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Synopsis
Georges, la quarantaine, quitte du jour au lendemain sa femme et son travail pour s'offrir le blouson de ses rêves, une veste en daim à franges. Le vendeur lui cède avec un caméscope numérique. Très fier du nouveau style que lui confère son achat, Georges prend une chambre d'hôtel dans une station des Pyrénées. Dans un bar, il fait la connaissance de Denise, une serveuse cinéphile qui rêve de devenir monteuse. Il lui fait croire qu'il est un réalisateur en repérage pour un prochain tournage. L'homme développe par ailleurs une véritable obsession pour son blouson. Quentin Dupieux continue la construction de son oeuvre singulière dans un film où l'absurde le dispute au non-sens, avec une pointe de sauvagerie.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Amis des bêtes, vous ne verrez pas (ou si marginalement..) ces charmants cervidés ("Le Daim", pourtant..) dans le nouvel opus Dupieux, mais un héros à très nette araignée au plafond !
"Georges", milieu de quarantaine fatigué, est en rupture. D'un peu tout : conjugalité, sociabilité, employabilité..... Il pille le compte commun, et part acheter (sur petite annonce) un blouson moche et démodé (avec franges), trop petit pour lui, et au ...
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AM11
6 117 abonnés
8 154 critiques
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3,5
Publiée le 5 novembre 2019
Absurde et bizarre, il n'y a pas de doute, nous sommes bien face à un film de Quentin Dupieux. Georges est un homme qui quitte tout du jour au lendemain pour s'acheter un blouson en daim avec lequel il va tisser une relation particulière. Une relation fétichiste poussée à l'extrême, jusqu'à la folie. C'est vrai que le blouson est important, autant que la matière du daim, mais on peut également parler de ce caméscope qu'il reçoit en ...
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poet75
245 abonnés
703 critiques
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3,5
Publiée le 19 juin 2019
On peut ou non apprécier sa filmographie, mais il faut reconnaître à Quentin Dupieux les aptitudes d’un véritable auteur. De film en film, le cinéaste confirme un style qui lui est très personnel et un univers tout à fait singulier. Ses comédies loufoques qui s’apparentent toutes à des cauchemars auraient probablement enthousiasmé les surréalistes. Elles se contentent de peu de personnages, ressemblent aux séries B du cinéma de ...
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L'AlsacienParisien
574 abonnés
1 402 critiques
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4,0
Publiée le 23 juin 2019
On ne peut pas dire que je sois un grand fan de l'absurdité des films de Quentin Dupieux. Mais là, avec "Le Daim", quelque chose de plus menaçant se profile derrière son humour. On est habitué avec lui au non-sens, à l'incongruité de ses personnages, à l'incohérence de ses sujets. Ces éléments se retrouvent dans "Le Daim", mais accompagnés d'un facteur réaliste qui ne condamne pas son récit à une lecture purement rigolote.
Ici, on ...
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Avec Le Daim, Quentin Dupieux voulait filmer la folie. S'il a l’étiquette d’un réalisateur qui fait des "films fous", il reconnaît n'avoir jamais vraiment filmé la folie en face même si Steak, Rubber, Réalité et Au Poste! ont quelque chose qui s'en rapproche fortement. Le metteur en scène explique : "Mais il y a toujours eu dans mes films précédents des astuces pour que la folie soit plutôt un truc « rigolo » et hors du réel. C’est les films qui
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Festival de Cannes 2019
Le Daim est présenté à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2019 en film d'ouverture. Le long métrage marque par ailleurs la première venue sur la Croisette de Quentin Dupieux, toutes sélections confondues.
1er film d'horreur
Même s’il y a souvent eu, dans ses précédentes réalisations, un aspect angoissant, Quentin Dupieux voit Le Daim comme son premier film d’horreur. Le cinéaste confie : "Dans mes films précédents, il y a toujours eu quelque chose qui mettait l’horreur à distance. On peut se dire que ce sont des cauchemars avec leurs lots de violence absurde, que tout ça n’est pas vrai. Là, j’ai voulu avec Le Daim me rapprocher du fait-divers, en restant toujours du
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Quel talent ce Quentin Dupieux. Il arrive souvent à m'embarquer dans ses univers en apparence triviaux, loufoques ou sans profondeur. En apparence seulement. Il est ici question de folie ordinaire, d'obsolescence des êtres comme des objets (caméscope, téléviseur, blouson en daim, homme à la dérive...). L'un se faisant l'écho, le cri de l'autre. Les hommes et les choses mis au ban de l'époque, du temps qui passe et qui remplace tout. Parlons d'ailleurs des hommes : Jean Dujardin que j'aime rarement au cinéma (registre humoristique OSS 117 mis à part) est à limage de sa partenaire, épatant d'inquiétante bonhommie... Il parvient à rester en permanence sur ce fil ténu qui fait qu'on lui garde une sympathie, qu'on le trouve barré mais attachant dans le fond, qu'on lui pardonnerait presque son penchant pour le crime sanglant auquel inéluctablement il se destine...La progression ubuesque de la narration vers un carnage total ne passe curieusement pas si mal. Gageure donc de faire passer la pilule (pourtant énorme) sans perdre le spectateur. Pour tout cela, le film vaut le détour, mérite d'exister et existe vraiment. Comme ses personnages déglingués.En revanche, la chute est je trouve à la fois téléphonée et bâclée ou expédiée... Trop à la hâte, Je suis resté sur ma faim. C'est rageant parce que j'en voulais plus, de cette romance cabossée, de cette balade carnassière pour deux âmes paumées... dans ces contrées reculées ou notre cher Daim qui fut à la mode durant l'hiver 1986 se rebiffe et son propriétaire avec le temps d'un film, le temps de remiser aux oubliettes tous les autres blousons portés ou ayant été portés un jour. Personnellement, je serais Quentin Dupieux, je développerais une série TV autour de cet univers et de ces 2 acteurs qui m'ont mis l'eau à la bouche. Il tient peut-être son Deer Peaks son Suede (Metal) Jacket !
