut, peut on parler d'originalité ? eh ben non, personnellement même si le pitch de départ est très bon, pas mal de trucs sont déjà vu. Malgré tout, le film a du bon par rapport aux bons sentiments qu'il diffuse surtout la morale: il faut vaincre ses peurs pour aller de l'avant, et puis le film n'est pas non plus dénué d'émotion, l'amitié entre le petit homme (coucou Mowgli^^) et le dinosaure est poignante, surtout à la fin ou spoiler: après avoir sauvé Spot de la noyade, Arlo et lui se remettent en route pour la ferme d'Arlo lorsque ces derniers découvrent un petit groupe d'humains, qu'Arlo va pousser Spot à les rejoindre et qu'ainsi Spot retrouve une famille, la séparation entre les 2 est extrêmement émouvante (je vous cache pas que j'avais une larme au coin de l'oeil). Ce final m'a beaucoup rappelé celui du premier l'Age de glace lorsque Sid et les autres redonnent le bébé à son clan
.
Donc pour conclure (enfin^^) sur le Voyage d'Arlo, c'est un Pixar qui reste bon malgré de très nombreux défaut, une déception légère pour ma part car j'ai comme pour Rebelle ce sentiment que ça aurait pu être beaucoup mieux. Un des moins bon Pixar selon moi. 3,5/5
PS: le petit cour métrage au début était également sympa.

Des hauts et des bas dans ce film. Pas assez de personnages secondaires, un voyage initiatique un peu long, des situations redondantes (la tempête, la pluie, les orages), une famille dino pas très charismatique. Par contre, des humains "canidés" marrants, la notion de famille, de dépassement de soi et des paysages vraiment magnifiques photo-réalistes. Ajoutons que ça fait plaisir de voir enfin des Vélociraptors avec des plumes, ce qui est attesté depuis un sacré paquet de temps, environ 20 ans. Bref un ensemble de chaud et froid qui a plu à mes enfants mais qui ne restera pas je pense comme un must pour eux. Un Pixar moyen.

L’idée de base est très originale : Et si les dinosaures avaient survécu et la comète ne s’était pas écrasé sur Terre ?! Pourtant elle rejoint très vite un scénario déjà vu … Il y a quand même de bonnes choses loin de moi l’idée de le critiquer, déjà niveau technique on peut dire qu’il est excellent, les personnages sont attachants et il y a de bons moments marrants avec de l’originalité. Les animaux (ici les dinosaures) ont changé leur place avec les humains : Arlo et sa famille vivent dans une ferme et cultivent le maïs c’est assez marrant à voir. Et puis Spot, le petit garçon, lui, a plus les attitudes d’un chien que d’un humain et du coup il y a des scènes bien marrantes. Le film passe assez vite et a un rythme assez soutenu pour ne pas s’ennuyer. Il y a quelques scènes tristes mais pas non plus à nous faire verser une larme et la fin reste assez prévisible.

Les deux personnages sont assez opposés l’un de l’autre. En effet, Arlo est chétif, peureux et n’a aucune confiance en lui, Spot, lui, est sauvage, fonceur, loyal et n’a peur de rien. Et pourtant, Spot se dévoue pour Arlo, il a trouvé une compagnie qui, au début, ne voulait pas de lui et saura s’attacher à lui. J’adore Spot il a une bonne tête et son attitude est assez tordante. Ils font des rencontres assez inattendues au cours de leur voyage, je pense surtout aux T-Rex qui sont d’ailleurs assez marrants. Je trouve quand même que cela manque d’humour ou un petit quelque chose en plus pour aimer plus le scénario qui reste assez plat malheureusement.

