Avis sur Sur la branche

Disons que d'emblée, Sur la branche est le genre de longs-métrages que l'on rêverait d'aimer davantage, parce qu'il contient une bonne dose de fantaisie, d'absurde et de laisser-aller, bref, de liberté, que l'on ne trouve pas si souvent au cinéma. Donc, oui, le film suscite un certain attachement, pour ses personnages sensibles, en particulier, que des porcelaines fêlées, handicapés d'une façon où d'une autre, pour trouver leur place dans la société. Mais en contrepartie, le fil narratif du film est bien trop lâche, racontant des débuts d'histoire, d'amour, d'amitié, de travail, sans qu'aucune d'entre elles ne connaisse d'épanouissement, et encore moins d'issue. Le récit mérite quelques sourires et attendrissements mais tourne quand même assez vite à vide, en dépit d'une mise en scène qui ne manque vraiment pas d'élégance. Faute de consistance, il est conseillé de se rabattre sur l'interprétation, avec au premier chef celle de Daphne Patakia, qui saisit parfaitement l'occasion de montrer une palette de jeu étendue, entre l'euphorie et l'abattement. En revanche, les autres comédiens sont servis en deçà de leur potentiel, à commencer par Benoît Poevoorde et en poursuivant par Raphaël Quenard, lequel n'a cependant pas besoin de plus d'une scène pour imposer sa singularité, et surtout Agnès Jaoui.

Comédie très écrite, inattendue et barrée, Sur la branche met en scène une fille psychologiquement instable et sans filtre et un avocat en perdition. Difficile d'en dire beaucoup plus, à part que c'est parfaitement réussi, incroyablement drôle par moment et plein de personnages très bien croqués. Bref, la comédie de l'été.

Voilà le genre de films où les bonnes intentions sont louables, mais ne suffisent à emporter l'adhésion du spectateur. Le film présenté comme une comédie, aborde plusieurs genres, pour finalement ne convaincre dans aucun.
N'est pas Billy Wilder qui veut, malgré les revendications de la réalisatrice.
La bonne découverte vient de l'héroïne Mimi, excellement jouée dans son délire par Daphné Patakia. Rien à dire sur le jeune Quenard dans un petit rôle, et Poolevorde fait de son mieux dans cette course au burlesque dramatique.
Les deux protagonistes spoiler: disparaissent au final dans la mer,
et nous on reste un peu le bec dans l'eau.
cinéma juillet 23

Daphné Patakia alias Mimi joue une apprentie avocate frappée semble-t-il d'une sorte de schizophrénie légèrement catatonique. Elle interprète tellement bien le personnage que s'en est bouleversant. Benoît Poelvoorde, lui, est l’avocat expérimenté mais totalement « cassé » et débordé par un système qui lui échappe et Agnès Jaoui - son associée, ne sait plus où donner de la tête pour faire face.
Le film est un bijou de vérité, de sincérité, de délicatesse, d’observation de notre monde d’aujourd’hui et d’humour.

Après un premier film remarqué (la fête est finie) et réussi Marie Garel Weiss a choisi la comédie pour ce deuxième long-métrage..Et le passage à cet exercice est concluant ! C'est drôle, rythmé, loufoque et burlesque avec beaucoup d'émotion en arrière-plan..les acteurs sont formidables (mention spéciale à Raphaël Quenard qui est en train de se tailler une place de choix dans le cinéma français) On passe un excellent moment, une comédie 5 étoiles! Courez y si vous avez besoin de vous changer les idées (ou pas d'ailleurs) On en ressort joyeux !

Daphné Patakia livre une performance incroyable de justesse sur le trouble obsessionnel léger, et il serait faux de dire que c'est facile à jouer. Elle mêle le grave, le drôlissime, avec un résultat léger et enthousiasmant. Avec ses grands yeux braqués, son engagement dans le jeu, et le premier degré hilarant de son personnage, son visage attire la lumière, elle fascine et porte le film tout du long.

Benoît Poolvorde aussi est très juste. Sans en faire trop, il tient bien la réplique avec un très beau personnage d'homme perdu mais à grande humanité, qui porte un magnifique regard quasi paternel sur la petite jeune pas si écervelée que ça.

Agnès Jaoui est magnifique comme si souvent avec un personnage de femme forte mais tout de même assez contrasté pour sortir des clichés.

Au final un film pas si petit que ça, et le nom de Daphné Patakia à retenir et à suivre de près à l'avenir.

