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    L'Île rouge
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    155 critiques spectateurs

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    Bart Sampson
    Bart Sampson

    296 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2023
    Attendu au tournant après son palmérisé et Césarisé "120 battements par minutes", Robin Campillo a décidé de nous faire partager ses souvenirs d'enfance.

    Début des années 70, sur une base de l’armée française à Madagascar, les militaires et leurs familles vivent les dernières illusions du colonialisme.

    Le réalisateur a choisi de proposer son récit à hauteur d'enfant, procédé louable s'il n'en venait à plomber le film au bout d'un moment.

    Et pourtant la photographie est réussie comme pour ses films précédents et on retrouve sa touche intimiste et impressionniste.

    Mais l'ensemble manque de profondeur pour atteindre sa cible qui ne se dévoilera que dans les 15 dernières minutes du film qui (enfin !!!) montre la population du pays, ses aspirations, son envie de se libérer de la présence un peu trop visible de ces français qui ont pourtant accordé l'indépendance au pays quelques années auparavant.

    Las, le charme est rompu et on a l'impression que cette partie a été casée à la va vite, car il fallait bien un pendant "adulte" à cette pérégrination enfantine au pays des derniers colons...
    Cinémonde
    Cinémonde

    135 abonnés 1 426 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juin 2023
    On m’a fait des louanges sur ce film ; malheureusement, je ne pourrai pas en dire autant. Je trouve ce film pas terrible ; il y a une idée à creuser mais le scénario nous emmène à côté de quelque chose d’intéressant ; sinon, la réalisation apporte quelque chose de plutôt sympathique.

    L’histoire a une idée très curieuse : prendre le point de vue d’un enfant pendant la période coloniale. Mais ce qui nous est montré est loin d’être intéressant ; je me suis profondément ennuyé. Le récit n’est absolument pas prenant ; les différentes intrigues n’ont pas une utilité particulière, en fait elles sont inutiles, elles n’ont jamais de fin et n’ont même pas un développement. D’autant plus que les personnages sont assez agaçants et très peu, voire pas du tout attachants (sans compter que ça joue mal). Tout comme la plupart des sous-intrigues, les interludes en animation sont sans intérêt et disposés au hasard dans le film. Enfin, les éléments de la Grande Histoire sont tellement occultés que la séquence finale paraît brutale et trop inattendue. En soi, le film aurait pu être plus court et plus intéressant sans toutes ses informations inutiles.

    Pour le coup, la réalisation a le mérite d’innover ; elle prend littéralement le point de vue du jeune des enfants. Nous restons alors dans une certaine sphère familiale. La plupart des plans sont plutôt beaux et relativement marquants de part leur composition visuelle ou même grâce à la musique qui arrive à transmettre des émotions avec puissance. D’autant plus que la plupart des décors sont ou paraissent réels, donc tout est très crédible. Le cadrage est assez banal mais les mouvements de caméra sont cohérents au sujet traité et surtout au parti pris par le point de vue. La mise en scène est clairement travaillée et maligne dans son exécution.

    Cela n’empêche que je ne recommande pas vraiment ce film. C’est un peu trop long pour un tas d’intrigues qui n’ont jamais de point final. Seule la réalisation vaut le coup malgré un manque d’ambition.
    PLR
    PLR

    411 abonnés 1 487 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 juin 2023
    Lorsque je m’interroge sur le propos servi par un scénario, pour m’éclairer ou m’ouvrir les yeux, je regarde dans quelle catégorie le film est classé : ici, un drame. Si drame il y a c’est la colonisation (à partir de 1895 pour ce qui concerne notre Empire). L’indépendance de l’ile sera proclamée en 1960. Dans ce scénario, on est 10 ans après mais il y a encore une présence militaire française. Mais dans ce film c’est à se demander s’il y a une autre présence que ces militaires et leur famille, s’il y a une vie sociale, économique, politique, revendicative… en dehors des murs de la caserne. Dommage, car il y avait là matière à un récit vulgarisateur sur fond historique, voire devoir de mémoire. Ce n’est que dans les dernières minutes, qu’on découvrira qu’il y a encore un conflit entre la population et l’ex-puissance coloniale qui domine toujours l’administration et les autorités locales. Un film de deux heures pour seulement 20 minutes qui servent son sujet (supposé puisque pas réellement traité) ça ressemble à un manque total d’inspiration. Que l’enfant observateur (c’est le réalisateur nous disent les secrets de tournage) ne perçoive pas tout de la situation c’est une chose mais de là à faire pratiquement l’impasse sur tout (à part les prostituées pas toujours payées par les militaires ou les filles du coin employées à plier des parachutes), c’est extrêmement décevant. Manifestement, dans la salle en ce premier jour de sortie nationale, il y avait des spectateurs typés malgaches. Je ne suis pas sûr qu’ils aient trouvé dans ce film ce qu’ils en attendaient.
    AZZZO
    AZZZO

