S'il il n'y avait pas quelques éclipses assez obscures et si Robertson ne grimaçait pas autant nous tenions là un chef d'œuvre. L'histoire se tient bien, la photo est magnifique, la très rare Barbara Darn est somptueuse, certaines scènes sont fabuleuses (la piscine, la mort de la gosse). Pour une fois ce film aurait mérité un happy-end, mais il eut été amoral et en 1960 le code Hayes ne le permettait pas… un grand film noir sans concession.
Un visiteur
4,0
Publiée le 7 avril 2014
Je suis pas spécialement en avant sur l'oeuvre de Samuel Fuller. Pour ainsi dire, je n'en ai vu encore aucun (oui, je sais, je suis à blâmer). Mais bon, autant commencer car ce serait bête de mourir en étant qu'un ignare. Et quoi de mieux que de débuter par ce "Underworld USA", avec le grand Cliff Robertson? "Underworld USA" possède tous les arguments d'un grand film noir. Ambiance sombre, classe avec un soupçon de suspense, une ...
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this is my movies
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4,5
Publiée le 1 juillet 2017
La narration actuelle ferait bien de s'inspirer de celle de Samuel Fuller. Ce grand cinéaste, le plus anarchiste de tous les temps selon quelques historiens, se distinguait surtout par une narration à la rythmique bien particulière. C'est simple, il ne faut pas être en retard à une séance projetant un Fuller tout comme il faut être prêt quand on lance le visionnage d'une galette d'un de ses films. Pour quiconque a lu un de ses romans, ...
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ronny1
33 abonnés
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3,5
Publiée le 15 mai 2018
La longue séquence d’ouverture d’UNDERWORLD USA comme souvent chez Fuller, est une accumulation de scénettes choc, avec en point d’orgue, une homme battu à mort visualisé par des ombres sur un mur. Ce film visuellement surprenant est d’une violence inédite pour l’époque. En effet, au vingtième siècle le cinéma américain ne montrait que très rarement les femmes battues et pas du tout le meurtre d’enfant et surtout pas une ...
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Un homme se venge des assassins de son père en utilisant les méthodes de la pègre à laquelle il appartient. On retrouve dans ce bon film noir le découpage nerveux qui caractérise Fuller. Il filmait la violence comme personne, sans jamais la romancer ni lui donner ce caractère esthétisant que lui prêteront nombre de cinéastes américains après lui. Les personnages de femme sont très beaux et valent mieux que le médiocre personnage principal obsédé par sa vengeance et qui ne remarque même pas l'amour qu'elles lui portent. Voir ma critique complète sur mon blog : https://newstrum.wordpress....
Mathieu M.
Une belle critique ici : http://www.grand-ecart.fr/cine...