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    La Belle époque
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    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    591 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2019
    Il y a des oeuvres qui résonnent en nous, on ne sait pas trop pourquoi, et qui anime un réel intérêt de spectateur. "La Belle Epoque" rend possible le rêve des plus nostalgiques d'entre nous ; la possibilité de vivre ou revivre une période, personnelle ou historique, du passé. Outre le fait que le concept rappelle fortement "Truman Show" ou "Westworld", la mise en scène de cette équipe d'artistes au travail pour recréer des scènes du passé est extrêmement ludique et ravive avec la plus grande efficacité notre nostalgie. On aimerait y être ! Autour de ce fil rouge s'articulent des histoires d'amour fanées, tourmentées, usées, interprétées par un bouquet d'acteurs étonnant. C'est donc dans cette théâtralité faite de murs en carton-pâte, de costumes sur-mesure et de comédiens dévoués à la fiction (la fiction dans la fiction) que ces histoires d'amour vont retrouver de leur splendeur. C'est drôle, très touchant mais en même temps mordant et original. Parler du temps qui passe avec autant de poésie et d'universalité est un défi de taille que Nicolas Bedos relève avec talent. La mise en scène de cette comédie chorale s'éparpille par moment mais revient toujours sur ses rails, servi par des comédiens très justes. C'est d'ailleurs eux qui m'ont tout de suite emballé, en particulier le regard naïf de Daniel Auteuil, saisissant d'authenticité. Il livre une palette d'émotions riches et lorsqu'il joue, on aperçoit l'enfant qui sommeille en lui, c'est beau et rare ! Fanny Ardant est super, notamment grâce à ces dialogues directs et piquants, qui "naturalisent" son élocution très singulière. Et quelles retrouvailles pour ses personnages ! J'en ai eu la larme à l'oeil. Doria Tillier, dans le rôle d'une comédienne multifacette, surprend par tant de ressources, entre force et sensibilité. Pour ma part, ça faisait longtemps qu'un film français ne m'avait pas autant emballé ; j'avais le sourire en permanence, et l'émotion m'a gagné plus d'une fois.
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    32 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2019
    Un bon moment de cinéma émouvant, avec plusieurs mises en abîmes et la célébration du charme et de la beauté.
    Daniel Auteuil est très touchant, on prend plaisir à le suivre dans sa reconstitution de 1974, à voir naître tout cet amour et toute cette tendresse dans ses yeux.
    On se sent un peu voyeur devant tout cet amour mis en scène par le réalisateur (Nicolas) pour son actrice (Doria) si belle, si charmante, si intelligente, qu’il veut partager mais garder pour lui, à la fois.
    Mais on se sent aussi complice et comme tout ici est futé et plein de clin d’œil, on profite du moment.
    Alice025
    Alice025

    1 511 abonnés 1 304 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Ce film est d'une grande beauté, poétique, drôle et qui nous touchera forcément de près comme de loin. J'ai trouvé l'histoire très originale : pouvoir se replonger dans l'époque ou l'année de son choix, soit pour vivre un moment historique, soit pour tout simplement revivre un moment de notre vie qui nous tient particulièrement à cœur, comme le fait notre protagoniste Victor. Daniel Auteuil incarne ce rôle avec une infinie tendresse, retombant en 1974 avec des yeux ébahis tel un enfant. Tous les rôles apportent du sens et de l'intérêt à l'histoire, que ce soit les principaux comme les secondaires, sans les citer. Parler du temps qui passe est quelque chose qui nous parlera à tous. Nicolas Bedos va ainsi traiter cette usure qui peut survenir dans une relation, en replongeant directement dans une nostalgie bienveillante des débuts, et ainsi faire prendre conscience de ce qui compte réellement. « La Belle Époque » m'a ému jusqu'aux larmes, m'a fait rire avec des dialogues de qualité, et m'a profondément touché, je suis conquise.