    271 abonnés 739 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 juin 2023
    120 bâillements par minutes.
    Quel ennui lorsqu'aux repas de famille, l'oncle Michel se met à raconter ses souvenirs d'armée. Mais il y a pire : le récit des souvenirs d'armée d'un gosse de militaire ! Voilà ce que nous propose Robin Campillo, persuadé que sa jeunesse est tellement incroyable qu'elle mérite d'être racontée. Alors pendant presque deux heures, il filme sa famille, son père macho, sa maman si gentille (ah, la maman !...), les frères, les amis, les cailloux sur lesquels il a marché, sa petite cabane en bois où il lisait beaucoup - car il se plait à nous montrer qu'il était déjà d'une rare intelligence pour son âge, capable à 10 ans de comprendre d'un regard les ressorts de l'âme humaine - le tout parsemé de scènes reconstituant ses passages préférés de la BD Fantômette .
    Quel ennui ! Les scènes sans intérêt s'enchaînent, mal mises en scène ("J'ai entendu le Général dire qu'on allait bientôt devoir partir"... Hop, flashback avec le Général face-caméra : "Les gars, on va bientôt devoir partir.") et la direction d'acteurs est particulièrement mauvaise ("J'ai un cadeau" - "Quoi, un cadeau ?" - "Oui, un cadeau" - "Oh ! Mais qu'est-ce que c'est ?").
    Cela donne un film long, très long, très très long, interminable pour peu qu'on se désintéresse de la jeunesse de Robin Campillo.
    Mais le pire est à venir. Car de la colonisation, il n'y a aucune vision politique, juste un film nostalgique du temps béni des colonies. Et puis soudain, à la 110e minute (le film dure 117 minutes) : un tarmak, un porte-voix et un long solo anticolonialiste hors-sol où, du haut de son monticule de suffisance, Robin Campillo se livre à un grand exercice de cancel-culture. Qu'il dénonce la colonisation, pourquoi pas ? (même si le combat semble bien tardif en 2023 !) Mais juger le passé et les hommes sans la moindre contextualisation (ici c'est Gallieni qui est ciblé) est indigne. A ce compte, Jules Ferry et Victor Hugo - qui ont eux-aussi en leur temps défendu les vertus civilisatrices de la colonisation - peuvent aussi se prendre une leçon à peu de frais. En même temps, qu'est-ce que le talent de Victor Hugo comparé à celui du grand Robin Campillo ?
    Un film recommandé à ceux qui peinent à s'endormir les soirs d'été.
    Math719
    Math719

    151 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 juin 2023
    D’une lenteur horrible, l’ennuie est le gros problème de ce long métrage. L’histoire en parallèle, le dessin animé n’est pas du tout terrible non plus. Et pour finir la fin est tellement ennuyante et lente qu’on a quitter la salle de cinéma avant la fin! Incompréhensible et sans intérêt !
    Félix MASSON
    Félix MASSON

    20 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2023
    Premièrement le jeu d'acteur est incroyable, les jeunes sont doués tout comme le couple de parents sublimé par Nadia Tereskiewicz et Robert Lopez. On est profondément immergé dans cette fin de colonialisme vécu par le jeune Thomas. Une période bizarre, un entre deux où on se pose de nombreuses questions qu'on arrive pas à formuler. Le film nous touche car les personnages ne savent jamais quoi faire, ils croient avoir des convictions mais ne font que douter tout au long du film. On est touché par ce film/souvenir car on comprend que on s'approche de la fin de l'innocence et que Thomas est sujet à de grands questionnements. La mise en scène vient jouer sur ce trouble, cette chaleur, cette place compliquée à assumer, ces rêves et ces réalités qu'on ne comprend pas tout le temps. Le film malgré sa facilité parle de beaucoup de choses importantes et sa dernière partie vient totalement nous rappeler pourquoi on a besoin du cinéma (même si ça peut donner une impression de tirer en longueur). Bref, un très bon film par un très bon réalisateur.
    Yves G.
    Yves G.

    1 305 abonnés 3 308 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juin 2023
    Nous sommes en 1972. Le petit Thomas a huit ans. Il est le troisième fils de Robert (Quim Gutierrez) et Colette (Nadia Tereszkiewicz), un couple de Français expatriés à Madagascar où Robert, sous-officier dans l’armée de l’air, a été muté sur la base 181 tandis que Colette, femme au foyer, assure la charge du ménage. Thomas est un enfant timide qui n’aime rien tant que de lire les aventures de Fantomette. Il observe sans toujours les comprendre les adultes qui l’entourent.