Mais c’est plus techniquement que j’ai été bluffée surtout à cause du photo réalisme mélangé avec l’animation. On a totalement l’impression de voir de vraies images sous les yeux tellement c’est bien fait. La partie qui m’a marqué le plus c’est surtout l’eau, jamais je n’ai vu l’eau aussi bien faite dans un film d’animation. En effet, la scène où Arlo se retrouve dans l’eau, on ne voit aucun défaut, tout est d’une fluidité hallucinante et on a vraiment l’impression qu’il est dans l’eau et que ce n’est pas un personnage en 3D. Tous les décors sont sublimes on ne sait pas où donner de la tête tellement c’est beau et on notera encore un très haut niveau technique au moment du troupeau dans les hautes herbes animées par le vent ainsi que les nuages. Le mélange entre ces scènes photo réalistes et animées se marient à merveille et on ne peut qu’applaudir le travail qui a été fait.

En résumé, Le Voyage d’Arlo est sympathique avec son histoire bon enfant et ses personnages attachants mais il saura séduire surtout les enfants. On retrouve plus l’esprit d’un Disney que d’un Pixar. Techniquement il ravira les adultes car l’on peut dire que les studios ne se sont pas ratés, il est très beau ! C’est juste dommage que le scénario ne soit pas plus original malgré une histoire de base qui commençait bien car personne ne peut le nier cela fait très Le Roi Lion dans le concept entre la mort du père d’Arlo et son voyage « accompagné ».

Le Voyage d'Arlo : Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu un aussi beau et émouvant Disney/Pixar. C’est une grosse surprise car je ne m’y attendais pas. Cette nouvelle perle est à la hauteur du grand classique Disney : Le Roi Lion, non vraiment, l’histoire ma un peut fait pensé a celle-ci, avec ce tragédie qu’arrive à la famille, et cette aventure qui vont endurer. Car oui, encore une chose surprenante, j’ai trouvé ce dessin animé dramatique, très sombre et mature, loin des films de princesses qu'on a l’habitude de voir. Je crois que c’est un des plus mature et tragique car il va en arrivé des choses dures au personnage principale, il va en bavé mais c’est ce qui fait qu'on est s’y impliqué avec lui, on est dans l’aventure du début jusqu'à le fin et c’est pour ça qu'on s’attache, car l’émotion est la. Et ça aussi grâce aux grands combats et aux valeurs qui dévoile ce dessin animé : la famille, l’amitié, le courage, la peur… et ils sont très joliment présentés, avec beaucoup de grâces et sincérités ce qui donne des scènes d’émotion très intenses et très forts. Car, pour la petite histoire, c’est un petit « Dinosaur » qui va être séparé de sa famille et qui va devoir la retrouver mais aussi apprendre le courage car il a toujours était petit, dévalorisé… mais cette aventure va le faire grandir et il va rencontrer un ami, un vrai : un humain. Et c’est un peu bizarre cette situation car on sait que chez les Disney/Pixar, c’est les animaux qui savent parler… et la, l’humain ne parle pas, la famille dino fait tout comme un humain, il a un ferme, il cultive… on dirait que les rôles sont inversés mais bon, ça gêne pas plus que ça car leur complicité est juste sublime. Et pour finir, un des points les plus importants de cette œuvre: l’animation, la encore, ils montent d’un cran car elle est juste sublime, c’est même un des plus beaux films d’animation. La mise en scène avec les magnifiques plans sur la nature et tout : juste whouaa, c’est un pur plaisir que d’admiré ça, quel prouesse l’animation, quasi réaliste, avec la tempête, l'eau... Donc voila, entre rire et émotion, ce film vous ferra passe un grand moment car l’aventure l’ai tout autant : un coup de cœur, chapeau car Disney/Pixar me surprend encore.

Je mets rarement une telle note à un film...
Je n'avais pas vu la bande annonce, j'ai vu les jouets tirés du film en vente dans les magasins...
Je me suis dit "bah ça occupera un peu de mon temps"
Mouais... Ca se regarde... Oh c'est rigolo ça
Oh c'est triste, ça... Oh je me mets à pleurer à ce moment-là...
C'est touchant...
Je ne suis pas très doué pour les critiques de film, je sais bien mais je vous invite à aller voir ce petit bijou ! Prenez un mouchoir au cas où, si vous êtes sensible... Ca fait du bien de se lâcher...
Et... allez le voir au cinéma !

