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Synopsis
Mallé, un homme comme tant d'autres, nettoie nos bureaux, sort nos poubelles et vit dans un foyer. Mallé, noble soninké d'un petit village du Mali, explore avec le cinéaste son monde, le monde qu'il a emporté avec lui et qui le structure. Cinq ans dans la vie d'un exilé, à l'approche d'une autre manière de penser.
Anecdotes de tournage, notes d'intention, informations cinéphiles : chaque semaine, découvrez les coulisses des sorties…
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Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Un regard colonisateur et jugeant sur un Malien vivant avec 200€ par mois à Paris pour envoyer le reste de son smic à ses femmes fibulées au Mali : le narrateur qui ne se filme jamais dans sa propre décrépitude, filme Mallé et lui pose des questions du type >
Ça a le mérite de montrer la pleine puissance du regard blanc sur les noirs non-occidentaux, et de nous rappeler la pleine laideur de cette différence, un film à voir aussi ...
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Mallé en son exil s’ouvre sur un carton disant : "Mallé Doucara filmé par Denis Gheerbrant". Le metteur en scène explique : "Un homme filme un autre homme. "Parce que c’était lui, parce que c’était moi". Lui parce qu’à sa manière unique, travailleur précaire vivant dans un foyer, il est à la fois pétri de la culture de ses ancêtres, et au fait du mode de pensée occidental de par sa curiosité et son éducation dans une école encore très f
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Tournage
Le tournage de Mallé en son exil s’est étalé sur cinq ans. Denis Gheerbrant et Mallé Doucara se voyaient quasiment chaque semaine. Au départ, le réalisateur voulait filmer les travailleurs du nettoyage, les soutiers de notre économie, en tant que porteurs d’un monde nous apparaissant comme étranger et invisible. De 2010 à 2011, Gheerbrant a assisté aux consultations juridiques d’un syndicat, parfois avec la caméra, mais toutes les personnes
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Biographie du réalisateur
A sa sortie de l’IDHEC en 1972, parallèlement à ses premières réalisations, Denis Gheerbrant fait l’image de fictions et de documentaires tels qu’"Histoire d’Adrien" de Jean-Pierre Denis (1980 - Caméra d’or à Cannes ) et "La palombière" de Jean-Pierre Denis ou "L’heure exquise" de René Allio. En 1977, il expose un travail photographique, commande du Festival d’Automne à Paris. A partir de 1988, il se consacre à la réalisation.