    Robin Campillo s’est vu décerner la Palme d’Or en 2017 pour "120 bpm". Personne ne se souvient du discours qu’il a prononcé lorsqu’elle lui a été remise. Il a fallu attendre six ans pour que sorte son film suivant, éclipsé par la polémique suscitée par la discours de réception de Justine Triet samedi dernier.

    "L’Île rouge" est un film largement autobiographique. Né en 1962, Robin Campillo a passé son enfance à suivre son père, sous-officier de l’Armée de l’air, dans ses affectations outre-mer au Maroc, en Algérie puis à Madagascar.
    Quiconque a eu la chance de vivre dans son enfance une telle expérience en est marqué pour la vie. Ce fut le cas de nos enfants, au gré de nos affectations au Kenya et au Sénégal, même s’ils étaient trop jeunes pour en garder des souvenirs précis. La vie en expatriation dans l’Afrique post-coloniale est une expérience à la fois paradisiaque et déstabilisante pour le Blanc, souvent richement rémunéré, logé dans un luxe qu’il ne connaîtra jamais en métropole, entouré d’une nombreuse domesticité, mais confronté à une réalité culturelle et sociale aux antipodes de son monde.

    Ces ambiguïtés-là, rarement filmées au cinéma (on ne peut guère citer que "Chocolat" de Claire Denis qui vécut enfant au Cameroun avant l’indépendance), sont remarquablement appréhendées par la caméra sensible de Robin Campillo qui restitue, à travers les yeux de Thomas, le parfum et la texture d’une époque dont témoignent sa musique et surtout ses costumes.
    Nadia Tereszkiewicz, teinte en noir corbeau, aurait pu sembler bien jeune (elle est née en 1996) pour avoir un fils aîné qui se rase la moustache ; certains esprits bien-pensants auraient pu s’insurger que le rôle ne soit pas confié à une actrice plus âgée ; mais, une fois, encore, comme dans ses précédents films qui ont fait d’elle la révélation de l’année, elle crève l’écran. Mention spéciale à Sophie Guillemin, qu’on avait découverte en lolita dans L’Ennui et qui, vingt-cinq ans plus tard, assume sans complexe ses rondeurs et sa quarantaine bien entamée

    "L’Île rouge" est moins original quand il chronique, à hauteur d’enfants, la vie des adultes et leurs contradictions. Thomas observe des couples qui s’ennuient et qui se distraient dans des soirées joyeusement alcoolisées. Il fait le procès de maris machistes qui étouffent leurs femmes dans un patriarcat que mai-68 ne semble pas avoir remis en cause. Il sent que le mariage de ses parents est en train de battre de l’aîle. La petite Suzanne, sa camarade de jeu, et Thomas forment hélas un duo déjà filmé bien souvent avec autrement plus d’intensité : "Jeux Interdits", "Cria cuervos", "Fanny et Alexandre"…

    Le principal défaut de "L’Île rouge" est la place réduite qu’il donne aux Malgaches. Ils sont quasiment invisibles dans les trois premiers quarts du film. Cette invisibilité est un parti pris revendiqué : il s’agit de montrer que les Blancs vivent dans une bulle coupée du monde, sans contact et sans désir d’en avoir avec les Malgaches qui les entourent – et dont ils sont pourtant censés travailler au développement. Pourtant, comme le faisait par exemple "Chocolat", il y avait une place à faire aux domestiques de la maison et à la relation structurellement ambiguë que les Blancs et leurs enfants nouent avec eux.
    Les Malgaches n’apparaissent que dans le dernier quart du film où on les voit participer aux manifestations qui conduiront à la chute du président Tsiranana et à la dénonciation des accords de coopération avec la France. Mais cette postface au film, qui laisse hors champ les protagonistes dont nous avions partagé la vie depuis près d’une heure et demie, ne présente pas grand intérêt.
    Omg151
    Omg151

    52 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 juin 2023
    Quel dommage de voir un film aussi raté et malade, alors qu'il y avait tout pour faire un beau film, d'après l'enfance de Campillo.
    Après 120 BPM, j'attendais avec impatience ce nouvel opus, mais hélas j'en suis sorti d'autant plus déçu et triste
    que j'aimais le précèdent.
    La faute à une histoire dont on se fout très vite, la vie banale dans une bulle de colons français à Madagascar; du point de vue d'un enfant ( le réalisateur si j'ai bien compris), très mal interprété et peu attachant. Des intermèdes gênants ( moches et ringards) sur Fantômette, livre que lit le gamin pour s'échapper. Les acteurs semblent un peu perdus, comme le spectateur devant ses souvenirs qui nous laissent de glace. Le dernier quart d'heure est WTF, spoiler: avec changement de point de vue à 180 degrés, on oublie les colons pour se concentrer sur des étudiants de Madagascar et leurs revendications.
    L'idée était belle mais théorique et le résultat est plus embarrassant qu'autre chose.
    Dommage pour Madagascar, qui méritait mieux et dont l'histoire de décolonisation est si peu connue...
    Stéphane Urbsdomini
    Stéphane Urbsdomini

