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Synopsis
Interdit aux moins de 12 ans
Octobre 1944, Auschwitz-Birkenau. Saul Ausländer est membre du Sonderkommando, ce groupe de prisonniers juifs isolé du reste du camp et forcé d’assister les nazis dans leur plan d’extermination. Il travaille dans l’un des crématoriums quand il découvre le cadavre d’un garçon dans les traits duquel il reconnaît son fils. Alors que le Sonderkommando prépare une révolte, il décide d’accomplir l’impossible : sauver le corps de l’enfant des flammes et lui offrir une véritable sépulture.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Voilà un film qui provoquera autant le rejet que l'adoubement. La raison principale se situe dans le choix esthétique, absolument original, que le réalisateur a voulu donner de cette histoire de la Shoa, parmi les tous les films ou récits qui ont déjà tenter d'en rendre compte, et le point de vue historique troublant, à savoir celui des prisonniers appartenant au Sonderkommando dont la fonction était de rendre possible la terrifiante ...
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ffred
1 387 abonnés
3 882 critiques
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5,0
Publiée le 5 novembre 2015
Après The Lobster et Mon roi, voilà un autre grand gagnant de Cannes cette année. Couronné du Grand Prix (La Palme aurait été bien plus justifiée que pour Dheepan), Le Fils de Saul est le troisième choc de cet automne (et sans doute celui de l'année). Plus dur, plus viscéral, plus noir. C'est le premier film de Laszlo Nemes, jeune cinéaste hongrois, qui fait preuve pour ses débuts d'une maitrise et d'une puissance rare. Technique et ...
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elbandito
294 abonnés
940 critiques
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4,0
Publiée le 4 décembre 2015
Grand Prix du Festival de Cannes 2015, "Le fils de Saul" est une œuvre à part, un témoignage quasi-documentaire signée Laszlo Nemes, qui a l’audace de porter à l’écran l’innommable, à savoir une journée particulière d’un Sonderkommando, prisonnier asservi par les Nazis pour acheminer les Juifs vers la chambre à gaz notamment. En suivant pendant une heure trois quarts son personnage principal au centre d’un écran 4/3, le ...
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chrischambers86
10 712 abonnés
11 918 critiques
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4,0
Publiée le 14 novembre 2015
N'importe quel cinèphile le dira : il existe des films bènis que l'on dècouvre par hasard, au grè d'une sèance mèmorable, et qui, durablement, occupent le coeur et l'esprit, vous liant pour toujours à un metteur en scène (Laszlo Nemes) ou à un acteur (Gèza Röhrig). "Saul fia" fait parti de ce panthèon intime, et plusieurs critiques le considèrent dèjà comme une rèfèrence majeure du cinèma hongrois! Rèsumons en quelques mots ...
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Le film est présenté en compétition au Festival de Cannes 2015
Naissance du projet
László Nemes explique que l'idée du film Le Fils de Saul lui est venue sur le tournage de L’Homme de Londres réalisé par Bela Tarr, à Bastia : "Lors d’une interruption d’une semaine, j’ai trouvé dans une librairie un livre de témoignages publié par le Mémorial de la Shoah, Des voix sous la cendre, connu également sous le nom des « rouleaux d’Auschwitz ». Il s’agit de textes écrits par des membres des Sonderkommando du camp d’extermination, enterr
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Les Sonderkommando
Le film se centre sur un sujet méconnu de la Seconde Guerre mondiale : les Sonderkommando, des déportés choisis par les SS pour accompagner les convois jusqu’aux chambres à gaz, les faire se déshabiller, les rassurer, les faire entrer dans les chambres, puis extraire les cadavres et les brûler tout en nettoyant les lieux : "Le tout rapidement car d’autres convois de déportés allaient arriver. Auschwitz- Birkenau fonctionne comme une usine à produ
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Je suis assez dubitatif.J'ai trouvé le film plat et surtout avec une histoire ayant peu d'intérêt.En revanche ,le film est bruyant , les images floues nous laissent une peu imaginer l'horreur des camps ,(je sais pas si ce floutage est judicieux car il casse l'immersion complète) et on est quand même saisi d'un sentiment dérangeant voire angoissant tout au long de l'oeuvre qui nous laisse que peu de répit dans ce brouhaha macabre.Cela reste un 'bon' film , bien interprété, mais qui se fera aussi vite oublier.3/5
thomas G.
il est chaud ce film chaud chaud chaud il traite de la souffrance de lumiere pour que les gens ne l'oublient pas et que cela ne se reproduise pas surtout NEVER AGAIN 5/5
Mr. Renton
Chef D'oeuvre Indispensable
guillaume75
régalés ?
Des images et des mots
Auschwitz – Birkenau, octobre 1944, c’est au cœurde la machine de mort hitlérienne que se déroule Le Fils de Saul, premier longmétrage du hongrois László Nemes, un film à l’ambiance particulièrementpoisseuse, tourmentant l’esprit bien au-delà du visionnage. La caméra de LászlóNemes saisit l’horreur au plus près des chambres à gaz, où les sonderkommandos– des prisonniers bénéficiant d’un statut et d’un traitement à part – assistentles SS dans la mise en œuvre de la Solution finale. Les SS gazent jours et nuitles nouveaux arrivants, dès leur descente du train. Contrairement à cesderniers, les sonderkommandos savent parfaitement qu’ils seront tués dans lesdix minutes, raison pour laquelle ont les surnomme « porteurs de secrets »,après plusieurs semaines de besogne, leur morts sera donc d’autant plusnécessaire du point de vue des nazis. Les SS, soucieux de parfaire lesubterfuge, peaufinent les détails dans les vestiaires en abreuvant cesmalheureux de promesses de travail et de salaire alors que les sonderkommandoss’apprêtent à trier leurs vêtements et effets personnels une fois les portes dupiège fermées. Pas de musique, pas trop de mots mais plutôt des regards et dessons, voilà la formule utilisée tout au long du film. Une formule quifonctionne de par l’ambiance recréée et le malaise suscité chez le spectateurnormalement constitué. Toutefois, cette formule, notamment la combinaison planssur les visages et arrière-plan flou, s’essouffle quelque peu et aurait peutêtre mérité d’être plus étoffée et moins répétitive. Vous pouvez lire macritique complète (et illustrée) ainsi que d’autres critiques et articles surle cinéma (du type classements des films de 2015, 2016) ainsi que des extraitsde films sur mon blog :https://7emeart.wordpress.c...
Ma?tre Kurosawa
Le film a reçu le Grand Prix (soit le deuxième plus important à Cannes).
Mr-W
Le fils de Saül aurait pu avoir la palme, c'est un film fort, dur parfois, mais qui ne tombe pas dans le voyeurisme. L. Nemes a trouver le juste équilibre.Même si Dheepan de J. Audiard n'a pas démérité non plus.
saskatchewan
De l'avis de tous ceux qui l'ont vu, c'est LE film qui devait remporter la palme à Cannes ... et pas 1 prix de consolation (Merci les Cohen !!!).
Willard
Le fils de Saul est un film assez dur et parfois répétitif mais très intelligent et brillamment mis en scène. Il évite l'écueil du voyeurisme pour se focaliser uniquement sur la folie de son personnage principal . il sera présent dans le palmarès, il aura au minimum le prix de la mise en scène .Critique vidéo ( avec celle Paulina projeté en competition à la semaine de la critique) : http://cinematogrill.e-monsite...