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Julien D
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3,0
Publiée le 25 mai 2014
Seconde réalisation pour Tommy Lee Jones qui reste, neuf ans après Trois enterrements dans le domaine du western. De par sa facture académique dans ce genre ultra-balisé mais aussi son casting féminin, The homesman pourrait sembler être signé par Clint Eastwood puisque Hilary Swank et Meryl Streep ont été à la base du succès de, respectivement, Million dollar baby et Sur la route de Madison. Difficile d’y voir une coïncidence mais bien une tentative de suivre les pas de celui avec qui il a partagé l’affiche de Space cowboys. Si la mise en scène est très conventionnelle, c’est dans sa façon de traiter de la condition féminine dans l’Ouest sauvage que le scénario offre au film un souffle novateur. A côté du sempiternel personnage du cowboy bourru interprété par le réalisateur, l’opposition faite entre l’héroïne, une fille tenace que le célibat a endurcie, et les trois femmes ayant perdu la raison qu’elle doit escorter parvient en effet à interroger sur la place que pouvait avoir les compagnes des colons lors de leur conquête du Nouveau monde.
un très beau film qui malgré quelques lenteurs vaut le coup: un scénario bien écrit et magnifiquement filmé dans des paysages arides à couper le souffle; l'histoire est émouvante et servie par un excellent duo d'acteurs que sont Hillary Swank et Tommy Lee Jones.
Un beau film , dans la catégorie des western , genre cinématographique plutôt rare de nos jours . Un bel hommage aux femmes qui sont parties à la conquête de l'ouest souvent avec leur mari . Hilary Zwank est méconnaissable dans ce beau rôle de femme forte mais aux pieds d'argile . Il manque tout de même un certain souffle épique pour en faire un film majeur , notamment en matière de bande son cruellement absente, surtout pour un western .
On a sans doute là une bien belle performance d'acteurs et une histoire originale et intéressante, avec des personnages très contrastés, mais malheureusement en 2h le film n'arrive pas à éviter les longueurs.
Il y avait bien longtemps que je n'avais vu pareil film. C'est une véritable expérience de cinéma dont on ne ressort pas indifférent. Si on laisse de côté l'interprétation qui est magistrale (Hillary Swank sublime, Tmmy Lee Jones habité, tous les seconds rôles très bons et Merryl Streep qui apparaît 5 minutes et qui irradie la scène en question), si on passe sur la photo superbe, si on oublie la mise en scène habile et élégante, le scénario bien ficelé, au delà de tout cela, ce film est dérangeant mais beau, humain, rédempteur. A voir de toute urgence et sur grand écran.
Il y a quelque chose d'audacieux dans ce western aux plaines arides qui semblent s'étendre jusqu'à l'infini - à la fois la fascination de l'aventure et de la liberté, et l'angoisse agoraphobique des grands espaces. J'ai toutefois eu le sentiment que "The Homesman" perdait une partie de son âme en route - spoiler: plus précisément, au moment du suicide de Miss Cuddy, auquel j'ai eu beaucoup de mal à croire, tant ce personnage semble investie par sa mission, déterminée à affronter et surmonter tous les obstacles, bref tout l'inverse d'une dépressive suicidaire . Mais peut-être est-ce que je me laisse trop influencer par mes propres préjugés ?
