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Synopsis
Durant un voyage en Indochine pendant la Seconde Guerre mondiale, Yukiko fait la rencontre de Kengo, un homme marié. Celui-ci promet de divorcer à leur retour au Japon...
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Japon : Hiver 1946, la guerre vient de se terminer. Yukiko Koda rentre dans son pays, un Japon affecté et anéanti par la défaite après avoir passé plusieurs années en Indochine comme secrétaire du ministre de l'agriculture et des forêt. C'est d'ailleurs là qu'elle y a rencontré Tomioka avec qui elle a vécu un amour passionné qui lui avait fait le serment de l'épouser une fois renter au Japon... Mais lorsqu'elle le retrouve au pays du ...
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Plume231
3 155 abonnés
4 639 critiques
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4,0
Publiée le 18 novembre 2012
De l’œuvre la plus célèbre du plus désespéré chantre du pessimisme que le cinéma ait connu, il faut s'attendre à un film désespéré et pessimiste...et suspense... c'est le cas. On prend comme contexte celui ultra-sombre de l'immédiat Après-guerre japonais et on y plonge deux êtres qui sont faits l'un pour l'autre mais qui ne le savent pas ou ne veulent pas le savoir, du moins pour l'homme, on suit leur cheminement que l'on sait ...
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Jrk N
31 abonnés
238 critiques
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5,0
Publiée le 2 mars 2020
Après la défaite de l'armée japonaise en août 45, les autorités ont rapatrié sur l’archipel 7 millions de personnes, soit plus de 12 % de la population, moitié militaires, moitié civils depuis les zones occupées qui s'étendaient depuis l'Indonésie jusqu'à la Mandchourie, en passant par le Vietnam que nous nommions alors Indochine. Une des plus grandes romancières japonaises du vingtième siècle Hayashi Fumiko (1903-1951) raconte ...
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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 août 2008
Le chef-d'oeuvre de Naruse. Un mélo d'une grande subtilité, que même Ozu jalousait. C'est dire !
Nuages d'été est l'adaptation de l'ouvrage Iwashigumo, de la romancière japonaise Fumiko Hayashi. Mikio Naruse entretient une intime relation avec l'auteur, puisqu'il adaptera cinq autres de ses livres, parmi lesquels Ukigumo (Nuages flottants, 1955) et Midaregumo (Nuages epars, 1967).
Mikio Naruse, maître du cinéma japonais
Le cinéaste Mikio Naruse est l'un des grands maîtres du cinéma japonais aux côtés d'Yasujiro Ozu, Kenji Mizoguchi ou encore Akira Kurosawa. Sans doute le moins connu de tous, injustement catalogué comme artiste maudit et malchanceux, il est pourtant l'un des plus beaux fleurons du cinéma nippon des années 50 et 60, avec une spécialisation dans le genre populaire et le drame sentimental en particulier, où sa vision douce-amère du monde est flagran
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Primé aux Blue Ribbon Awards
En 1956, Nuages flottants a reçu le Blue Ribbon Award, distinction cinématographique majeure au Japon, du Meilleur film. La même année, le long-métrage à par ailleurs obtenu quatre récompenses aux Kinema Junpo Awards et au Mainichi Film Concours.
Comme elle a une tête de chien fidèle à mauvais maître, cette silhouette échouée, comme embarrassée d'elle-même. Quant à l'heureux élu, c'est le genre tombeur malgré lui qu'on pressent sur une longueur d'ondes différente. Il est beau, le bougre. Cela donne un étrange duo en perpétuel décalage dans leurs marches clandestines sur des chemins déserts, chacun amoché par la guerre à sa façon. Drôle de préambule, et pourtant on consent à s'abîmer dans ce noir et blanc à l'issue prévisible. Car ils sont au bout du rouleau d'une certaine manière tous, l'épouse légitime tout aussi lugubre que nos deux tourtereaux du temps jadis. Toutes les entrevues commencent par le soleil et finissent dans l'impasse. Mais voilà, on tient le coup grâce aux images peut-être plus parlantes que les quelques paroles implacables... Le plus fort de l'obstination la plus insensée, la plus morbide qui soit, est que le bel inaccessible ramollit, tout ne lui étant pas aussi dû qu'il le croyait... Poignante conclusion que ce flash-back de jeune fille toute printanière qui parvient à effacer l'impression détestable de la maîtresse terne, sans ressort de séduction autre que le suicide à deux. Ce peut être vu encore aujourd'hui en 2012 comme un portrait de Japonaise ordinaire obligée de faire dans le dénuement le plus complet, avec passage par la case prostitution, tout en vénérant un abruti. "Courte est la vie des fleurs, infinie leurs douleurs", conclut Mikio Naruse en droit fil de l'oeuvre de la romancière nipponne dont il s'est inspiré.