Avis The Bear : sur place ou à emporter

Vue en Vo. Ça crie. C'est confus. Des personnages antipathiques. Aucun intérêt si ce n'est de peut être nous montrer une certaine réalité des petits restos dans les grandes villes. Et encore, il arrive à cette équipe toutes les galères possibles et même pire. Et pourtant sans aucune explication le resto est plein à craquer tous les jours et tout le monde y trouve à manger. Réaliste ? Même pas sur.

mais quelle série!
honnêtement je suis bluffé d'être aussi contente de voir ce genre de série.
enfin une série de la vie de tous les jours, avec ses hauts et ses bas, cette partie de la population qui bosse et qui n'a pas le choix que d'avancer.

vraiment bravo pour cette série.

mention spéciale au montage de l'épisode 7 ( saison 1) qui est une masterclass à lui seul

La première saison (comme presque à chaque fois dans les séries) et super bien écrite, drôle, touchante. L’histoire d’un génie de la cuisine qui est perdu dans sa vie. Son acolyte précise, sérieuse le mettra devant la réalité de sa vie, son resto, son histoire avec son frère disparu. Ça parle de cuisine, d’humanité etc. La 2ème saison foire tout, ça parle des sentiments, la cuisine et l’ambition revient au 2ème plan. Il y a des flashbacks qui dure tout un épisode qui servent rien, ça gueule (évidemment le gros cliché bien lourd et ridicule sur une famille italo-américaine). Dommage la 2ème saison est moins bien (plus d’argent, trop d’attente de la part de la plateforme)

Une des raisons de regarder des films ou séries est de se distraire , se détendre. Or là, cela hurle continuellement dans ce restaurant. C'est saoulant. Saison 1 non finie.

Tout ce foin pour ça ? C'est indigeste au possible, criard, sans intérêt. La vacuité totale qui se généralise depuis quelques années dans le monde des séries.

Très bonne série tournant autour d’un jeune chef du monde de la gastronomie reprenant le petit restaurant de son frère à Chicago suite au suicide de celui-ci.

Un travail minutieux de mise en scène, de dialogues et de développements des personnages (gros coup de cœur sur la romance Carmy-Claire et l’évolution de Richie). Les épisodes transpirent le stress, la nervosité et la frustration en gardant une certaine tendresse et un côté série culinaire feel good.

Peut-être pas non plus la masterclass vendue par les critiques, je trouve qu’il manque parfois d’un fil scénaristique plus fort pour mieux nous attacher à la progression de l’histoire mais je reconnais que certains épisodes sont des petits chef d’œuvre (le dîner de famille).

Très bonne série et super soignée !

insta : average_nolan_enjoyer

Surtout faites l'effort de dépasser le 1er épisode : C'est extrêmement bavard, les acteurs crient tous en même temps. J'ai eu envie de décrocher.
Heureusement, j'ai donné une chance à Carmie et sa bande de bras cassés. Petit à petit le charme opère et l'on s'attache à ses personnages cabossés que l'on finit par comprendre car ils ont tous leur moment de vérité dans la série. Ainsi par exemple le cousin Richie qui est absolument insupportable finit par profondément nous émouvoir. C'est une série feel good dans le sens où elle démontre que même les plus sots (en apparence) ont quelque chose à apporter, pourvu qu'on leur laisse une chance.
Certains épisodes sont à couper le souffle par leur intensité (saison 2 ép 6 "Les poissons").
On savait depuis Shameless que Jeremy Allen White était un excellent acteur. Une fois de plus, il crève l'écran mais même s'il porte le show, les autres acteurs sont également très impliqués.
L'histoire est très originale, la BO colle à l'histoire, les personnages réussissent à nous embarquer. A ne pas manquer.

Dans cette série, The Bear nous conte l'histoire éprouvante d'un travail exigeant qui peut mettre en péril notre existence. Dès le début de la première saison, nous faisons la connaissance d'un personnage attachant et stressé, Carmy, interprété par l'incroyable Jeremy Allen White. Le goût, le toucher de l'art culinaire et la pression de gérer une entreprise sont des compétences que nous acquérons. La Saison 2 sera plus complexe car nous serons amenés à voyager dans différentes villes et pays afin d'acquérir les compétences requises pour ce métier.
Néanmoins, je trouve que l'évolution du restaurant est bien mise en avant entre la première saison et la deuxième, car elle va prendre une toute autre dimension.