Acidus
Visionner un Quentin Dupieux c'est l'assurance de voir un cinéma différent, unique. Et Le daim en est un parfait exemple ! Ce n'est pourtant pas le film le plus barré ni le plus original du cinéaste. Il faut dire qu'après avoir pondu un chef d'oeuvre comme Réalité, il est complique de rester au niveau. Mais Dupieux assure encore une fois avec un concept et une histoire toujours aussi décalés qui s'oriente cette fois vers quelque chose de plus sombre avec une ambiance typée thriller. Un mélange des genres qui peut mettre mal à l'aise et déconcerté mais qui participe finalement à la personnalité marquée de ce long métrage. Pour ce trip cinématographique, Dupieux a su bien s'entourer de Dujardin et Haenel, excellents tous les deux. On peut reprocher au film son manque de profondeur et une atmosphère absurde/noire qui aurait pu être plus appuyée. Un bon cru de Dupieux !
Frank Castle
Un humour absurde et très noir, Quentin Dupieux sauve vraiment le cinéma français
Bombastic
Moins rigolo que les autres films, plus morbide et dérangeant mais certainement original!Assurément un style. Le film garde le côté décalé des autres films du réalisateur...
Bombastic
mdr
Ozomatli
Complètement fou sur le papier le film profite de son concept débile pour nous tenir en haleine du début à la fin, le film enchaîne les situations loufoques et les dialogues qui vont avec et Jean Dujardin est génial dans ce rôle.
random123
Celui là est complètement raté, marrant sur 2-3 trucs mais sinon y rien à voir
Last Action Zero
C'est pour ça.
LeMeilleurPseudoDuMonde
Fan inconditionnel de Dupieux, j'ai trouvé ce film un peu moins bon que le précédent Au Poste. Quand on prend le temps d'analyser ce démarche ça reste intéressant mais difficile de dépasser ma mauvaise impression du premier visionnage..
divier2
C’est du cinéma ça ? Tout juste bon pour faire un court métrage belge.
Frenchmarshall
Oui.
Naughty Dog
vous avez le style de malade ?je t'ai filmé t'es baisé !
No Identity
Autant l'univers de Dupieux j'accroche par sa totale absurdité, mais là pour le coup je passes complètement à côté. 2/5
Last Action Zero
Toujours aussi bon délire. La première moitié du film, est peut-être un peu trop volontairement morne et monotone. Mais justement, ça permet de très bien jouer du malaise, qui monte en pression avec la rage, prête à exploser. Et quand la seconde moitié commence, là, c'est un festival déjanté et gore, de rigolade de mauvais gout. J'adore.Bizarrement, même si la poésie n'est pas absente, je pense que c'est son film le moins absurde et surréaliste. Celui où la plus part des personnages, ont l'air de gens normaux, que l'on pourrait croiser dans la réalité du quotidien. Et j'ai aussi beaucoup aimé la soundtrack, ambiance retro 70. Bref, comme d'habitude, ce n'est pas un film pour le plus grand nombre. Mais les amateurs de bizarrerie à petit budget, mais à grand délire, devraient être satisfait. Pour ma part, c'est le cas. Et je commence à préférer la période française de Dupieux, à sa période américaine.Quant au costume complet en daim, avec bottes et chapeau, et en plus, le poncho translucide maculé de tache de sang, et la pale de ventilo' affûté et sanguinolente, je suis persuadé, que ça deviendra un must des déguisements classiques, des futures soirées hexagonales d'Halloween... T'as vu le style de malade ?! ... C'est pour ça XD
Last Action Zero
- 'xcusez moi, m'sieur. Mais c'est pas un peu bizarre vot' film, heu ? - C'est pas du tout bizarre. C'est génial. Bein forcément, vous pouvez pas tout comprendre. Mais heu, ça défonce XD
Fa F
Réducteur et ridicule! En gros le cinéma c'est le daim et les blockbusters?!
Fa F
Difficile d'adhérer à un tel projet, ayant pour scénario un prétexte totalement absurde qui transforme le personnage central en serial killer. En plus d'être paresseux, un film creux, inutile dans le fond comme sur la forme.
Ardath Bey
Et heureusement qu'on n'aime pas tous les mêmes films. Ce que j'aime chez Dupieux c'est qu'il propose un cinéma original et singulier dans la création française. On peut ne pas aimer ou ne pas être touché par ses films bien sûr mais au moins il prend des risques comme personne en france. Et ceci devrait être salué. Après que cela flop ou pas, un flop n'est pas synonyme de mauvais film comme un carton au box office ne veut pas dire qu'on a affaire à un chef d'oeuvre.
angela B
je me suis un peu ennuyée, ensuite, le plan de se vêtir de peaux, jeter les anoraks.....OK, je ne crache plus, des films sont plein de rebondissements, d'autres sont moins captivants.
Ardath Bey
Tu vas te régaler avec le reste alors, tout est TRES bon :)