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Synopsis
Début 19ème siècle. De retour à Edo après trois ans d'études à Nagasaki, le jeune docteur Noboru Yasumoto est décidé à y faire une brillante carrière. Il rêve d'une nomination dans l'hôpital du Shogunat. Sa connaissance de la médecine occidentale et ses origines le destinent aux plus hautes sphères médicales. Mais sa première affectation l'envoie dans un quartier très pauvre de Tokyo, à la clinique de l'intransigeant Dr Niide dit "Barberousse". Egoïste et arriviste, le docteur est mécontent d'être aux ordres d'un médecin dans un endroit qui ne correspond pas à son diplôme et à son ambition. Mais peu à peu, Yasumoto surmonte son amère déception et s'attache aux malades et à son étrange patron. Barberousse est un médecin atypique au coeur pur entièrement dévoué à la cause des plus pauvres. En fréquentant les laissés pour compte de la société, Noboru s'humanise...
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Une œuvre si profonde et si éblouissante qu'il est conseillé de la voir au moins une fois dans sa vie. Kurosawa use de techniques novatrices pour l'époque pour un rendu artistique impeccable comme toujours, mais s'offre le luxe d'obtenir de ses acteurs la perfection dans un film humaniste, déchirant et au final plein d'espoir comme souvent dans les films du maître. Barberousse sonne la fin d'une collaboration légendaire (le dernier avec le ...
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Kurosawa
479 abonnés
1 509 critiques
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5,0
Publiée le 4 janvier 2018
La dernière collaboration entre Akira Kurosawa et son acteur fétiche, Toshiro Mifune, aura donc accouché d'un film sublime, une fresque passionnante dans un hôpital où Barberousse, autant docteur du corps que des âmes, guide le jeune médecin Naboru Yasumoto. Si ce dernier exprime d'abord sa défiance envers l'hôpital et ses docteurs, il est ensuite gagné par la bonté de Barberousse, qui lutte avec ses armes contre la pauvreté dans un ...
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max6m
60 abonnés
180 critiques
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5,0
Publiée le 9 avril 2009
Yasumoto, jeune diplômé de médecine promis à une belle carrière, est envoyé en visite dans un dispensaire de pauvres, géré par le mystérieux Barberousse. Alors qu’il s’apprête à repartir, il est retenu par celui-ci, qui désire faire de lui son assistant. Réticent et opposé à la volonté de Barberousse (Yasumoto a une vision carriériste de son métier) le jeune apprenti va, à son contact, découvrir la vie, la souffrance, la ...
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TTNOUGAT
477 abonnés
2 526 critiques
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5,0
Publiée le 10 mars 2013
Un monument, une somme dans le cinéma universel beaucoup plus par le sujet traité que par la mise en scène elle-même qui n’est pas son point fort , il y a trop de séquences statiques pour qu’elle le soit. C’est pour Kusosawa le film de sa vie ...Mais faut -il faire le film de sa vie ? C’est une belle question à laquelle j’ai tendance à répondre non car on y met trop de soi même comme John Ford l’a fait avec’’ Dieu est ...
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L'accumulation de détails crée l'illusion de la réalité. Conscient du fait que cet aspect manquait à Sanjuro par exemple, Akira Kurosawa fait ici du réalisme son souci principal (au point de construire des décors avec des matériaux d'époque, de créer une usure des costumes en les frottant, etc.). En ce sens, le traitement cru de la misère, de la maladie et de la mort fait de ce film une expérience dure, dont l'équivalent littéraire pourrait être
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La brouille avec l'acteur fétiche
Un tournage éprouvant et des désaccords avec Toshirô Mifune aboutissent à une rupture entre l'acteur et le réalisateur. Ce film met fin à une association féconde (17 films). Tatsuya Nakadai, autre star japonaise internationale, remplacera plus ou moins ce dernier auprès d'Akira Kurosawa. Les points d'orgue de cette nouvelle collaboration sont Kagemusha, l'ombre du guerrier et Rân.
Une nouvelle occasion d'expérimenter
Akira Kurosawa utilise un nouveau type de pellicule, plus sensible à la lumière. Il se sert le plus souvent de deux caméras pour filmer une scène, allant même jusqu'à cinq (dans la longue scène avec Otoyo, la jeune schizophrène). Et pour la première fois, il tourne en stéréo avec quatre micros directionnels.
Premier Kurosawa que je vois.. je comprends maintenant pourquoi il y a tant d'éloge sur ce cher réalisateur. Tant sur la forme que sur le fond ce film est beau, tout simplement. Remis dans son contexte, pour un film des années 60, c'est encore plus époustouflant !Les plans, la bande son, l'histoire, les acteurs, la lumière, les décors... Bref, je vais de ce pas continuer la filmographie du Monsieur
Maitre Kurosawa
Un chef-d'oeuvre d'une densité vertigineuse. L'un des plus beaux films de Kurosawa !
Toto662
Un film d'une ampleur, d'une noblesse, d'une beauté enfin, absolument inégalables. Beaucoup de larmes s'y perdront.