La série excelle dans la représentation de ce métier grâce à une immersion saisissante entre le stress et la pression inhérents à cette profession. Elle parvient à saisir parfaitement l'évolution de chaque personnage, en particulier celle de Sydney interprétée avec talent par Ayo Edibiri.

Chaud devant !
Au menu aujourd'hui, une série qui a tous les ingrédients pour devenir culte.

Carmy, un jeune chef du monde de la gastronomie, revient à Chicago pour reprendre la direction de la sandwicherie de son frère, suite au suicide de ce dernier.
A son arrivée, ça sent la fin des haricots pour le restaurant familial et il va avoir du pain sur la planche pour le remettre d'aplomb.

Christopher Storer met les petits plats dans les grands pour nous offrir un show à la fois original, raffiné et savoureux.
En effet, la série brille par bien des aspects.

En premier lieu, ses personnages à l'écriture et au jeu exemplaires. Ils sont imparfaits, chacun traînant ses casseroles, ce qui les rend proche du public qui arrivera facilement à s'identifier à l'un d'eux.
D'autant plus qu'elle abordera des thèmes universels, comme la famille, le deuil, les problèmes de communication ou le manque de confiance en soit.
Chacun cumulera les erreurs, et le torchon brûlera régulièrement entre nos protagonistes.
S'en suivra une tension continue au fil des épisodes, rendant souvent la série suffocante.

Une tension qui atteindra son paroxysme grâce à une mise en scène aux petits oignons.
Car THE BEAR est un délice cinématographique de ce point de vue. La série n'oublie jamais que, plus qu'un scénario ou des personnages, c'est par l'image que cet art doit avant tout nous raconter une histoire.
Et elle n'y va pas avec le dos de la cuillère.
Elle offre un montage hallucinant, par lequel elle réussit à nous transmettre tout un panel émotions.
Le rythme est souvent effréné, nous mettant en immersion totale dans la frénésie des cuisines, sur fond d'une BO rock tout aussi endiablée...
Mais elle propose aussi des plans statiques aux cadres millimétrés ou certains plans séquences bluffants.
Une immersion amplifiée par le soin apporté pour filmer chaque geste de cuisine ou chaque plat.
Ajoutez à cela le soin apporté au son et c'est un véritable régal offert aux spectateurs.

La série, choisi le format court d'une trentaine de minute, souvent réservé au Sitcom, et pourtant on ressort souvent lessivé par le rythme imposé.
Mais elle n'en oublie pas pour autant de développer ses personnages, et réussira par des moments introspectif à venir toucher le spectateur.
Le show prendra parfois des airs de série chorale, en consacrant certains de ses épisodes à un unique protagoniste.
Et cerise sur le gâteau, on aura le droit à notre lot de guest-stars, comme lors de ce fabuleux épisode de la saison 2 : un repas de famille qui est à lui seul un véritable chef-d'œuvre

Au final, on ne fait qu'une bouchée de ces épisodes, et on en redemande.
Si vous n'en aviez pas entendu parler, j'espère vous avoir donné l'eau à la bouche pour que vous puissiez à votre tour déguster cette série étoilée.

www.critiquesdunpassionne.fr

Je vais mettre 3.5 pour le plaisir de retrouver JAW après le coup de coeur Shameless mais on se retrouve paumé au milieu d'une série de paumés.
Ça hurle à tout va, certains épisodes complètement furieux sont divertissants on voit pas les 1/2 heures passer mais c'est en fond un gloubiboulga de névroses avec certains personnages antipathiques au possible - et malheureusement principaux, coucou Sydney - tandis que certains torturés tirent leur épingle du jeu voire sont parfois émouvant - Carmine, Richie.
Et c'est que la saison 1.
La 2 délaisse l'immersion et le bordel pour aborder individuellement les personnages mettant en exergue d'autres comme Tina et Marcus pour qui on développe un peu d'empathie et d'affection (Sydney toujours insupportable y a rien à faire) mais reste légèrement ennuyeuse de par l'approche compte à rebours.

