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Synopsis
Pendant l’hiver de 1943, Martina, fille unique d’une humble famille de paysans, a huit ans et vit sur le flan du Monte Sole. Plusieurs années auparavant, elle a perdu un petit frère, né depuis à peine quelques jours, et depuis, elle est mutique. Sa mère est de nouveau enceinte et Martina vit dans l’attente de l’enfant qui va naître, tandis que la guerre avance et que la vie devient de plus en plus difficile. Dans la nuit du 28 au 29 septembre 1944, l’enfant voit enfin le jour. Au même moment, les SS se livrent dans la région à une descente sans précédent inscrite dans l’histoire comme le massacre de Marzabotto.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Film d'une grande beauté et tres emmotionel . La petie fille joue a merveille.
traversay1
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3,0
Publiée le 16 janvier 2013
Trois ans après sa présentation en Italie (Donatello du meilleur film), L'homme qui viendra est enfin sur les écrans français. Le film de Giorgio Diritti raconte les mois qui ont précédé le massacre de Marzabotto, équivalent de celui d'Oradour, dans les Appenins, entre Emilie-Romagne et Toscane. Le quotidien des paysans est décrit avec une extrême minutie, au sein d'une population pris en otage entre les partisans, qui obéissent aux ...
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Le film a été tourné en décors naturels à Bologne (Emilie-Romagne) et Sienne (Toscane).
Récompenses
Le film a reçu le David Di Donatello du meilleur film (Prix décernés chaque année par l'Académie du cinéma italien) en 2010 et le Prix du jury au Festival international du film de Rome en 2009.
Massacre sanglant
L'homme qui viendra relate un des massacres de civils les plus meurtriers perpétrés par le régime Nazi en Europe. Survenue entre le 29 septembre et le 5 octobre 1944, cette tuerie est appelée "massacre de Monte Sole" ou "massacre de Marzabotto" ; 955 victimes dont de nombreux enfants furent dénombrés. Ce bain de sang innomable rappelle celui perpétré à Oradour-Sur-Glane, village de Haute-Vienne, le 10 juin 1944 où l'on compta plus de 600 victimes
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Dans le cadre du cinéma en langues régionales , ciné c toi nous a proposé 2 films de Giorgio Diritti" Il vento fa il suo Giro " et « L'Uomo che verrà » un film historique pas encore distribué en France (hélas) !Le réalisateur nous plonge dans l'histoire sombre de la guerre , ou plutôt des guerres qui se sont passées en ItalieCelle des résistants qui reçoivent des ordres de « plus haut » et quitte les lieux leur mission accomplie laissant les populations en proie aux SS qui remontant vers le nord pratiquent la terre brulée ,Et puis celle justement des SS , mais peut-on appeler guerre ces tueries d'enfants, de femmes et de vieillards qui se sont déroulées en ces années noires
Les 9 mois qui jalonnent le film débute par la vie des paysans de la région de Bologne , à cours d'argent, de vivres , car les allemands les rançonnent quotidiennement en saisissant les animaux le pain, le vin ….Avec Martina , la fille des fermiers , nous assistons aux travaux quotidiens , aux amours, aux veillées avec en toile de fond la peur des allemands qui viennent rapiner quand ils le veulent .Puis l'arrivée des '' partigiani'' qui font la guerre qu' ''on'' leur demande Ce qui devait arriver arriva , la répression , en premier lieu contre les partisans puis malheureusement contre les habitants .Giorgio Diritti tout en retenu, mais sans concession nous met à la place de Martina qui ayant fait vœu de mutisme , doit par ses expressions et surtout ses yeux nous dire ce qu'elle ressent .Les vengeances, les massacres ont lieu, rien ne nous est épargné et pourtant la subtilité de la mise en scène nous évite de tomber dans le pathos , le larmoyant .Et pourtant ….
Nelly M.
Cycle italien Univerciné Nantes février 2011. A hauteur d'enfant, GIorgio Diretti filme la Bologne, là ou des civils subirent les SS et les fascistes à la fin de la guerre 39-45. On suit Martina, 8 ans, au visage de madone, muette après le deuil d'un frère cadet. Une vadrouilleuse déjà adulte qui s'invente par écrit sa version des événements. A Monte Sole, si on se réunit dans l'église avec le curé à chaque menace, l'angoisse se lit sur les visages. Ce rappel historique de "Marzabotto", comparable au français "Oradour-sur-Glane" propose quelques portraits savoureux et bénéficie des façons de filmer contemporaines, entre autres le son des balles et des massacres amorti (le déclic causant l'escalade de violence semblerait être tout de même ce chef SS abattu devant la fosse qu'on lui a demandé de creuser). Il y a des longueurs, mais quoi qu'il en soit, la petite au visage si doux et son deuxième petit frère (qui ne pleure jamais !) représentent le futur, les fifties et après... Mérite d'être vu pour garder en tête la barbarie des guerres passées et présentes, ces nombreux innocents tués dans la folie collective.