Le voyage d'Arlo cible un jeune public, à partir de 3 ans.
Ce film est un pur ravissement, émotion, tendresse, amour, amitié, et humour pour les plus jeunes (sans second degré pour les plus grands). Alors oui, le scénario est convenu et contient les ingrédients très souvent vus, à savoir, la différence, la perte d'un être cher, l'accomplissement de soi, et l'apprentissage de la vie.
Mais qu'importe Arlo va faire son voyage initiatique sous nos yeux attendris avec le jeune Spot, son nouvel ami, un humain à l'état sauvage sans parole, à l'instar de Arlo qui lui s'exprime correctement et intelligemment.
Le voyage d'Arlo est un très joli film d'animation avec tous les ingrédients pour nous attendrir. Pas aussi subtil que La Haut ou Le monde de Nemo mais cible parfaitement son public. Quant aux adultes, si ils ne s'émerveillent pas du spectacle sur écran, ils pourront toujours s'émerveiller du spectacle dans la salle.

Comme il est stipulé dans la critique concernant Vice-Versa, Pixar nous revient en cette année 2015 après un an d’absence et plusieurs projets d’errance commerciale (hormis un excellent Toy Story 3) non pas avec un long-métrage mais deux. Et donc, après le succès incontestable des émotions, le studio s’attaque cette fois-ci aux dinosaures avec Le voyage d’Arlo (The Good Dinosaur en VO), un projet de longue date étant donné qu’il était prévu pour 2013. Une production bien laborieuse (dont le départ du réalisateur Bob Peterson) ayant touché ce film d’animation dit original (n’étant ni une suite ni un prequel) nous a cependant fait douter sur le rendu final. Le jour J est enfin arrivé, l’occasion de voir si nous tenons-là le digne successeur de Vice-Versa et des autres chefs-d’œuvre de Pixar.

La première chose qui frappe dès le visionnage de ce long-métrage, qui se remarquait déjà avec les diverses bandes-annonces, c’est son visuel. N’allons pas par quatre chemin, il s’agit-là du plus beau film d’animation qui m’ait été donné de voir depuis Toy Story premier du nom, alors qu’il existait déjà certains prétendants au titre au fil des années (Happy Feet, Le Royaume de Ga’Hoole…). À part de sympathiques personnages animés avec beaucoup de savoir-faire soit dit en passant, les décors du Voyage d’Arlo sont d’une beauté renversante. Il faut entendre par là que c’est derniers sont d’un réalisme visuel à toute épreuve, nous faisons presque croire à une réalisation similaire à celle de Dinosaure : des personnages en images de synthèse ajoutés à de véritables paysages filmés avec une caméra. Bien entendu, ce n’est pas le cas ici, ce qui ne fait que renforcer le photoréalisme de l’œuvre : la surface de l’eau, les arbres dansant dans le vent, les montagnes lointaines, les galets, l’herbe… tout semble crédible à nos yeux !

Et c’est malheureusement la seule chose à retenir de ce Voyage d’Arlo (son animation), le film n’ayant concrètement rien d’autre à nous mettre sous la dent. Et c’est d’autant plus navrant de la part d’un studio qui ne marche que par la créativité, ayant pourtant fait son grand retour avec Vice-Versa, d’enchaîner avec un film aussi simple et paresseux que celui-ci. Un douloureux constat qui se remarque avec le scénario, ce dernier reprenant bêtement celui du Monde de Nemo et ce sur bien des points : au lieu d’avoir un poisson devant parcourir un monde qu’il ne connait pas et affronter ses peurs (l’océan) afin de retrouver quelque chose (son fils) tout en faisant des rencontres en chemin, nous avons un dinosaure devant parcourir un monde qu’il ne connait pas et affronter ses peurs ( spoiler: l’orage, la disparition de son père
) afin de retrouver quelque chose ( spoiler: sa famille, son chez-soi
) tout en faisant des rencontres en chemin. Et si cela ne parvient pas à vous convaincre, arrêtez-vous sur des personnages à la similarité des plus douteuses : spoiler: à la place de gentils requins, nous avons de gentils T-Rex, avec Richard Darbois au doublage français dans les deux films.