    http:/cinephile-critique.over-blog.com
    velocio
    velocio

    1 162 abonnés 3 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Nicolas Bedos, 40 ans au compteur, a plusieurs cordes à son arc : humoriste, dramaturge, metteur en scène, scénariste, réalisateur, comédien, on a l’impression qu’il sait tout faire et, qu’en plus, il le fait bien. La belle époque est sa 2ème réalisation au cinéma, il est également le scénariste et le dialoguiste du film mais, cette fois ci, contrairement à "Monsieur et Madame Adelman", il ne joue pas dedans. Ce film faisait partie, hors compétition, de la sélection du dernier Festival de Cannes. Scénario, dialogues, mise en scène, montage, tout est donc particulièrement réussi dans "La belle époque", mais on se doit d’ajouter que la qualité de la distribution joue également pour beaucoup dans le résultat visible à l’écran : dans des rôles à la fois mineurs et importants, Pierre Arditi et Denis Podalydès prennent autant de plaisir à jouer que nous à les regarder jouer ; Fanny Ardant incarne Marianne avec une évidente délectation ; Guillaume Canet est impeccable dans le rôle d’Antoine, personnage dans lequel Nicolas Bedos a manifestement mis une part de lui-même. Mais que dire de Daniel Auteuil, interprète de Victor, et de Doria Tillier, incandescente Margot ? On n’avait pas vu Daniel Auteuil aussi parfait dans un rôle depuis longtemps, tout en justesse et en émotion. Quant à Doria Tillier, elle crève l’écran par son charme et son abattage, se hissant au niveau d’une Katherine Hepburn dans "L’impossible Monsieur Bébé". "La belle époque", deuxième long métrage de Nicolas Bedos, est vraiment une très belle réussite. Rares sont les comédies françaises aussi inventives, aussi rythmées, mélangeant avec autant de finesse cocasserie et émotion et bénéficiant en plus d’une telle distribution XXL.
    Yves 4.
    Yves 4.

    91 abonnés 621 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 novembre 2019
    superbe et original.
    ce film sent bon la nostalgie du temps qui passe.
    Recréer un univers du passé à la demande des personnes , pourquoi pas ?
    Humour et amour sont mêlés.
    Mr-ciné
    Mr-ciné

    24 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mai 2019
    Nicolas Bedos a vraiment un don !
    Il dirige d’une main de maître Daniel Auteuil, Fanny Ardant, Doria Tillier et Guillaume Canet.
    Un film original avec une histoire belle et inédite qui nous replonge dans le passé.
    Les décors sont somptueux et l’idée du scénario très plaisante.
    Un film drôle et émouvant à voir pour le bonheur de tous !
    benoitG80
    benoitG80

    3 313 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 novembre 2019
    « La Belle Époque » a tout de la belle idée sur le papier, pour aboutir à une réalisation plutôt pesante et alambiquée...
    On replonge ici encore et encore dans un milieu très bourgeois et aisé, sans doute le seul apparemment à pouvoir ressentir et exprimer son malaise existentiel (!), et qui peut en l’occurrence s’offrir le luxe de revivre une période de sa vie, ou de vivre une nouvelle vie, dans l’époque de son choix, décors, scénariste et acteurs compris, et donc presque mieux qu’en vrai, et ceci moyennant une belle enveloppe à la clé évidemment !
    On a donc à travers cette histoire au moins le plaisir de se retrouver 45 ans en arrière dans une ambiance fabriquée de carton pâte certes, mais pas si seventies que cela, où curieusement une Renault Dauphine des années 60 surgit à la place de la Renault 5 orange et flashy attendue comme il se doit !
    Malgré tout, c’est tout un programme que Victor joué par un Daniel Auteuil déprimé (puis ragaillardi !), auteur de BD vieillissant et mis à la porte par sa femme, psychanalyste et toujours « dans le coup » (Fanny Ardant, hyper branchée et détestable)va lui saisir par dépit ou par défaut.
    Ceci afin de revivre ses meilleures moments, donc précisément en 1974, ce que son admirateur caché interprété par Guillaume Canet plutôt exacerbé, va suivre de très ou trop près en tant qu’organisateur !
    On se plairait à entrer dans cette machine à remonter le temps si au moins on entrait en empathie avec tous ces personnages qui une fois de plus sont dépeints sans trop de finesse, mais plutôt à coups de répliques vachardes assénées à tord et à travers, et dans lesquels on a bien du mal à s’identifier ou à se reconnaître...
    L’excès se retrouve partout, que ce soit dans les situations tordues, comme dans ces relations d’un cynisme démesuré et même cultivé, embarrassant à la longue.
    À croire après « Mon chien Stupide », que c’est la seule façon de fonctionner dans certains milieux !
    Toute cette ambiance vient donc complètement saborder cette belle idée, qui pourtant en soi promettait une tout aussi belle réflexion sur le temps qui passe, les regrets et toutes les choses aimées ou moins, l’amour et ce que l’on en a fait, gardé ou préservé...
    Seulement, pour être séduit et se sentir transporté, emballé et pouvoir vibrer, il faut de l’émotion, beaucoup d’émotion, du charme et une grande sensibilité, peut-être juste un regard, un mot bien placé, et quelques silences judicieux ici et là, pour respirer, reprendre son souffle !
    Or là, ça remue et ça tempête de partout, et Nicolas Bedos a beau faire du cinéma dans le cinéma, mélanger les sentiments, et jouer sur les transferts et sur le désir, ça ne prend pas ou tout au moins pas assez pour nous étonner !
    On s’ennuie plutôt à regarder les caprices de ces gens riches, qui non contents d’avoir eu toutes les chances d’avoir pu mener leur vie avec beaucoup d’aisance et de plaisir. sans gros traumatismes de surcroît, s’offrent les services d’une société aux idées bien juteuses pour vivre ou revivre un instant, telle une expérience insolite...
    Alors que d’autres moins chanceux, n’ont comme unique choix, que de se battre pour assumer tant bien que mal un quotidien bien moins riche en perspectives, et lui bien réel et palpable !
    Et au fond, l’idéal n’est-il pas déjà d’apprécier son univers, d’aimer les siens, de goûter chaque instant présent à fond et de s’accepter même avec ses rides et ses cheveux blancs ?
    Et donc une démonstration de Nicolas Bedos pas trop convaincante dans sa démarche, mais que ne ferait-on pas quand la vie nous ennuie à ce point ?
    Camille P.
    Camille P.

