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    Revenge
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    2,7
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    benoitG80
    benoitG80

    3 313 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2018
    « Revenge », un thriller choc teinté de rouge sang, que l’on suivra à la trace, comme le Petit Poucet le faisait avec ses cailloux...
    Quel film incroyable !!!
    Quelle façon de montrer les moindres détails, jusqu’à nous plonger dans une bouche qui dévore de la guimauve, ou nous noyer dans une très vilaine plaie sanguinolente !
    La cinéaste Coralie Fargeat ne s’encombre pas d’à peu près, quitte à dépasser les incohérences pour nous immerger dans un cauchemar où une maîtresse aguicheuse se transformera en vengeresse pugnace, à la limite d’un humanoïde capable de renaître de ses cendres !
    L’actrice Matilda Lutz est saisissante dans sa métamorphose...
    Au niveau du style, de la mise en scène, on se retrouve parfois dans une sorte d’expérience sonore et visuelle hallucinante, qui passe d’un très gros plan magnifique sur une pomme oxydée parcourue par un insecte, au grain d’une peau suintante et carbonisée, en passant par des images époustouflantes d’un désert suffoquant, le tout quelquefois avec une bande son étrange à la musique psychédélique.
    L’aspect violent et gore est parmi ces particularités visuelles, presque bizarre et décalé, et pour nous le faire ressentir, rien ne nous est épargné comme si la cinéaste en faisait sa marque de fabrique !
    Chacun de ces trois riches hommes d’affaire aura droit à son chapitre, de manière bien différente, et autant s’accrocher car ça promet dans la manière où tout est conté et... décrit dans la précision !
    Dans ce décor âpre et sec à la lumière crue, la belle maison contemporaine, genre de « Case Study House » californienne vaut aussi le coup d’œil, et s’y déplacer est un véritable plaisir des yeux, jusqu’à un certain point il est vrai !
    On ressort de ce thriller plutôt horrifique, un drôle de goût dans la bouche, l’esprit un peu barbouillé d’autant plus qu’on ne s’y était pas du tout préparé...
    À découvrir sans doute, mais à ses risques et périls, et donc à conseiller mais sans aucun engagement, ou responsabilité aucune !
    Surprenant, secouant, dégoulinant, mais en même temps très esthétique, puissant et différent vraiment !
    Marc T.
    Marc T.

    238 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 avril 2021
    Une petite bombe ce Revenge ! Franchement, pour un premier film, et français en plus, j'ai été scotché par la qualité de la réalisation, de la photo, de la colorimétrie et de la musique. On peut critiquer tant qu'on veut les invraisemblances mais c'est voulu dès le départ ! Si vous partez du postulat que l’héroïne s'en sort après un magnifique spoiler: empalement
    , alors le reste ne doit pas trop vous poser de problème à priori. C'est rempli de métaphores en plus, les chasseurs se retrouvent chassés, la belle (superbe Matilda Lutz) devient la bête, etc. Inutile d'aller chercher la petite bête alors que le spectacle est là et d'une grande qualité visuel. Les invraisemblances me dérangent fortement dans un thriller sérieux par exemple, là oui je cherche la petite bête aussi. Ici, rien ne m'a dérangé (sauf certains gros plans vraiment gores quoi que maîtrisés) car on sait dès la "renaissance" de l’héroïne que ça va partir en cacahuètes 4.5/5 pour avoir osé réaliser ce genre de film "sanglant" (dans tous les sens du terme) pour un premier film.
    AZZZO
    AZZZO

    266 abonnés 728 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2018
    Pas de scenar, pas vraiment de dialogues ni de jeux d'acteurs mais une incroyable expérience esthétique. Coralie Fargeat manie la caméra avec une virtuosité prometteuse. Ses gros plans sont fantastiques et l'atmosphère sonore est fascinante. Sans oublier ce message essentiel : "les femmes, faut toujours que vous fassiez des histoires...". Atypique !
    Bakou.Kai
    Bakou.Kai

    2 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 mai 2018
    N'y allons pas par quatre chemins.
    Ce film n'a pas la moindre qualité. Le scénario est lamentablement dépourvu d'intérêt. Les acteurs sont fade et sans talents.

