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Synopsis
Boston, 1962. Une vieille femme est retrouvée étranglée à son domicile. Les mobiles du crime sont inexplicables. Au cours des deux années suivantes, douze autres femmes sont assassinées dans des circonstances similaires. Le procureur général Bottomly est désigné pour prendre l'affaire en main. Un jour, Alberto DiSalvo, un modeste ouvrier, est arrêté par la police pour avoir pénétré dans un appartement par effraction...
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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5,0
Publiée le 6 mai 2014
Souvent considéré comme un des meilleurs films policiers américains, mais aussi comme un des meilleurs films de son auteur, "L'étrangleur de Boston" est une œuvre troublante, d'une puissance rare, en grande partie grâce au talent de ses interprètes jouant à l’unisson. Henry Fonda y campe le procureur en charge de cette sinueuse enquête. Comme souvent, cet acteur mythique du cinéma américain (l'American Film Institute le classe en ...
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Julien D
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4,0
Publiée le 26 février 2014
A peine quatre ans après l’incarcération du serial-killer schizophrène Albert DeSalvo, dont les meurtres avaient lancé un vent de panique à Boston, l’éminent Richard Fleischer a fait appel au procureur en charge du dossier et qui avait déjà fait éditer les coulisses sous forme de livre pour les retranscrire au cinéma. En découle un polar réaliste car parfaitement documenté dont l’ambiance glaçante renvoie directement à ...
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Eselce
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688 abonnés
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3,0
Publiée le 26 mars 2016
Une excellente et surprenante prestation de Tony Curtis qui fait tout le film sur le final. Le reste est moyennement passionnant. Encore que le film fait remarquer à quel point il est facile pour un inconnu d'entrer chez les gens en suscitant un minimum de méfiance de leur part. Portrait réalisme d'un étrangleur.
this is my movies
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457 abonnés
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4,5
Publiée le 24 avril 2015
Le film est véritablement découpé en 2 puisqu'il se concentre tout d'abord sur l'enquête de police. Le tueur sévit en toute impunité (et via des séquences en caméra subjective absolument bluffantes) et les témoins sont rares, découvrant généralement des cadavres (via des séquences faisant appel au split-screen). La police piétine donc, différents enquêteurs étant chargés des différentes affaires qui se produisent un peu partout ...
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Curtis / Fleischer : un étrangleur après les Vikings
En 1968, soit dix ans après Les Vikings, Tony Curtis et le réalisateur Richard Fleischer se retrouveront pour les besoins du long-métrage L'Etrangleur de Boston.
L'Etrangleur de Boston
Albert DeSalvo, alias L'Etrangleur de Boston, fait désormais partie des serial killers les plus célèbres de l'histoire. Assassin présumé de treize femmes à Boston entre juin 1962 et janvier 1964, il a défrayé la chronique, s'inscrivant comme l'un des tueurs en série les plus sauvages et les plus fascinants (à ce jour sa culpabilité n'est toujours pas prouvée).
Né le 3 septembre 1931, Albert DeSalvo vit une enfance tragique, battu comme le reste
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Tony Curtis : le rôle de sa vie
Véritablement "habité" par son rôle, Tony Curtis livre dans L'Etrangleur de Boston une performance exceptionnelle –la meilleure de sa carrière pour beaucoup d'analystes-. Ainsi, lors d'une scène où son personnage doit pleurer tout en déambulant le regard dans le vide, l'acteur sera effectivement "ailleurs", du propre aveu du réalisateur Richard Fleischer. Un réalisateur qui regrettera amèrement par la suite que l'acteur "
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Un bon film, surtout pour la performance de Tony Curtis. L'histoire est un peu gâchée par les délires de science parallèle très en vogue à l'époque.
malgood
Tony Curtis aurait mérité un oscar pour sa performance exceptionnelle!
