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Synopsis
Birinchi est un escroc qui se fait passer pour un "sâdhu", un saint. Il rencontre l'avocat Gurupada Mitter, qui vient de perdre sa femme, et sa fille Buchki dans le train. Désespéré, Gurupada voit en Birinchi un moyen d'échapper à ses malheurs et se laisser charmer par le soi-disant prophète. Satya, le fiancé de Buchki, se méfie cependant du saint et tente de sauver la famille des griffes de Birinchi.
Beau film du grand Satyajit Ray où l'irruption d'un mystificateur dans l'univers bourgeois de quelques citadins va bouleverser les valeurs de chacun et permettre à un jeune homme, plutôt niais et lâche, de surmonter sa couardise pour mettre à nu le vrai visage du faussaire. Les dialogues sont savoureux et la mise en scène remarquable de subtilité.
ferdinand
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3,0
Publiée le 26 mai 2016
film de courte durée, un peu plus d'une heure, satire presque farce d'un sadhu et de son disciple, "gros et gras, le teint frais et la bouche vermeille" qui s'incruste dans une famille... C'est Tartuffe sans la concupiscence, joliment filmé, mais il est probable que Ray ne pouvait pas aller plus loin sur un tel sujet.
Le réalisateur indou était à Cannes en 1956 afin d’y présenter La Complainte du sentier en sélection officielle. Le Monde du Silence, de Jacques-Yves Cousteau, remporta cette même année la palme d’or.
Quatrième collaboration
Satyajit Ray et Charuprakash Gosh ont tourné à quatre reprises ensemble. Tout d’abord en 1956 dans L'Invaincu, en 1962 dans L'Expédition, en 1965 dans Le Saint puis en 1970 dans Baksa Badal.
Huit films qui ont marqué une carrière
Charuprakash Gosh, l’acteur principal du film, a joué dans huit films en vingt-six ans. Le dernier en date, Kharij, a été nommé à 7 reprises en 1983.