    Mais là ou le film pêche le plus, c'est sur l'incohérence d'ensemble. La réalisatrice se fout littéralement du spectateur et s'autorise les facéties les plus ridicules: spoiler: Viol de l'héroïne, mais son compagnon, le mâle Alpha du groupe, s'en balance. Les personnages ont une volonté manifeste de mourir, en partant régulièrement dans le désert, sans chaussures par exemple, ou en les enlevant quand ils en ont. L'héroïne s'offre une chute de 15 m avec empalement (9/10 a concours de plongeon des JO) mais se remets super bien, façon wolverine, au bout de quelques heures de méditation. Elle se remets tellement bien qu'elle est même éprise d'une envie de barbecue et se libère de son pieux en y mettant le feu (non mais sérieusement................). Elle perds environ 200 litres de sang pour garder les vilains sur sa trace. L'un des vilains, (ils sont trois, mais leur vacuité est sidérante, comme celle de l'ensemble du cast finalement) parle enfin pour la première fois après 45 minutes de film. Après une bonne journée de trotte avec son pieu dans la bide, l'héroïne s'opère en speed se cautérise et achève une régénération à rendre deadpool jaloux. Elle est vraisemblablement invertébrée et dépourvue d'organes dans son abdomen si l'on en juge par la taille du pieu, sans évoquer qu'il lui reste environ 40 litres de sang pour garantir l'aspect gore de la chirurgie. Mais ça n'est pas tout... car tout ce qui aurait pu être une bonne idée est massacré à la mise en scène. Résultat, l'héroïne en trottant rattrape une Jeep. Elle utilise un fusil à pompe comme fusil de précision (avec lunette de visée s'il vous plait !), devient aveugle quand il s'agit de chasser les vilains histoire de leur laisser une chance à chacun de s'échapper là ou il n'y a pas d’échappatoires. Tends des pièges improbables avec 3 bouts de verre issus d'une lampe torche pour une vilain, on l'a vu, assez bête pour préférez courir pieds nus sur les cailloux. On assiste au pire garrot de l'histoire de l'humanité, sur l'épaule/clavicule (je suis surpris qu'il ne se le soit pas fait autour du cou). Le pire garrot de l'humanité s'avère être également le plus efficace qui soit car l'homme en question cesse immédiatement de laisser des traces de sang. Il faut dire qu'après 25 litres, il doit commencer à être un peu light de ce côté. Le méchant oublie bien entendu qu'il a été blessé dans les secondes qui suivent. Son arme devient d'ailleurs une arme à répétition parce que c'était plus commode que le coup par coup. Quoi d'autre ? Une jeep lancée pleine bourre sur une petite route de montagne s'arrête toute seule en 20m parce qu'on a pas la budget pour la foutre en l'air... L'apogée du risible est atteins sur la scène finale, lorsque le fusil à pompe/précision éventre littéralement le dernier méchant. Il trouve largement assez d'énergie pour se relever vigoureusement, tirer , se baisser, mais pas assez pour marcher (pour l'instant) et rampe donc lamentablement. Rassurez-vous, lui aussi appartient aux X-Men. Perdant tour à tour 20 litres de sang, arrêtant net sa perte de sang histoire de tendre un piège, puis trahi par son incontinence hémorragique.Fort heureusement, après quelques soins très appropriés (cellophane pour éviter que ses boyaux se tirent la malle), il sera de nouveau capable de courir, en rond, dans une maison, après l'héroïne (quoique, le terrain étant rond, on ignore qui coure après qui...), profitant de l'occasion pour littéralement refaire la déco en rouge(y compris dans les endroits ou il n'y jamais été) tel un pinceau géant. Enfin, la quantité de sang déversée devient glissante à l’extrême (alors que nous sommes au troisième tour et que le vilain a semble t il chaussé des pneus pluie), mais nous ne sommes plus à ça près, puisque le point culminant est dernière nous. Dernier morceau de bravoure pour la cohérence malmenée de ce film, le dernier vilain n'a pas plus d'instinct de survie que ses compères, aidant l'héroïne a mieux le viser au coeur dans un simulacre de combat de boue.


    L'incroyable talent de la réalisation, sera sans équivoques d'avoir réalisé ce tour de force sans la moindre once d'humour. On se prends réellement au sérieux dans ce nanar que c'en est assez bluffant.

    On imagine sans peine la police inspectant les lieux et demandant à l'héroïne ou elle a caché les 70 corps qui ont été vidés de leur sang dans la villa.

    Et je ne mentionne bien évidement pas les faux raccords qui sont .... innombrables ! (je pèse mes mots...