    4 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 juin 2023
    Quel ennui mortel ! Un film tout en longueur. On ne voit pas pourquoi Fantomette apparaît dans ce film
    poussif . Quelques personnes sont sorties pendant la projection. La base militaire est repliée sur elle même ! Campillo m avait habitué à mieux. Ce sujet ne l a pas inspiré.
    AdamC
    AdamC

    46 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 juin 2023
    Un film contemplatif sans intérêt, sans scénario, c'est long, décousu, sans intérêt. Que le temps fut long. Campillo après le Magnfique 120 battements par minute me déçoit grandement.
    Je ne comprends pas ce qu'il a voulu faire avec ce film mais rien ne vas.
    Fuyez si vous n'aimez pas les œuvres faussement intellectuels a double sens qui ne riment à rien
    L'enfant dans le film a part un côté voyeur et perdu n'apporte rien. Horrible film
    Korbô D.
    Korbô D.

    6 abonnés 81 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2023
    Un très beau film qui signe le retour tant attendu de Campillo.
    Comédiennes et comédiens magnifiques.
    Mélany T
    Mélany T

    29 abonnés 487 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2023
    La mise en scène est, comme toujours chez Robin Campillo, magistrale et le récit joli, intelligent, poétique, original et engagé. Seul le scénario, artificielle dans sa construction, nous laisse un peu de côté et ne nous permet pas de rentrer pleinement dans l'histoire. Mais l'ensemble reste passionnant.
    lpjdrdtv90
    lpjdrdtv90

    7 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2023
    Bulle idéalisée par la nostalgie de l'enfance, une base militaire à Madagascar.
    On y voit donc des militaires avec leur famille mais c'est très vite ce qui n'est pas montré qui intrigue l'oeil.
    Les parents de Thomas n'ont pas l'air de former un couple harmonieux malgré les apparences. Thomas, passionné apr Fantomette sent bien qu'il est différent mais n'ose pas l'affirmer ( il lit toujours en cachette).
    Et quand un malgache entre dans le cadre, les personnages blancs le font sortir illico (le domestique qui veut ranger le jardin, la jeune femme amoureuse d'un serveur du mess des officiers).
    A ce niveau-là, le film est très intelligent, sensible, onirique et sensoriel.
    Très belle photo, distribution épatante.
    Les dernières vingt minutes m'ont un peu paru factices, même si elles sont nécessaires et constituent le corps du film. Après le départ des colons, les malgaches reprennent une vie normale en reprenant le cadre et en ne le lâchant plus jusqu'à la fin.
    Le film est très intéressant même s'il ne dégage pas beaucoup d'émotions.
    Et m.... aux crétins qui finissent leur critiques en crachant sur les subventions accordées à ce type de film, c'est heureux qu'on n'ait pas que des Tuche ou des comédies de Dany Boon sur les écrans, et c'est à ce prix.
    120 BPM a touché les mêmes avances sur recette et personne ne s'en est plaint. Arrêtons de niveler par le bas.
    Melvin RICHER
    Melvin RICHER

    8 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2023
    Un film profond basé sur l'histoire de Madagascar, avec de beaux plans plastiques qui font écho avec les personnages réelle et fictionnel de fantomette qui se mélange à l'histoire coloniale, un film qui se centre sur une vision passagère des événements sans être trop profond sur ce sujet là ce qui est à mon goût légèrement dommage car sur la moitié du film on suit un drame familiale et on laisse de côté le sujet qui se veut pourtant principal. Mais ce film reste malgré tout réussi.
    Olivier G.
    Olivier G.

    9 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juin 2023
    Magnifique film, tout en élégance et en subtilité, qui se déroule à un rythme à la fois très lent et condensé, au travers du regard d'un enfant. La photographie est superbe et dévoile progressivement ce qui est passe derrière la carte postale et au-delà de l'enceinte du microcosme du camp militaire. Le fond du film est construit tout en finesse et en équilibre et dépasse tout manichéisme primaire. Au-delà de la drôlerie, les métaphores liées à l'enfance ont un rôle maïeutique de révélation de la vérité plein d'intelligence. Bref, j'ai adoré ce film.
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