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Synopsis
Interdit aux moins de 12 ans
Youngjak est le secrétaire de Madame Baek, dirigeante d’un puissant empire industriel coréen. Il est chargé de s’occuper des affaires privées de cette famille à la morale douteuse. Pris dans une spirale de domination et de secrets, perdu entre ses principes et la possibilité de gravir rapidement les échelons vers une vie plus confortable, Youngjak devra choisir son camp, afin de survivre dans cet univers où argent, sexe et pouvoir sont rois…
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Après THE PRESIDENT'S LAST BANG et HOUSEMAID, Im Sang Soo revient avec un thriller sulfureux et fascinant: plongée au coeur des compromissions entre politique et économie. Manipulation, chantage, argent, morale et sexe, tout est possible. Porté par une magnifique mise en scène, le film est une claque.
Toutou to you
29 abonnés
599 critiques
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4,5
Publiée le 30 mai 2013
Film en compétition à Cannes en 2012 et susceptible de remporter la Palme D'Or, The The Taste Of Money de Sang-soo Im se veut avant tout être une lente description d'un milieu corrompu et nous invite à suivre le parcours d'un homme tiraillé par des principes antithétiques. Réalisateur talentueux et qui ose (The Housemaid, Une Femme Coréenne), Sang-soo Im livre une oeuvre d'une beauté formelle éclatante, lente et appliquée, un peu ...
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soniadidierkmurgia
940 abonnés
4 011 critiques
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3,5
Publiée le 3 juin 2013
Juste après avoir revisité « La servante », film de Kim Ki-Young (1960) qui décrivait la lente destruction d’une cellule familiale après l’embauche d’une servante névropathe, Im Sang-Soo choisit d’observer la décadence d’une riche famille d’industriels dirigée d’une main de maître par Madame Baek (sublime Youn Yuh-jing). On parle ici des chaebols, conglomérats coréens tenus par une seule famille qui ne semblent se ...
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Un visiteur
3,5
Publiée le 20 janvier 2013
Tout comme "The Housemaid", "L'Ivresse de l'argent" possède une ambiance froide et métallique, témoin de la maniaquerie de Sang-Soo, qui livre un film très réussi tant au niveau visuel qu'à celui du scénario, qui tend cependant à être un peu poussif dans sa dernière demi-heure.
Sang-Soo plonge son spectateur dans le cynisme et les mensonges de l'aristocratie coréenne, ne manquant pas de spoiler: La suite sur Plog Magazine, les ...
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Im Sang-soo a voulu appeler son film L'Ivresse de l'argent pour l'inscrire dans le contexte politique et social de son pays : "L’actuel président coréen a souvent été comparé à Silvio Berlusconi, car c’est un nanti qui avait promis aux Coréens de les rendre aussi riches que lui. Mais finalement, seuls ses amis intimes se sont enrichis, et la Corée s’enlise dans le marasme, entre chômage et conditions de travail abusives. Les Coréens, qu’ils soien
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Livres de chevet
En guise de références à L'Ivresse de l'argent, Im Sang-soo ne cite pas de films ou de cinéastes en particulier mais plutôt des auteurs comme William Shakespeare et Honoré de Balzac : "(...) je voulais retrouver les personnages classiques et le souffle épique de [ces] œuvres", explique le cinéaste.
En terrain esthétique
Im Sang-soo et l'équipe du chef décorateur ont cherché à placer les personnages du film dans des décors à la fois élégants et sophistiqués. De nombreuses toiles d'artistes asiatiques comme Hong Kyoung Tack ou Hwang Se-joon apparaissent ainsi sur le mur de ces amateurs d'art. Le cinéaste apprécie le contraste entre ces belles toiles et l'évolution des personnages : "Les tableaux aperçus dans le film (...) sont éblouissants, mais les êtres qui les
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Excellent film, aux saveurs et à la construction d'une tragédie classique... La ligne narrative est parfois déroutante (succession de mini-séquences juxtaposées), mais ça n'est jamais réellement gênant. Globalement conquis par ce film, j'y ai retrouvé le même plaisir que j'avais éprouvé pour "The Housemaid".
Toutou to you
Film en compétition à Cannes en 2012 et susceptible de remporter la Palme D'Or, The The Taste Of Money de Sang-soo Im se veut avant tout être une lente description d'un milieu corrompu et nous invite à suivre le parcours d'un homme tiraillé par des principes antithétiques. Réalisateur talentueux et qui ose (The Housemaid, Une Femme Coréenne), Sang-soo Im livre une oeuvre d'une beauté formelle éclatante, lente et appliquée, un peu froide et rigide. Sans doute trop sèche pour le plus grand nombre, L'Ivresse De L'Argent est un drame subtil, à l'apathie troublante, qui préfère la peinture acerbe mais classique à la représentation spectaculaire. On savait de la Corée Du Sud qu'elle abritait nombre de talents, Im en fait partie, cela ne fait aucun doute. Son métrage, d'une douceur qui rompt étrangement avec les faits décris, bénéficie d'une mise en scène qui place les comédiens au centre de l'histoire. Bien dialogué, les personnages de The Taste Of Money sont crédibles, parfaitement en phase avec les thèmes traités.