    Faire trois plans dans le désert dépourvus d'inspiration, ça ne fait pas un film. Mettre en scène 4 personnages archi-creux, ça ne fait pas un scénario. Balancer des litres de sang partout (franchement, ils ont abattu 400 bestioles pour approvisionner le film en sang), ça ne fait pas un Rape & Revenge. Filer 1 flingue à son héroïne insipide, ça n'en fait pas une badasse.

    Il est nécessaire que l'équipe de se film se pose des questions sur ce qu'ils veulent apporter au 7e art, car on se passerait volontiers de ce sinistre navet.

    C'est donc le massacre du genre "film de massacre" auquel on assiste, une sorte de génocide sans âme. Insoupçonnable au premier abord.
    Julien P.
    Julien P.

    10 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 mai 2018
    Il y a les films de yétis, les films d'anacondas géants, les films de requins à trois têtes... et il y a Revenge... un film où le sang est rose, où un corps disparaît et remonte à la surface dans 10 cm d'eau, où l'on peut survivre à une chute de 30 mètres empalée sur un pieu en mettant le feu au pieu, où le méchant a un accent étranger, où les asticots en gros plan font très peur, où une citadine occidentale avance plus vite à pied nus dans le désert qu'un 4x4, où l'on met une lunette de visée sur un fusil à pompe, où le corps humain contient plus de 50 litres de sang... etc. etc... cela n'en finit pas... toujours plus loin dans le comique et le n'importe quoi.. tout y est ridicule... un pur navet qui plaira spécifiquement aux garçons entre 14 et 17 ans pour les multiples plans sur les fesses de l'héroïne, fesses condensant toute "l'intensité" du film.

    Ah oui et bien sûr, aucune autre esthétique que celle de la pub, pas de scénario, ni de mise en scène, ni de dialogues, ni de discours, ni de réflexion, ni de vision, ni rien de ce que l'on attend au cinéma... Il y a un fantasme de violence (la vengeance n'est toujours qu'un prétexte à la manifestation d'une violence première) et les moyens les plus médiocres mis à son service. Vraiment c'est médiocre. Ce n'est pas un divertissement, pas une comédie, ni un thriller, c'est une longue, très longue, très très longue, pulsion de haine en forme de pub, et qui fait parfois rire tant le résultat est ridicule.
    Estonius
    Estonius

    2 453 abonnés 5 219 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2019
    Balayons déjà ceux qui descendent le film à cause de son catalogue d'invraisemblances. Comme si la réalisatrice et scannériste était tellement demeurée qu'elle n'en aurait rien vu ! Ben non, le film aurait cherché la vraisemblance, ce ne serait pas celui-ci. C'est un film symboliste, un film gore, un film d'action, ce n'est pas un documentaire. A l'autre bout de la critique, on va nous raconter que c'est un film féministe ! A bon ? Vous croyez que les gros machos qui vont regardez ça vont cesser d'être machos en sortant de la salle ? Ben non il n'y a pas de message, il fait prendre ce film comme il est, brut de décoffrage, un bon film de "viol et vengeance", où le spectacle est assuré. L'interprétation masculine est moyenne, mais Matilda Lutz se débrouille bien, beau travail sur la photo et les décors et tout cela est assez jouissif même si l'overdose de gore peut gêner !
    colombe P.
    colombe P.

    124 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2018
    Attention, quand je mets 5 étoiles c'est pour saluer les qualités de ce premier film pour la réalisatrice, car c'est un coup de maître sur beaucoup de plans.
    Après effectivement c'est une histoire invraisemblable, déjantée et irréelle c'est sûr.
    RedArrow
    RedArrow

    1 524 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 février 2018
    Il paraît que le renouveau du cinéma de genre français est là ! C'est bien mais on va juste espérer qu'il ne se trouve pas trop dans "Revenge"...
    À vrai dire, pour être tout à fait honnête, tout dépend si vous choisissez de voir le verre à moitié plein ou à moitié vide de ce "rape and revenge" made in France.

