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Synopsis
M. Oshima, un agent commercial de trente ans, a disparu. Sa fiancée lance un avis de recherche et part avec une équipe de tournage pour enquêter sur cette disparition. Au fil des recherches se dessine le portrait d'un homme rustre, timide, peu efficace dans son travail, qui aimait boire et séduire. Celui-ci n'a plus donné signe de vie après avoir empoché une somme d'argent qui devait revenir à son entreprise.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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82 abonnés
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4,0
Publiée le 25 janvier 2012
Le film débute comme une histoire à la Simenon : un homme ordinaire en dérive disparaît et devient une sorte de trou noir révélateur de la société japonaise. La forme est d’abord celle d’un faux reportage qui évolue progressivement vers une totale mise en abîme narrative et représentative, typique du cinéma « Nouvelle vague » à la japonaise. Imamura met souvent sa radicalité dans une représentation très brutale, très ...
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La_Mort_Dans_L_Oeil
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25 abonnés
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5,0
Publiée le 7 août 2011
Shohei Imamura part de son étonnement du nombre de disparations dans un pays comme le Japon et prend comme sujet de son étude le cas de l'évanouissement d'un homme de 30 ans. Avec sa caméra et son micro, il part à la rencontre des personnes qui l'ont connu, fréquenté, sa famille, ses collègues, etc. Déjà, le "documentaire" est vicié dès le début avec un naturel tranquille : désynchronisation de l'image et du son, angles de vue, ...
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soulman
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45 abonnés
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2,5
Publiée le 29 mai 2016
Où le cinéma-vérité est habilement démonté par Imamura, que l'on découvre ici jouant son propre rôle. Exercice de style intéressant, ce film finit néanmoins par lasser, étirant sans raison certaines séquences (la mise en accusation de la soeur de la fiancée du disparu). Cette oeuvre mineure annonce cependant un des plus beaux films du cinéaste à venir : le génial "La vengeance est à moi".
L'Évaporation de l'homme est à ranger du côté du faux-documentaire. A l'époque de la sortie du film (1967), ce genre était encore totalement méconnu. Shohei Imamura s'est directement inspiré des techniques du cinéma-vérité en vogue dans les années 60. On soupçonne néanmois le cinéaste japonais d'avoir bricolé son montage. Il aurait croisé des séquences purement fictionnelles avec d'autres plus ou moins authentiques.
La recherche de la vérité objective
A travers cette histoire tirée d'un fait divers, Shohei Imamura a tenté d'approfondir la notion de "vérité objective".
Des notes en guise de scénario
Le réalisateur Shohei Imamura s'est servi de ses notes comme d'un scénario. Il explique : "Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de tourner un film "bien fait", mais, en somme, de jeter directement mes notes sur l'écran. Je m'intéressais depuis longtemps au problème des gens qui disparaissent dans les grandes villes sans laisser de traces (...), et je pensais que le système des notes directes pouvait remplacer un scénario pré-établi
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