Avis sur Du Jour au Lendemain

Entre fable lunaire et farce basée sur le comique de répétition,on ne peut pas admettre que "Du jour au lendemain"(2005) soit d'une originalité folle. Après un début intéressant,où le protagoniste qui nous intéresse est désarmé face à sa poisse qui se transforme en bonheur,le film reste reste en rade scénaristique,par paresse,par peur de développer un sujet qui le dépasse. Philippe Le Guay est donc dans une comédie de routine,singeant fadement "Un jour sans fin",avec un Benoît Poelvoorde qui a du mal avec toute la gamme d'émotions à sa disposition,mais une Anne Consigny beaucoup plus à son aise en épouse attentive.

Honnêtement, je pensais vraiment lui accorder deux étoiles, avant de me rendre compte que cela serait encore un peu généreux. Car il ne démérite pas pendant un certain temps, ce « Du jour au lendemain ». Je trouve même qu'il y a d'assez bonnes idées concernant cette réflexion très subjective sur ce qu'est le bonheur, d'autant que Benoît Poelvoorde s'avère en grande forme. Mais bon, quelques scènes ont beau être réussies, les errements du héros plutôt cohérents quant à ses interrogations et à sa quête de vérité quant à cette « chance » lui tombant tout à coup dessus sans la moindre raison alors qu'il a toujours tout raté, quelque chose finit par coincer. Finalement, tout cela paraît en définitive assez vain, le propos finissant gentiment par rentrer dans le rang sans réellement avoir répondu à quoi que ce soit, préférant la solution de facilité lors d'un dénouement d'une banalité assez désespérante. Le pire, c'est qu'au fond je n'ai rien contre ce film gardant malgré tout quelque chose de sympathique, mais le trouvant en définitive tellement anecdotique que je ne peux m'empêcher d'y voir une belle occasion manquée, une de plus pour notre « belle » comédie française...

Une mauvaise comédie ou on peut encore voir un benoit Poelvoorde mal utilisé,il n'arrêtera donc jamais d'être dans des comédies de seconde zone.Si il veut battre le record de l'acteur le plus présent dans les mauvaises comédies il est sur la bonne voie,aller et un de plus a ajouter a sa filmo.

Une comédie inégale qui dévoile ses meilleures moments dans la bande annonce (notamment les scènes du livreurs de pizza). Dommage qu'après un départ en fanfare, le film sombre dans la redite, le larmoyant voire le ridicule (la scène chantée)... d'autant plus que Benoit Poelvoorde est une fois de plus hilarant!

Du jour au lendemain : Franchement, une comédie que j’ai tout simplement adoré. Une des rares comédies française qui arrive a bien marié avec subtilité la comédie et l’émotion. Car oui, c’est une comédie avec un brin d’émotion car le personnage interprété par l’excellent et très convaincant Benoît Poelvoorde est très attachant, très touchant et on a pitié pour lui. Car au début, le lundi, c’est un « pauvre type » (est c’est souvent les personnes qui sont les plus touchante) car il est tous seul, ça machine a café lui pette a la gueule, il est en coure de divorce, son patron le traite plus bas que terre, personne fait attention a lui, il est invisible en trotte. Et le lendemain, mardi, tout s’inverse et il est inondé de bonheur. Vraiment, j’ai trouvé l’idée géniale et sympa à suivre. Mais surtout, cela ne s’arrête pas à cette bonne idée. C’est plus approfondi et il y a une bonne morale a la fin car trop de bonheur tue le bonheur. Vraiment, coté scénario : l’idée de base est maitrisé du début jusqu'à la fin. Et puis, les acteurs sont tous très convaincant, mention spécial a Benoît Poelvoorde qui comme je le disais est parfait, très amusant mais aussi très juste dans son rôle et moi je dis bravo. Voila, une belle comédie dramatique qui fait bien la part des choses. Une comédie simple, sans prétention et c’est peut être ça la force de ce film. C’est que l’idée de base est simple mais elle est bien ficelée pendant tout le film, d’une façon subtile et l’humour est très fin lui aussi. Une comédie qui ma agréablement surprit et je vous la conseille car c’est une comédie française qui est dans le haut du panier.

Est-ce que l'excès de bonheur peut nuire au bonheur ??? Très bonne question qui aurait pu donner lieu à d'excellents films dans les mains de très bons cinéastes ; mais dans les mains de quelqu'un d'autre c'est autre chose... Benoît Poelvoorde n'est pas trop mal au début mais au fur et à mesure que le film avance il a tendance à se trop laisser au cabotinage agaçant trouvant son point culminant dans le dernier tiers. Le film a le mérite de suivre la même direction que son acteur, ou alors c'est l'inverse, toujours est-il que ce n'est pas un bonheur à regarder. Encore un très bon sujet mal exploité faute de talent dans la réalisation et l'écriture du scénario. Ah les comédies françaises actuelles...