    18 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 septembre 2019
    Après Monsieur et Madame Adelman sorti en 2016, Nicolas Bedos nous refait goûter les années 70 qu’il semble particulièrement apprécier…et on le comprend !
    Victor (Daniel Auteuil), dessinateur désœuvré d’une soixantaine d’années, n’est pas heureux dans son époque marquée par les smartphones, les réseaux sociaux et la cigarette électronique.
    Son épouse, fatiguée de son taciturne et ennuyeux mari, le chasse du domicile conjugal.
    Victor se tourne alors vers Antoine, à la tête d’une entreprise qui propose à ses clients de leur faire (re)vivre, à grand renfort de décors de cinéma, comédiens et costumes, n’importe quel moment de la grande histoire (par exemple un dîner avec Marie Antoinette) ou de leur histoire personnelle.
    Victor choisit le 16 mai 1974, date à laquelle il a rencontré son épouse dans un bistrot lyonnais…
    On s’amuse des répliques percutantes de Fanny Ardant, spoiler: psychanalyste qui trompe Victor avec l’un de ses patients et ami de son mari.
    On aime aussi retrouver Guillaume Canet dans le rôle d’un scénariste névrosé spoiler: et caractériel qui veut écrire la vie des autres.
    Dommage qu’il y ait quelques longueurs et que l’on se perde parfois dans un scénario qui mériterait d’être simplifié.
    Nicolas Bedos ne joue pas dans ce film qui, selon ses propres dires, est un film personnel inspiré du couple formé par ses parents.
    Cela donne un sentiment étrange au spectateur qui ne peut pas s’empêcher de rechercher Guy Bedos dans le personnage de Victor et de se questionner sur le choix par Nicolas Bedos de sa compagne Doria Tillier spoiler: pour interpréter le rôle de sa propre mère…
    Il faudra éviter de telles divagations si l’on ne veut pas avoir mal à la tête, d’autant que le propos du film n’est pas de faire un documentaire sur la famille de son réalisateur mais d’évoquer des thèmes tels que l’usure du couple, la nostalgie et les dérives de l’époque actuelle.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    68 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 novembre 2019
    Trop ambitieux ? Malgré l’enthousiasme ambiant, je n’ai pas marché à ce « théâtre de boulevard » que j’ai trouvé racoleur…..
    Le jour et la nuit, avec « chambre 212 » de Christophe Honoré !