    Première et plus belle qualité, "Revenge" est esthétiquement sublime. La réalisation par sa recherche du plus beau plan pour servir le propos, la photographie, la lumière, la plus-value apportée par les décors désertiques parfaitement utilisée, les idées visuelles tirées du côté très sanglant du film, la BO 80's (ça donne toujours un côté arty maintenant, c'est cool)... De mémoire, on n'avait pas vu un long-métrage français du genre aussi formellement maîtrisé depuis belle lurette. L'interprétation est aussi convaincante la majeure partie du temps (quelques fausses notes se font cependant sentir ici et là) avec mention spéciale évidente à Matilda Lutz. Ensuite, il faut reconnaître que le film dégage une réelle intensité pendant environ ses 45 premières minutes à laquelle il est bien difficile de ne pas succomber et ce, même si le propos ne dépasse pas la base de la base du "rape and revenge", cette tension reviendra quelques fois par la suite mais de manière trop hachée pour qu'elle puisse autant nous imprégner. Enfin, et on ne pourra pas enlever ça à "Revenge", le film y va fond dans la générosité des geysers de sang qui giclent à l'écran pour combler les aficionados de gore français qui étaient sans doute un peu en manque ces derniers temps.

    Seulement, cette générosité ne va pas sans une certaine facilité... Notamment deux séquences d'extractions corporelles d'objets filmées longuement en gros plans qui ne donneront le sentiment d'être là que pour faire inscrire sur l'affiche du long-métrage : "Attention, film choc et radical !". Si cela avait été un torture-porn US quelconque à la "Saw", tout le monde aurait hurlé à la complaisance ridicule , sauf que là, on est dans une oeuvre française, on dira juste que c'est gonflé comme ça arrive rarement sur un grand écran. De même que les hectolitres de sang déversés partout, c'est rigolo, ça fait plein de jolis images (la séquence finale) mais quand la tension n'y est plus du tout, on oscille entre les soupirs et les baillements, un comble... Car, passé 45 minutes, "Revenge" aura beaucoup de mal à retrouver l'intensité de ces premiers instants (si l'on excepte les trois confrontations directes de la victime avec ses agresseurs) et va souvent vouloir nous faire avaler des tonneaux entiers de couleuvres pour gagner un peu de temps sur une finalité que l'on connait tous par avance. Entre la survie improbable de l'héroïne qui mériterait d'être étudiée dans toutes les écoles de médecine, des séquences de trips/rêves effroyablement gênantes et du symbolisme bien filmé mais aussi subtil qu'un spectacle de Jean-Marie Bigard complètement ivre, il sera bien difficile de ne pas éclater de rire devant de telles énormités (on vous met au défi devant l'image du phoenix !). Et puis, on nous a aussi surtout vendu un film très féministe. On peut comprendre que Coralie Fargeat filme par le prisme d'un regard libidineux d'homme le corps de Matilda Lutz durant les premières minutes pour appuyer sa vision et les actes horribles qui vont en découler, par contre, quand elle le fait aussi pendant la partie "revenge", quel est le sens à donner sinon d'utiliser un stéréotype qu'on entendait dénoncer plus tôt ? Dans le genre "discours qui se retourne contre son auteur", c'est plutôt fort.
    Enfin, "Revenge" est long, horriblement long pour un propos aussi simpliste de "rape and revenge" (l'affrontement avec le dernier agresseur est in-ter-mi-na-ble !), le film aurait tellement gagné à être resserré sur 1h20, ça aurait pu lui permettre de supprimer pas mal de séquences qui lui font défaut...

    Bref, si, pour vous, la renaissance du pur survival français passe surtout par un plan formel, vous serez sans doute comblés mais, si vous pensez qu'il y a beaucoup plus à améliorer, "Revenge" risque de vous laisser un goût de sang périmé en travers de la gorge.
    À moitié plein ou à moitié vide, à vous de choisir...
    Marcel D
    Marcel D