Un script faisant preuve de fainéantise qui n’assume même pas ses partis pris. Que ce soit une ambiance western inattendue ( spoiler: musique country, des T-Rex cowboys,
des codes propres au genre…) ne parvenant jamais à se mettre pleinement en avant ou bien un concept initial alléchant (« et si les dinosaures n’avaient pas disparus ? ») ne servant que de prétexte à la rencontre entre un dinosaure et un être humain. Alors que nous étions en droit d’attendre à un brin de folie et d’inventivité (quitte à avoir une version enfantine de La Planète des Singes mais avec des sauriens préhistoriques) comme l’avait fait Nemo, nous avons juste une aventure banale durant laquelle les personnages principaux ne font que des rencontres pour le moins anecdotiques ( spoiler: celle avec le Collectionneur ne sert strictement à rien
), tout en se montrant avare vis-à-vis de son concept ( spoiler: des Apatosaures fermiers, des T-Rex gardant du bétail et un bestiaire animalier rachitique
).

Mails il ne faut pas lui jeter la pierre : Le voyage d’Arlo reste une aventure très plaisante à suivre. Alors oui, cela manque cruellement de poésie et d’émotions fortes comparé aux autres films Pixar, se rapprochant pour le coup bien plus d’un DreamWorks. Cependant, l’ensemble comporte bien assez de situations et de personnages drôles mais surtout matures pour se montrer touchant au point de vous faire verser quelques larmes (et j’en suis témoin !). Et même si le film ne marquera pas les esprits, il saura vous émouvoir le temps de quelques séquences traitant de sujets complexes pour les plus petits, tels que le deuil et la confiance (en soi et envers les autres), et universels pour le public dans son intégralité (dont l’amitié et le surpassement de ses peurs). Ce qui en fait une aventure qui ne soit pas vide de sens, ce qui place Le Voyage d’Arlo bien au-dessus des titres commerciaux de Pixar (Cars 2 et Monstres Academy en tête).

Loin d’être une œuvre « pixarienne » faisant honneur à Vice-Versa car manquant de magie et de créativité, Le Voyage d’Arlo restera comme le plus beau film d’animation, visuellement parlant, qui puisse exister à ce jour. Dans tous les cas, il ne s’agit que d’une sympathique aventure ne sortant jamais des sentiers battus mais qui arrive tout de même à nous toucher à défaut de nous émerveiller. Une bien belle déception donc, sans être pour autant être un mauvais film d’animation.

Un film d’animation qui, en partant d’un postulat inédit, propose de nous conter la belle histoire d’amitié entre Arlo, un jeune diplodocus, et Spot, un petit garçon. Comme pour la plupart des Pixar, la réalisation parvient à nous captiver dès le départ. Les graphismes sont superbes autant dans leur précision que dans leur réalisme. Le voyage initiatique de ce dinosaure nous amuse, nous touche, nous émeut. Très beau !

un bon Pixar malgré un certain manque d'originalité.
mais ce petit dinosaure est si attachant et ses rencontres si belles
et surtout une animation à couper le souffle que tout le mauvais on ne le voit pas.
par contre je vous conseille la 3D qui apporte un plus indéniable pour la vision.
l'eau parait si pure et si cristalline qu'elle donne envie de se baigner!!!!