Passez votre chemin si vous ne voulez pas voir une série américaine sans effets spéciaux en surdose à la place d'un bon scénario, sans aucun scène d'action et décrivant un quotidien planplan au possible au fond d'un restaurant sans aucun attrait perdu dans un quartier quelconque de Chicago. Aucun problème pour moi car ce genre d'univers a aussi le droit d'exister et de décrire ce qu'est la vie réelle, bien loin des super-héros et super-flics de tous poils. Le concept de base est même intéressant. Ce qui ne va pas, c'est qu'elle ne fait que ça et qu'elle en fait trop. On s'ennuie dans la dilution interminable de l'histoire à travers des tonnes de petits détails, de conversations où tout le monde parle en même temps ce qui empêche de comprendre des informations nécessaires à la suite, et à l'éparpillement des histoires secondaires qui alourdissent l'histoire principale alors que les épisodes ne sont déjà pas assez longs pour tout raconter.
Bref, on s'attendait à suivre l'évolution de ce restaurant ultra basique en resto gastronomique, à voir tout le talent du jeune cuisinier mondialement connu (malgré l'absence étrange de journalistes pour suivre son actualité). On s'attendait à voir sa progression sur le plan culinaire. Au lieu de ça, tous les épisodes de la série sont occupés et gâchés par de nombreuses histoires personnelles, des discussions interminables où tout le monde se coupe la parole (mention spéciale à l'épisode 6 de la saison 2), des flashbacks sans beaucoup d'intérêt surtout pendant la saison 2.
Un autre format plus long ? Un scénario davantage axé sur le but poursuivi par le chef, car c'est déjà assez bizarre que pour des raisons "sentimentales" il quitte un univers culinaire prestigieux pour aller s'enterrer au fin fond d'un médiocre petit fast- food ? D'autres acteurs un peu plus charismatiques ? Et ça pourrait fonctionner...

Très agréable de suivre The Bear avec ses épisodes courts (25 min) mais souvent intenses. La caractérisation des différents personnages (jusqu'aux membres de la brigade) est selon moi le gros point fort. J'ai tout de même quelques réserves en finissant la saison car beaucoup de trames sont laissées en plan.
J'attends beaucoup de la suite pour confirmer que The Bear est une vraie bonne série.

La meilleure série, la plus innovante en termes de récit comme de réalisation depuis bien des années. Un rythme qui peut paraître insupportable mais qui donne à la série un souffle qu’on ne retrouve nulle part ailleurs.
L’épisode 6 de la saison 2 est juste extraordinaire. A découvrir absolument

The Bear a décroché 3 Golden Globes : l’un pour la meilleure série comique en 2024 et deux autres décernés respectivement à Jeremy Allen White pour le meilleur acteur dans la même catégorie et Ayo Edebiri pour la meilleure actrice.

Ces 3 prix sont largement mérités tant cette série est à la fois enlevée, très bien écrite et excellement interprétée… On est vite aspiré dans la tourmente de ce chef étoilé qui se retrouve, après le décès de son frère, à la tête d’un petit restaurant (deli) dans un quartier recherché de Chicago et qu’il devra sauver de la faillite. Alors on va assister, épatés, à la reprise en main de sa brigade et la reconversion du petit boui-boui en établissement d’exception… Bien sûr les obstacles vont s’amonceler pour contrarier la réussite de cette ambitieuse entreprise.
A l’issue de chaque épisode, on reste frustré et sur sa « faim » avec l’envie d’en consommer plus ; un gage certain de qualité.

Bonne série dans l'ensemble qui traite de la vie en restauration, les personnages sont attachants la seule qui ne tient pas la route c'est Sydney, je ne comprends pas son statut dans la série, est-ce une employée ou une associée ?? Il est vrai que ça gueule mais rien de méchant, vivement la saison 3.