    Trop de dialogues qui ne cherchent qu’à « choquer le bourgeois » et tout ça pour finir sur une « fin heureuse » …..
    Les comédiens font le boulot et Daniel Auteuil surprend encore…
    ça n’a pas suffi !
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 novembre 2019
    Un psychodrame dans l'air du temps (2.0) ? Voire une séance grandeur nature de psychanalyse (du pauvre) ? Ou bien, plutôt, un exercice ultra théâtralisé (bien que cinématographique), marqué par l'artificieux (comme aurait pu le dire le camarade Musset), le surligné, la redondance, et le nombrilisme (le vrai héros n'étant pas le dessinateur "Victor Drumond" - avec un "d" final, à l'anglaise, et non un "t", comme un certain Edouard... mais le scénariste "Antoine", qui tire les ficelles, à l'évidence le double du scénariste/réalisateur du film, Nicolas Bedos). Ceci posé, que vaut ce "La Belle Epoque" ? Brillant, piquant, intelligent ?... Ou au moins distrayant, original ?... Que nenni, hélas ! L'argument de départ peut paraître séduisant. Soit un couple (marié depuis plus de 40 ans) qui ne fonctionne plus du tout (et c'est un euphémisme !) - si l'épouse, "Marianne", semble être passée à autre chose, avec un amant (Denis Podalydès), l'époux, VD (Daniel Auteuil), a assurément besoin d'un fort stimulus pour sortir de son atonie. C'est "Maxime" (Michaël Cohen), le fils Drumond, qui pense avoir la solution, grâce à la société de son ami Antoine (Guillaume Canet), qui fait dans l'événementiel un peu particulier (et hors de prix). Il va s'agir de mettre en scène le 16 Mai 1974 (on est dans l'Entre-deux-tours de la Présidentielle rendue nécessaire par le décès prématuré de Pompidou), quand le (alors) jeune bédéiste Victor rencontre, à Lyon, sa future épouse, Marianne. Mais quand l'interprète, "Margot" (Dora Tillier), prend son rôle très au sérieux, une certaine "confusion des sentiments" risque de s'installer, et de fausser la mise en abyme (voire la catharsis) visée. Cependant, le traitement de l'affaire déçoit - et grandement. Loin de la dramaturgie délicate, d'orfèvre, qui s'imposait sur cette thématique, NB s'enlise d'emblée dans un travail à grosses coutures, où facilités, vulgarité même, le disputent au brouillon et au répétitif. Auteuil ne convainc guère. Canet, moins encore. DT ne réussissant pour sa part beaucoup plus au naturel (en "Margot"), que dans sa composition de Marianne jeune. En fait, seule la prestation de Fanny Ardant (Marianne - 2019) est digne d'éloges - normal, elle fait du "Fanny Ardant".... Très forte déception au global (surtout après une BA alléchante).
    traversay1
    traversay1