Le Voyage D’Arlo est un très bon et beau film. Pour les 20 ans du studio Pixar et oui cela ne nous rajeunit pas, cette année ce n’est pas un mais deux films qui sortent pour notre plus grand bonheur. Tout au long de ces années le studio tout de même assez prolifique a su apporter des univers riches et originaux, ainsi que des suites parfois bonnes, parfois excellentes.
On remet donc le couvert cette année pour encore une fois un nouvel univers inédit pour ce 16ème long métrage d’animation du studio mais aussi le 115ème film d’animation Disney issue de la collection numérotée officielle française qui a commencer par le chef d’œuvre Blanche-Neige Et Les Sept Nains.
Personnellement, j’ai pris beaucoup de plaisir une fois encore devant ce très beau film d’animation, qui bien que pour moi je trouve que ça reste dans une lignée un peu plus enfantine comme avec Vice-Versa le seul du studio par lequel j’ai le moins accrocher. Le studio ici lâche sa double lecture traditionnelle, ce qui est un poil dommage, et c’est là que l’on ne retrouve pas vraiment le Pixar habituel. Mon ressenti personnel était que l’on se retranche plus vers un Disney qu’un Pixar, m’enfin les deux sont liés (Disney-Pixar), donc on n’est pas totalement perdu. Je trouve que même si l’on retrouve des thèmes forts chers à Pixar comme l’amitié et la famille, c’est un film du studio un peu à part personnellement, qui se démarque beaucoup des autres et qui se rapproche plus d’un Disney classique (désolé de me répéter ^^) surtout que parfois l’on ressent du déjà vu et du repompage notamment assez flagrant du Roi Lion.
Hormis ça, et bien c’est du très bon une fois encore. Un voyage et périple initiatique d’une grande beauté car soyons d’accord, ce n’est pas sur le scénario ce coup-ci que l’originalité sera de mise. Ça reste tout de même une très belle histoire, parfois poignante et qui dégage des émotions avec des personnages qui m’ont tous plu. Mais c’est sur le plan visuel que le film en est limite un chef d’œuvre car esthétiquement on se croirait dans un vrai film avec des décors naturels, c’est bluffant et somptueux.
La bande son elle, est absolument magnifique pour ça, elle nous transporte au sein de ce voyage, donne un cachet supplémentaire, une âme secondaire et un pan visuel encore plus beau qu’il ne l’est déjà.
Arlo nous entraîne avec lui dans son voyage, laissez-vous donc tenter et transporter, car c’est pour moi une très belle réussite, un des meilleurs films d’animations sur le plan esthétique et visuel.
Ma note : 8/10 !

C’est une surprise, une très belle et grande surprise. Comme Ratatouille ou Rebelle avant lui, Le Voyage d’Arlo a connu de grosses galères de tournage. Licenciement, remaniement du scénario, problèmes de calendriers et changement de réalisateur ont provoqué le semi désintérêt du dernier Pixar. Sorti cinq mois après le mastodonte Vice-Versa, le récit de ce jeune dinosaure devant faire ses armes face à une nature implacable est pourtant une nouvelle et superbe réussite des studios.

La première scène est trompeuse. Tandis que des dinosaures broutent gentiment de l’herbe, une météorite s’approche de la planète Terre pour finir… par passer à côté. Léger et ironique, ce détournement amusant de l’histoire ne sera pas le fil conducteur du Voyage d’Arlo. Étonnamment, c’est certainement le film le plus mélancolique de Pixar (exception faite de l’introduction de Là-haut, indépassable). Suite à une tragédie, le petit Arlo doit combattre ses propres peurs et entreprendre un récit initiatique parsemé d’embûches. Jusqu’ici, rien de transcendant. Sauf que.

Contrairement à de nombreuses autres œuvres avant lui (classiques Disney notamment), ce long-métrage d’animation ne nous présente pas un voyage avec une multitude de quêtes et autres péripéties. Non cette fois-ci, Pixar fait simple en resserrant son récit à l’essentiel, et ça fait un bien fou. Les créateurs mettent de côté toutes leurs idées de génie pour faire parler les sentiments, la pudeur et l’intérieur de leur personnage. Dans une nature animée qui n’a jamais été aussi léchée, la morale de Pixar est aussi douce que réaliste. Arlo n’arrête pas de chuter et se faire mal. Mais « pourquoi tombons-nous ? » demandait Thomas Wayne à son fils Bruce. « Pour mieux apprendre à nous relever » lui soufflait-il. Le petit Bruce est alors devenu Batman. Quant au jeune Arlo, inutile de se métamorphoser en super-héros pour vaincre ses peurs. Celles-ci persisteront toujours.