JeanVacances
Souvent considéré comme un des meilleurs films policiers américains, mais aussi comme un des meilleurs films de son auteur, "L'étrangleur de Boston" est une œuvre troublante, d'une puissance rare, en grande partie grâce au talent de ses interprètes jouant à l’unisson. Henry Fonda y campe le procureur en charge de cette sinueuse enquête. Comme souvent, cet acteur mythique du cinéma américain (l'American Film Institute le classe en sixième place des acteurs de légende) joue le rôle d'un homme intègre, courageux et jusqu'au-boutiste, incroyablement épris de justice. Refusant, dans un premier temps, de se saisir du dossier, le procureur à qui il prête ses traits mettra tout en œuvre et travaillera sans relâche pour coincer ce tueur de femmes qui terrorisa la ville durant des mois et des mois. Face à lui, Tony Curtis est littéralement bluffant dans la peau de ce maniaque dicté par ses pulsions sexuelles et meurtrières. Davantage connu, à l’époque, pour ses rôles dans des comédies romantiques ("Certains l'aiment chaud" de Billy Wilder, "Boeing, Boeing" de John Rich) ou dans des films historiques ("Spartacus" de Kubrick, "Les Vikings" du même Richard Fleisher), le futur interprète de Danny Wilde dans la célèbre série "Amicalement votre" s'était vu refusé catégoriquement le rôle-titre par les producteurs du film qui lui ont d'abord préféré Warren Beatty, Ryan O'Neil ou Anthony Perkins, le jugeant trop "léger" pour donner corps à cet étrangleur avec suffisamment de poigne. Mais Fleisher parvint finalement à imposer Curtis en tueur schizophrène et bien lui en a pris : celui-ci, habité par ce personnage ambigu et complexe, livre une composition en tout point admirable. Tour à tour pathétique et inquiétant, il effraie en prédateur froid et impulsif comme il parvient à nous faire ressentir une certaine empathie lorsqu'il se montre sous ses traits plus vulnérables de père de famille dépassé par ses propres pulsions. Les confrontations entre Henry Fonda et Tony Curtis valent franchement le détour, autant sur la forme que dans le fond.La mise en scène de Richard Fleisher frappe également fort. Brillante et inventive, elle a énormément recours au split-screen et découpe ainsi l'écran comme un meurtrier taillade ses victimes. Le couteau ne tranche pas que la peau de femmes innocentes, il tranche également la matière filmique elle-même, à savoir la pellicule, la toile sur laquelle on regarde tout cela se dérouler. L'action est alors décomposée et démultipliée devant nos yeux, à l'image même de ce qu'est ce genre d'affaire dans la réalité : les différentes chaines de télévision s'en emparent, les unes des journaux aussi, sans oublier les pouvoirs politiques et l'opinion public. Les multiples aspects sous lesquels voir un tel cas prolifèrent. Fleisher a bien compris cela et le retranscrit habilement. Il crée une profusion d'écrans, multipliant ainsi les prismes par lesquels regarder : médias, police, justice, victimes, suspects, coupable... De plus, il offre une reconstitution très documentaire et documentée de ce fait divers, et se refuse à toute spectacularité complaisante et jugement hâtif, les crimes restant le plus souvent hors-champ et suggestions. De même, le meurtrier n'apparait pas pendant la première moitié du film. Ainsi le cinéaste jette un trouble encore d'actualité : est-ce bien le même assassin qui a frappé à chaque fois, ou Albert DeSalvo (le tueur joué par Curtis) a t-il été également accusé d'autres crimes qu'il n'a cette fois pas commis ? Fleisher fait également preuve d'une grande maitrise dans ses mouvements de caméra, jusqu'à une scène finale absolument saisissante qui n'est pas sans rappeler celle de "Psychose" d'Alfred Hitchcock (dans lequel jouait une certaine Janet Leigh, alors épouse de Tony Curtis).Il y a, bien entendu, une ou deux scènes qui sonnent un peu "too-much" aujourd'hui (comme celle avec le médium), mais on oubliera cela très vite tant ce thriller a dans l'ensemble très bien vieilli, à tel point qu'il donne la leçon a beaucoup de productions contemporaines et apparaît même parfois comme avant-gardiste sur certains points. L'excellent "Zodiac" de David Fincher s'inspire très souvent de ce coup de maitre. A l'époque où est paru "L'étrangleur de Boston", l'affaire n'avait pas encore trouvé son épilogue judiciaire, qui a toujours suscité énormément de controverse, puisque l'instabilité psychologique et la fragilité mentale d'Albert DeSalvo ont rendu son cas difficile à statuer et sa responsabilité peu évidente à mettre en cause dans certaines scènes de crime. DeSalvo est mort en prison neuf ans après la sortie du présent film, poignardé à plusieurs reprises dans sa cellule par on-ne-sait-qui et sans réellement savoir pourquoi. Il n'avait toujours pas été reconnu coupable de tous les agissements qui lui étaient reprochés. Mais son âme maudite semble habiter la pellicule de ce thriller implacable et maîtrisé, à recommander très chaudement à tous les amateurs de reconstitutions criminelles et de films policiers réalistes.Retrouvez toutes mes critiques, avis et analyses sur ma page Facebook, Chronique Mécanique. Merci !https://www.facebook.com/Chron...
-FRANCKY-
je suis surpris de le voir sortir en france en blu-ray cool pour ce film culte !!!j'adoré le regrétté tony curtis drôle dans amicalement votre, alors qu'ici il joue les psychopathe :) lolj'ai vu ce film y'a super longtemps je ne m'en rappelle plus du tout faut que je le revoie :)