Le far-west..Un couple dépareillé doit accompagner 3 femmes de fermiers devenues folles à travers l’Amérique profonde. Le sujet de la folie n'est pas traité plus que ca, le véritable sujet est la relation entre Hillary Swank et Tommy lee Jones, qui me rappelle fortement "African Queen" de Huston,. Du bon cinéma à l'ancienne, deux acteurs très crédibles, un western à l'américaine avec quelques éléments de réflexion sociale. Tommy Lee Jones confirme qu'il est un honnête artisan à la réalisation;
Après le magnifique “3 enterrements”, Tommy Lee Jones nous entraîne dans un nouveau western-road-movie autour des thèmes de la responsabilité morale et de la rédemption. Au point de retrouver dans sa dernière partie le même personnage de vieux baroudeur soudain chargé d’une mission rédemptrice vis-à-vis d’un(e) mort(e). Pourquoi donc cela ne marche-t-il pas cette fois-ci ? On sent bien les intentions, pourtant rien ne prend vraiment : l’idée du « convoi de folles » est très forte mais mal amenée (les flashbacks explicatifs, l’improbable concentration des cas de folie dans un minuscule hameau, le traitement caricatural des trois femmes), le personnage de Hilary Swank est assez improbable, celui de Lee Jones trop attendu. Et, surtout, les promesses du voyage ne sont pas tenues : rien de très fort ne se passe entre les personnages et la dimension existentielle du voyage reste à peine esquissée. Malgré une très belle direction artistique et un réalisme brutal parfois saisissant, « The Homesman » ne convainc pas.
Un western ? Pas seulement. Un road trip désenchanté ? Un peu plus que cela. Le deuxième long-métrage de Tommy Lee Jones en tant que réalisateur, neuf ans après Trois enterrements, entend s’exonérer des figures imposées par les genres auxquels il s’attaque. Premier parti pris, une histoire reposant avant tout sur les épaules d’une femme, quasiment aussi sauvage et rustre que les mâles environnant. S’y ajoute une superbe photographie du grand Ouest Américain, aux allures davantage poétiques qu’hostiles. Enfin, son récit comporte au final peu de scènes de bagarres ou fusillades, bien que celles-ci marquent durablement l’esprit. Nul besoin d’être rodé ou adepte des saloons et épopées chevaleresques pour apprécier cette œuvre courageuse, éloignée des standards mainstream sans verser dans le lymphatisme cher à un certain cinéma indépendant. Parfois lente, jamais ennuyeuse, la route est traversée de moments d’éclats et de tendresse. Si les émotions sont bien là, elles ne versent jamais dans le pathos, y compris lorsqu’il s’agit d’une mort soudaine ou d’une vengeance guerrière. Le message humaniste s’impose de bout en bout, à l’image de cette danse des pistoleros en forme de chant du cygne.
Film étrange, présenté comme un western, voir un western féministe !!! à tort à mon sens , plutôt un road movie en carriole tirée par des chevaux, film prenant, qui nous porte pendant un peu plus de deux heures à travers les immenses espaces de l'ouest américain, remarquablement maitrisés par Tommy Lee Jones. les brefs flash-back ne permettent pas toujours de saisir le passé des personnages, notamment pour les trois femmes ayant perdu la raison qui se ressemblent toutes les trois. C'est un peu une suite d'allégories...une marche vers la rédemption pour ce vieil ancien militaire...une plongée vers la folie pour cette femme à la fois rigide et borderline dans son obsession de trouver un mari...un peu surréaliste cette arrivée dans cet hôtel perdu au milieu de nulle part, où des aventuriers en redingotes attendent d'hypothétiques investisseurs...film ample et sensible au travers des grands espaces ...La mise en scène est splendide, avec des actrices formidables dans trois rôles de folles, incapables de prononcer un mot, (Grace Gummer, Miranda Otto, Sonja Richter) ; une pionnière solitaire, forte et indépendante (Hilary Swank), ainsi qu'un Tommy Lee Jones madré et buriné mais pouvant être grave en "rapatrieur" bienveillant.
Que dire....j'y suis allée pour la renommé des acteurs, mais un ennui total, ben c'est simple je ne pourrais pas vous dire la fin du film, vu que j'me suis barrée à la moitié du film! bien pour se bécoter avec son chéri ou pour dormir lol
Ce film est présenté au festival de cannes ? Tout débute pourtant avec un bon casting... Mais l'ennui s'installe rapidement. Malgré la morale que le scénariste veut apporter, je n'ai pas accrocher durant tout le film. Il reste très spécial.