Le grand talent de ce film est de faire prendre conscience au spectateur qu'il ne faut pas chercher très loin le bonheur et que celui-ci peut parfois se résumer à une succession de petits riens de la vie quotidienne. Par ailleurs, sous les apparences d'un scénario qu'on pourrait, à tort, trouver simpliste, ce film nous montre que ce soudain bonheur apporte son lot de stress spoiler: : stress des responsabilités d'une vie professionnelle qui évolue, stress d'un père de famille nombreuse
... Parfois, ce flot de responsabilités fait qu'on aimerait retrouver le bonheur de l'enfant ou du malade interné insouciants et totalement pris en charge. Le personnage principal, campé avec brio par Benoît Poelvoorde, est un être cartésien et agnostique, qui n'était habituellement pas gâté par l'existence et qui part à la recherche des causes de son bonheur soudain. C'est l'originalité de cette quête qui enthousiasme les spectateurs ! Le réalisateur et scénariste Philippe Le Guay est très doué pour observer la vie quotidienne des français et en saisir les aspects comiques. Ainsi, 3 ans auparavant, avec « Le Coût de la Vie », il nous avait montré de quoi il était capable et « Du Jour au Lendemain » confirme tout son talent. Ce film se rapproche, pour moi, davantage de « Bruce Tout Puissant » (Bruce Almighty, 2003) que de « Un Jour Sans Fin » (Groundhog Day, 1993) : le héros vit une succession de journées monotones très semblables les unes aux autres - comme, d'ailleurs, la plupart des français qui travaillent - mais ces journées ne représentent pas un seul et même jour. Par contre, le héros a LE pouvoir de changer la vie des gens qui le côtoient en leur apportant, pourtant sans le vouloir, du bonheur spoiler: (offrir un chien à un couple de retraités qui a perdu le leur, faire redémarrer la vie sexuelle de ses voisins, rendre riche un client qui a des problèmes d'argent, partager un fraisier avec un vigile suicidaire, etc.)
; même en voulant leur perte, il ne leur donne que du bonheur ! Par rapport à « Bruce Tout Puissant », la grande qualité de « Du Jour au Lendemain », c'est de ne pas en faire trop, de ne pas tomber dans la démesure et de se contenter d'observer les petits riens de tous les jours. On sort du film tout sourire et plein de bonheur ; ce film ne révolutionne pas le Cinéma mais il égaye agréablement une journée. Après le film, on savoure encore plus les petits bonheurs de l'existence comme le fait de visionner un tel film... Enfin, quel plaisir aussi de retrouver Robert Castel, le créateur du célèbre Kaouito, toujours alerte à 73 ans et formidable dans son rôle de client qui a toute confiance en son conseiller financier. A noter, une très belle affiche du film, très créative, qui résume bien l'idée directrice du scénario.

D'abord, on trouve ça un peu naïf; puis une scène vire au n'importe quoi; enfin, on alterne naïveté dégoulinante et histoire idiote. Non, vraiment, c'est du niveau d'un téléfilm pour ménagère au foyer.

Curieux film ! A la fois attachant et inabouti. Cette fable sur un homme qui passe du jour au lendemain d'une vie toute en grisaille et où rien ne marche à une vie ensoleillée où tout lui réussi aurait mérité une fin plus travaillée. En effet, le réalisateur n'arrive pas à nous faire comprendre pourquoi, d'un seul coup, ce bonheur soudain lui devient insupportable. Poelvoorde est plutôt bon dans son rôle de loser devenant gagnant. Quant à Anne Consigny, c'est toujours un bonheur de la voir à l'écran. Pour conclure, en voyant ce film, on ne peut s'empêcher de trouver une parenté entre Le Guay et Ozon et ce n'est sûrement pas un hasard s'ils utilisent le même compositeur, Philippe Rombi, pour écrire la musique de leurs films.

Ca commence bien , et ça fini gnan-gnan ,dommage .

Comédie très sympathique accompagnée d'un acteur , disons le , exceptionnel .
Humour omniprésent , émotion bien présente , ce film ravira les fans de Benoit Poelvorde et des comédies Francaises à tout point .

Pour l'acteur car sinon c'est un supplice et quelque chose qui ne se fait pas, en d'autres termes un-manquable.

Le film commence bien mais s'essouffle très vite. Poelvoorde joue bien mais le scénario ne lui donne pas l'occasion d'exploser.

Un film burlesque influencé par l'oeuvre de Sempé. Mais qui tire parfois sur la corde de gags répétitifs.

Benoît Poelvoorde n'est pas mal et le scénario parait original, mais bon rien d'extraordinaire, c'est un peu plat voir parfois un peu cucu. Dommage.