    3 088 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2019
    D'une certaine manière, Nicolas Bedos est un "vieux" cinéaste, alors qu'il n'a que 40 ans et deux longs-métrages à son actif. Oui, vieux sage, si l'on préfère, qui non seulement semble pratiquer la grammaire du cinéma depuis des lustres mais qui porte également un regard d'une lucidité redoutable sur le temps qui passe, l'usure du couple, la nostalgie de la jeunesse, etc. C'était vrai dans l'excellent Monsieur et Madame Adelman et c'est encore le cas dans La belle époque, qui permet à son héros de revivre les plus beaux moments de sa vie, quand celle-ci est encore à écrire et à imaginer. Le goût de Bedos pour le grand romanesque et sa capacité à écrire des dialogues acérés se mêlent à une intrigue vertigineuse, semi-fantastique, mais ironique quant au genre proprement dit et uniquement là au service d'un récit mélancolique d'un temps où les portables, internet et la réalité virtuelle n'existaient pas. Passéiste, Bedos ? Oui, c'est vrai, mais avec style et panache puisque c'était toujours mieux avant. Pour autant, dans les coups d'épingle portées à notre soi-disant modernité, ce n'est pas à The Truman Show qu'il faut se référer mais plutôt à un Bertrand Blier de la meilleure période, dont le sens de l'absurde toujours lié à nos contradictions et errements d'humains roseaux pensants se retrouve dans La belle époque. Tendresse et cruauté du regard et évocation visuelle splendide des années 70, tout est question d'équilibre et d'alchimie et, peut-être à l'exception de l'entame du film, un peu brouillonne, Nicolas Bedos trouve le dosage parfait, comme un vieux (encore !) briscard goguenard. On lui sait gré aussi, et ce n'est pas rien, de nous avoir rendu Daniel Auteuil à son statut d'acteur au talent protéiforme et surtout d'avoir sublimé Fanny Ardant, enfin sortie de ses rôles d'éternelle ténébreuse. Quant à la formidable Doria Tillier, La belle époque est bien évidemment une nouvelle déclaration d'amour à son intention. Mais ceci ne nous regarde pas et l'important est qu'elle n'est pas plus avare de son talent que dans Yves, par exemple, ou Monsieur et Madame Adelman.
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 novembre 2019
    Ses prestations en tant qu’acteur ne m’ont jusqu’ici jamais convaincu. Quant à ses supposés dons de réalisateur, ils ne m’ont pas davantage captivé. Jusqu’à preuve du contraire, donc, je me vois contraint de considérer Nicolas Bedos comme assez peu doué. Après Monsieur et Madame Adelman (2017), voici donc La Belle Époque, un film dans lequel, fort heureusement, il ne fait pas l’acteur ! Ouf ! Le casting, d’ailleurs, il faut le reconnaître, réserve deux bonnes surprises : on est heureux de retrouver Daniel Auteuil, devenu plutôt rare sur les écrans, et qui, même dans un film médiocre, parvient à tirer son épingle du jeu ; quant à Doria Tillier, qui fut la compagne de Bedos à la ville, elle confirme un jeu d’actrice très probant. Ce qui n’est pas le cas de Fanny Ardant, interprétant en se parodiant elle-même un personnage sans surprise, ni de Guillaume Canet, peu inspiré dans son rôle de metteur en scène démiurge.
    Pour ce qui concerne le scénario, on est en présence de l’exemple même de ce qu’on peut appeler une fausse bonne idée. Sur le papier, cela semble assez judicieux que d’essayer de renouveler la sempiternelle histoire du couple qui, après des années de vie commune, commence à se désagréger tout en essayant de trouver des moyens de le réenchanter. En l’occurrence, c’est Victor (Daniel Auteuil) qui se laisse séduire par une offre très spéciale proposée par une société dirigée par Antoine (Guillaume Canet) , société qui se fait fort d’organiser des soirées à thème se situant dans un lieu précis et à l’époque souhaitée par le demandeur. Evidemment, cela fait tilt : Victor choisit de revivre la soirée du 16 mai 1974 au café La Belle Époque à Lyon, autrement dit il veut recréer le lieu et les circonstances qui lui ont permis de rencontrer Marianne, son grand amour. Et voilà comment apparaît la charmante Doria Tillier jouant le rôle de Marianne qui, dans la vie réelle, si l’on peut dire, est incarnée par Fanny Ardant. Il s’agit donc de se replonger 40 ans en arrière afin de retrouver la fraîcheur d’un amour en train de se déliter, tout cela sous le contrôle du démiurge Antoine qui dicte, par oreillette interposée, à Margot, qui joue Marianne, tout ce qu’elle doit faire et dire.
    Cette histoire alambiquée semble-t-elle séduisante ? Elle a vite fait, en vérité, de montrer ses limites. Elle a vite fait, également, de sonner faux. D’ailleurs, Nicolas Bedos a cru bon d’y injecter le plus de vulgarité possible, comme si c’était le moyen de faire avaler son indigeste menu. Ou alors il fait intervenir des personnages secondaires effarants de ridicule, à l’exemple de Pierre Arditi jouant le rôle d’un homme qui veut retrouver son papa. Beaucoup de lourdeurs encombrent cette histoire qui, en fin de compte, met mal à l’aise. N’y a-t-il donc d’autres moyens de réenchanter la vie de couple qu’en se plongeant dans une nostalgie de pacotille agencée et mise en scène par un démiurge ?
    Cinévore24
    Cinévore24

    299 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2019
    Une comédie dramatique rythmée et réussie. Une idée ingénieuse et très bien exploitée, le tout servi par un très chouette casting et de savoureux dialogues.

    Une œuvre maîtrisée, aussi bien dans son fond (le principe de "mise en abyme/reconstitution d'une époque" très bien exécuté) que dans sa forme (une mise en scène à la fois précise et aérienne, d'un côté du miroir comme de l'autre).

    Un film où réalité et fiction, passé et présent se côtoient sans arrêt, sous les feux des projecteurs comme en dehors.
    Un film où tout semble réglé au millimètre près, mais où rien ne se passe exactement comme prévu.
    Un film qui joue avec la nostalgie, les souvenirs et le temps qui passe, de manière tendre, mais cruelle aussi.

    Parce que, qu'on le veuille ou non, le temps passe. Et plutôt que de vouloir revivre sans cesse son passé ("c'était mieux avant"), il vaut parfois mieux vivre au présent pour se rendre compte de ce qui est vraiment important à nos yeux.
    norman06
    norman06

    296 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2019
    Un récit séduisant sur le papier mais un montage publicitaire criard, des dialogues souvent vulgaires et une mise en abyme à deux balles. N'est pas Jeunet ou Blier qui veut.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 novembre 2019
    Superbe idée de départ, belle reconstitution, de très bons acteurs surtout D Auteuil et G Canet mais Il manque un petit je ne sais quoi pour en faire un très grand film. De plus pas du tout convaincu par F Ardant pour ce rôle. Je la trouve même très mauvaise....Dommage Encore une fois pour une idée fantastique
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