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Synopsis
Parce que sa générosité et sa charité n'ont pas de limites, le père Nazarin vit dans une misère profonde. Désavoué par l'Église pour avoir protégé une prostituée soupçonnée de meurtre, Nazarin doit fuir, condamné à une longue errance. Andara, la prostituée, et Beatriz, jeune femme délaissée par son amant, se joignent par une pitié hystérique au sort du prêtre persécuté. Nazarin poursuit son chemin de croix, mais toutes ses tentatives pour prêcher l'amour divin se retournent contre lui.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Le film est assez subtil parce que Buñuel a su créer un personnage beaucoup plus complexe qu'il n'y parait. En fait Nazarin veut être le contrepoint de la religion avec son côté institutionnel (respectable) et ses dérives superstitieuses. Or en adoptant un mode vie franciscain, il ne sert à rien, malgré sa sincérité, il renforce la superstition qu'il veut combattre, il nuit aux salariés en acceptant de travailler pour un bol de soupe, ...
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Maqroll
116 abonnés
1 123 critiques
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4,0
Publiée le 20 octobre 2011
Dernier film mexicain de Don Luis, Nazarin est une fable dans la lignée de La Montée au ciel, contant le trajet christique d’un prêtre. Soulignons tout d’abord la performance puissante et inspirée de Francisco Rabal, l’un des grands interprètes de Buñuel. Saluons ensuite la mise en scène du grand d’Espagne, à la hauteur de son génie. Venons-en enfin au fond, typique de son œuvre, qui remet en cause non pas la religion mais tout ...
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Flavien Poncet
194 abonnés
1 024 critiques
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4,0
Publiée le 15 novembre 2007
Dans «Nazarin» (Mexique, 1958), Luis Bunuel prend un plaisir malin et pervers à détourner toutes les tentatives de bonté du prêtre Nazario (Francisco Rabal) en erreurs punies. Lhistoire est celle dun prêtre acète qui vit comme le Christ et arpente les rues pour donner son aide. Accompagné par deux femmes, les mauvaises langues feront vite de taxer lhomme de polygame. Ceci nest quun seul exemple des perpétuelles calomnies ...
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weihnachtsmann
787 abonnés
4 675 critiques
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3,5
Publiée le 24 février 2020
Padre est seul jusqu'à ce qu'il rencontre ces deux femmes. Elles n'ont de cesse de le défendre mais le monde est trop dur et le prêtre peut être trop résigné à faire le bien malgré tout. Il le dit d'ailleurs. "Il m'en coûte beaucoup mais je vous pardonne ". Un critique disait: vous comprendrez son sens profond dans son apparente simplicité. Beau film triste
Dès 1947, Bunuel avait acheté les droits du roman Nazarin en Espagne et les avait revendus à un producteur, faute d'avoir trouvé assez d'argent pour réaliser tout de suite le film.
A la recherche de l'acteur
Son scénario terminé, Bunuel passe plusieurs mois à chercher l'acteur devant incarner son protagoniste principal, sans succès. C'est finalement le producteur du film qui appellera Bunuel et lui proposera Francisco Rabal, aperçu dans un film tourné au Mexique.
Luis et la beauté
Pour ce film en particulier, Bunuel s'intéressait à la vérité des images beaucoup plus qu'à leur beauté, ce qui occasionna certaines difficultés dans sa collaboration avec le directeur de la photographie: "...C'est pendant ce tournage que j'ai scandalisé Gabriel Figueroa, lequel m'avait préparé un cadre esthétiquement irréprochable, avec le Popocatepelt dans le fond et les inévitables nuages blancs. Je retournai simplement la caméra pour cadrer u
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