Malgré une histoire très « traditionnelle » et moins recherchée que « Vice-Versa », le film fonctionne à merveille et on ne peut être qu'attendri face à l'amitié reliant Spot à Arlo. Le scénario n'a pas de temps mort, on suit les péripéties de ces deux compères qui vont traverser vents et montagnes pour retrouver la maison et la famille d'Arlo, armés d'un grand courage.
L'animation est simpliste mais jolie, on rigole, on pleure, on est touché, bref une très belle aventure Pixar.

un "petit" pixar (peut être est un oxymore).....Comme l'a très bien analysé un internaute, il y a des longueurs bien inutiles (les histoires d'empreintes, de moisson) au début du film et le film met bien 40 minutes à devenir intéressant....On notera aussi la pauvreté des seconds rôles, ils n'apparaissent qu'au bout de 45 minutes et ne sont pas nombreux......Ce sont les sournois ptérodactyles et les T Rex qui eux sont vraiment réussis avec une belle idée de scénario les concernant.....Pour le reste le film est un récit initiatique (comment devenir adulte ? Fallait il les empreintes pour cela ?) et ne propose pas beaucoup de nouveautés ni d'inspiration, l'anthropomorphisme naïf des dinosaures étant décevant....Bon ce sont des critiques d'adultes, mais le film sera je pense fort intéressant pour des enfants de 6 à 12 ans...C'est peut être ce qu'il faut en attendre.....

Moins adulte et ambitieux que le remarquable « Vice-Versa », « Le Voyage d'Arlo » vaut toutefois mieux que sa réputation un peu faiblarde. Même si l'animation pêche parfois légèrement, notamment en ce qui concerne le héros, il est plaisant parfois de revenir à un parfum d'aventure, de récit initiatique, qui, sans éviter tous les écueils, restent capables de nous offrir de beaux moments, avec ce qu'il faut d'émotion et de rencontres pour que cela fonctionne un minimum. Cela est dû à la qualité des paysages, majestueux, mais aussi à la qualité des personnages croisés, nous offrant une vision un peu moins manichéenne des différentes espèces de dinosaures, de l'attachante famille de spoiler: tyrannosaures
(sans doute le meilleur passage du film) aux spoiler: ptérodactyles, fourbes et cruels
, nous offrant même une scène d'une rare crudité, pour le moins inattendu dans une telle production. Après, rien d'exceptionnel dans le discours ou la morale, l'œuvre restant (trop) régulièrement en mode mineur dans ses ambitions, mais alors que je n'attendais pas grand-chose de ce dernier Pixar, j'ai en définitive été charmé, touchant prolongement d'une jolie idée de départ qu'est la rencontre entre un humain et un dino dans un monde où la fameuse météorite aurait raté la Terre : bonne surprise, donc.

Après l'odyssée subjective pétillante d'Inside Out, Pixar nous gâte cette année avec The Good Dinosaur, qui a l'écrin d'un nouveau classique de l'animation. Partant d'un pitch de génie où les dinosaures auraient échappé à leur extinction, les studios en ressortent un récit initiatique classique et universel, à l'essence aussi limpide et pur que l'eau de roche : sauter sur la vague du trauma et vivre son aventure. L'amitié naissante entre un jeune dinosaure et un petit cro-mignon fourmille de transcendances en sous-texte : la tolérance, le pardon, l'indépendance, la famille, le deuil, jusqu'à un regard acerbe sur les dérives sectaires, vautours survolant de leur ombre les plus faibles. On aurait espéré en conséquence le travail musical des frères Danna plus mémorable, mais cet animé conserve une beauté plastique parfois saisissante, brillant de mille décors fabuleux. The Good Dinosaur caresse les codes Disney en toute humilité, petite pépite où le sommet des émotions sait se reposer non pas sur les dialogues mais sur un jeu de regards humides et un simple signe bouleversant.