J'ai beaucoup aimé ce film, ses personnages atypiques, les rebondissements, les interactions des personnages, les acteurs également. Un film singulier que j'ai vraiment beaucoup apprécié. Il interroge avec humour et finesse nos rapports à la justice et aux normes, aux limites acceptables. Vraiment original, intéressant et avec un ton très agréable. Ce film m'a rappelé "Petite Fleur" de Santiago Mitré dans son ton bien qu'il soit très différent, et j'ai vu également une parenté lointaine que je ne saurai expliqué clairement avec "Pierrot le fou".

Je suis déçue d'être déçue par ce film. Sur le papier, il avait pourtant tout pour me plaire, à commencer par un casting alléchant et un pitch prometteur
Hélas, là où on attendait une comédie vive, rebondissante et pleine de fantaisie, on ne rit pas une seule fois, on sourit à peine par moment et on s'enfonce dans un ennui discret. La faute au scénario bien trop léger, aux dialogues convenus et à une réalisation qui manque terriblement de rythme. C'est mollasson, comme les regards perdus de l'héroïne et au final, un peu déprimant, comme les mines dépitées d'Agnès Jaoui et de Benoit Pulvorde.
Seul l'excellent Raphael Quenard tire son épingle du jeu dans de rares séquences où son charisme et son charme décalés irradient.

film avec beaucoup de potentiel et un duo d'acteur qui fonctionne et joue bien malheureusement le film part un peu dans tous les sens et on s'y perd..c'est un film moyen et emouvant par certains aspects qui se laisse regarder mais sans plus..il lui faut manque un petit quelque chose et l'univers de la réalisatrice est un peu désuet

j'ai trouvé le film tellement moyen...languissant...pourtant je ne suis pas fermé à ce genre de comédies décalées mais là c'est raté malgré le bon jeu des acteurs...le type des chiens de la casse eclaire de sa présence toutes les scènes qu'il a...le problème c'est qu'elles sont trop rares mais au moins sa présence dynamise...
l héroïne a du charme, fait ce qu'elle peut...l'avocat radié est fatigant...mais il faut bien avouer qu'il est très mal servi par le scenario...
Le scenario c'est le hic !!!

Éculé et périmé avant l'heure. La réalisatrice n'est pas douée pour la comédie (exercice ô combien difficile). Gags ringards, situations grotesques, dialogues piteux, mise en scène vétuste, acteurs lourdingues. Tout est pataud, boursouflé, archi rebattu dans ce film. On comprend mieux, en le voyant, pourquoi ça sort au milieu de l'été.

Impressionnant.
Impressionnant que ce scénario débile ait pu lever d'importants fonds (3,8 M€ quand même + mon entrée ).
On a pourtant économisé sur la prise de son, monophonique et brouillardeuse.
Je pense même qu'il y a I siècle, on n'aurait pas osé utiliser strictement la même intensité et la même couleur pour un dialogue en intérieur que pour un échange sur une plage ventée ...
Les acteurs sont professionnels et lisent correctement leur partition.

Film fumeur.

Amusant trois minutes mais sans plus... la bande annonce était pourtant prometteuse. Le résultat est plys moyen. Benoît Poelvoorde fait du Poelvoorde. Jaoui fait du Jaoui. C'est sympathique mais ça ne fait pas un film. L'héroïne tendance zinzin part un peu dans tous les sens, comme le film. Hélas. L'héroïne n'a pas le côté "bousillée par l'HP" qui aurait été nécessaire. Le fait que le film ne dure que 1h30 pourrait le rendre sympathique... mais le manque de rythme me l'a rendu plus long que le dernier Mission Impossible... Eh dire qu'il a coûté près de 4 millions d'euros.

Irrésistiblement drôle, poètique, émouvant, rafraîchissant, un vent de liberté souffle dans le film,
le duo Patakis / Polvoorde fonctionne à merveille. La lumière, la b.o tout est bien. Allez y direct !

Comme lu parmi les critiques, on aurait voulu aimer davantage ce film qui contient de la fraîcheur, une certaine joie et c'est déjà pas mal. Le problème vient principalement des personnages, qui sont mal définis, et auquel on ne peut se reconnaître. L'aspect loufoque en souffre, laissant le spectateur entre soupir et sourire, les situations manquent de crédibilité . Sur un pitch un peu semblable, Les gens normaux n'ont rien d'exceptionnels, avec Valeria Bruni Tesdeschi était tellement supérieur...