Depuis 10 ans, Young-Jak travaille pour une riche famille. Il est aussi fidèle qu'épris de réussite sociale. Mais comme souvent, le pouvoir, le désir de puissance ne font pas bon ménage avec la sensibilité des âmes et Young-Jak se retrouve mêlé à des luttes intestines complexes...
Évitez ce film si vous aimez les cadences infernales. L'Ivresse De L'Argent joue dans la cour des grands films qui n'ont pas qu'un message vertueux et qui symbolisent autant qu'ils dépeignent. Ainsi, cette Corée qui vit dans l'opulence, cette famille riche comme Crésus et qui corrompt pour asseoir son pouvoir. D'ailleurs, l'oeuvre de Im s'amuse à rendre compte, avec un certain humour, de l'avilissement tout comme des passions fatales. C'est beau, c'est fort, c'est du cinéma distingué et j'en redemande. Filmé dans un scope (2.35 : 1) magnifique, écrit intelligemment et avec une très bonne direction d'acteurs. 4,5/5
Go with The Blog
On découvre minute après minute une famille qui n’a aucune limite ni dans le mensonge ni dans la perversité, n’hésitant pas à sacrifier quiconque s’opposant à leur destin. Plus on avance dans L’IVRESSE DE L’ARGENT, plus on s’enlise dans un univers glauque et malsain où tout s’achète, et à n’importe quel prix ! ... gowith-theblog. com/ivresse-de-argent-coree-sang-soo/
Petitgaby
Comment peut il qu'il sorte le 23/01 en salle et le 1er/02 en DVD sur certains site français ?
Christ B.
http://empreintes-digitales.fr...
Petit récapitulatif de quelques films de la nouvelle vague coréenne
ecchie girl
Ah oui je me rappel de ce film !! Ca fait bizzare qu'il ne sorte que maintenant en salle. C'est du coréen bien noir, la bourgeoisie coréenne qui s'emmerde et qui fait n'importe quoi avec la boniche.
Autorits
J'ai pas aimé The Housemaid le précédent film du réal et ça m'a l'air d'être du même genre donc ce sera sans moi ou peut être en téléchargement torrent.
DaemonDude
Un film très maîtrisé, peut être parfois trop. L'esthétique qui s'en dégage est intéressante, le thème également, malheureusement on s'enlise dans une sorte de lenteur, on a l'impression que le réalisateur tire trop sur les rennes pour que le film soit réellement bon, film qui avait vraiment du potentiel pourtant, c'est bien dommage !Le personnage principal ne participe pas à la réussite du film en tout cas, Im-Sang-Soo ne va pas assez en profondeur dans le développement de ce personnage ce qui ne permet pas de prendre goût à l'intrigue dans laquelle il essaye de nous plonger.Cependant cela reste tout de même un film à voir, je pense, au moins pour ceux qui découvrent le cinéma coréen, qui n'a pas fini de nous surprendre.Malgré cela, déception !
Christoblog
Vu à Cannes et très déçu. Ma critique en googlant "Christoblog L'ivresse de l'argent"
boyce-codd
Vu à l'instant (acheté en sous-titré anglais sur un site hong kongais). Une grosse déception. Vu la bande annonce et le thème du film je m'attendais à un autre géant du cinéma coréen comme Old Boy, The Chaser, A bittersweet life, Memories of murder, JSA avant lui, mais le film s'est avéré être une sorte de drame familial qui empeste l'eau de rose. Le personnage principal se retrouve propulsé on ne sait comment dans cette famille riche où tout le monde veut le tirer de son coté alors qu'en pratique en deux heures de film... il ne fait rien, ne sert à rien, n'influe pas sur le cours des choses. Il se contente d'être spectateur et quand il ne l'est pas il se fait juste user par un des membres de la famille (la moitié du temps sexuellement, le reste du temps pour faire le chauffeur). En plus de cette faiblesse scénaristique, le film est terriblement lent. Amateur de films coréens je m'attendais jusqu'au bout à une explosion de haine et de violence, un règlement de comptes, une vendetta ou tout simplement un grand coup de gueule mais non là encore on est déçus puisqu'il n'en est rien. Bref, 1/5 et je ne le recommande à personne.
Crillus
la nouvelle vague du cinéma sud-coréen est juste bluffante, c'est un style qui est à la fois cruel et beau, cru et élégant, brutal et raffiné. De mon point de vue il a ce qu'il manque trop souvent au cinéma que nous connaissons : de l'audace pure et sa maitrise.
burnds
Vu en avant-première : Film génial, superbement mis en scène et même drôle !! A voir absolument !!
lepasseur
La suite de The Housemaid présenté hier soir au festival de Cannes : la critique :
Cast-23
Il a l'air génial ! Un des films cannois qui m'attire le plus.