    99 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2018
    Invraisemblances ou symboles forts ?
    Beaucoup de critiques négatives mettent en avant l’invraisemblance de la résurrection de notre héroïne bien mal en point. A mon sens, ce film tient de la métaphore, tant ses symboles sont nombreux et plutôt explicites. Traumatisée par le viol (symbole de toutes les violences physiques et psychologiques), on pense que la demoiselle est morte de l’intérieur et qu’elle ne pourra pas s’en relever. Mais, tel un Phoenix, elle renait de ses cendres. Une façon de dire à toutes les femmes agressées qu’elles peuvent se relever.
    Il en est de même pour la scène de la caverne (amis platoniciens, encore un symbole on ne peut plus clair !) : grâce à ce puissant hallucinogène confié par son bourreau, la presque morte arrive à se retirer le pieu (symbole phallique de tous ces maux) en se cautérisant grâce à une bière (symbolisant le beauf de base ?) dont le logo sera même tatoué sur son ventre : une façon de dire qu’il faut se transformer en homme pour mieux se venger ?
    Tout le film regorge de ce genre de clins d’œil. Dès l’ouverture, la sucette nous évoque le Lolita de Kubrick-Nabokov (le sous-texte est bien réel). La pomme croquée qui commence à pourrir, comme pour montrer que ce temps où la femme était considérée comme la cause du péché originel est révolu ? Et ce violeur qui n’assume pas qui se gargarise de jouer avec son engin pour tuer gratuitement cette araignée qui ne lui a rien fait : n’y a-t-il rien à interpréter ? Ce même pauvre type (c’est moi ou il ressemble à Hanouna ?) qui se rend compte que le bout de verre qu’il a dans le pied est bien plus difficile à retirer qu’une petite épine…
    Les lieux me semblent également lourds de sens. Le désert symbolise l’âpreté de cette existence où survivre est un vrai défi. A l’opposé, la villa montre le culte de l’artificiel (avec ce télé-achat final en summum de ce contraste). Les sources d’eau vont dans la même direction : la piscine (faux point d’eau créé par l’Homme) apparait comme l’élément où on se cache la réalité (c’est là où le « témoin » se réfugie pendant le viol, c’est là où le petit-ami va se plonger la tête) alors que le « lac-oasis » sera le premier endroit où la vengeance opèrera, comme si la Nature était purificatrice.
    La suite de ma critique sur le Coin des critiques ciné :
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    61 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 décembre 2018
    Film totalement débile. Un scénario primaire (fille violée par 3 types, ils la tuent, croient-ils, mais elle va se venger...en les tuant...). Une réalisation à peine correcte et pour un récit invraisemblable... Faut le voir pour le croire !
    Marclille
    Marclille

    10 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 février 2018
    Film catastrophique. Casting low cost, scénario indigent, dialogues d'un niveau consternant. Comment un tel film peut il être produit ? Pour quel public ? Navrant.
    btravis1
    btravis1

    97 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 février 2018
    Série B assumée qui ne fait pas dans la subtilité. Passées les premières minutes de mise en place, le film multiplie ensuite les incohérences (même dans les déplacements des protagonistes) et finit dans un bain de sang assez invraisemblable. Pourquoi la réalisatrice se complique la tâche en affligeant à son héroïne une blessure telle qu'il est impossible pour elle de continuer ne serait-ce qu'à se déplacer ? Sinon la réalisation est travaillée et le film se regarde très bien à partir du moment où l'on accepte ces trop grosses ficelles scénaristiques.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2018
    Il est bel et bien possible de réaliser un film de genre en France ! Après Julia Ducournau avec Grave, c’est Coralie Fargeat qui le prouve à nouveau avec Revenge. Ce rape and revenge est une pure série B hyper jouissive. Le scénario est très classique pour un film de genre mais est transcendé par une mise en scène tout à fait brillante (qui plus est étonnante de maitrise pour un premier film) et une musique très prenante. Il est difficile de pas prendre de plaisir devant ce film violent et féministe qui plus est sort en pleine période de libération de la parole sur les violences faites aux femmes suite à l’affaire Weinstein. Un pur plaisir pour les fans de films de genre.
    HawkMan
    HawkMan

    151 abonnés 1 118 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 août 2019
    Revenge est un film qui porte bien son nom à savoir une revanche entre une jeune mannequin violée puis laissée pour morte face à 3 hommes qui aiment chasser des animaux et qui seront eux mêmes traqués par l'héroïne. Oui, rien que ça !
    La réalisatrice a voulu tenter un film choc, violent, féministe, mais celui-ci se révèle vraiment peu crédible et le jeu des acteurs n'est pas très réussi. Je n'ai jamais réussi à intégrer cet univers et j'ai dû lutter pour aller au bout du film.
    Bref : dommage même si on peut féliciter les tentatives françaises de faire un film mélangeant horreur et thriller.
    axelle J.
    axelle J.

    106 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2018
    Même s'il y a beaucoup trop de gore pour moi, il faut bien reconnaître à ce film une grande maîtrise de ces côtés là : le grand suspense, la grande tension, les décors magnifiques, le cadrage minutieux, la musique excellente, le rythme enlevé, qui font au final un énorme atout pour ce film.
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