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    L'Ordre et la morale
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    benoitG80
    benoitG80

    3 303 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2011
    "L'Ordre et la Morale" ne peut laisser indifférent tant cette prise d'otages de gendarmes sous la cohabitation Mitterrand/Chirac secoue vraiment le spectateur ! On se sent vraiment plongé au creux de cette histoire par le grand réalisme dégagé qui apporte ainsi une grande crédibilité, elle même renforcée par des acteurs très convaincants... De plus, beaucoup de soin est apporté au niveau des explications avec un effort de pédagogie indéniable à propos des tenants, des aboutissants, des enjeux ! Mathieu Kassovitz dans la peau de ce capitaine du GIGN, campe un personnage complexe qui pose évidemment question. Une réussite que cette réalisation très prenante ! Une réflexion intéressante sur les convictions, la soumission, le devoir, l'ordre, la morale !
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 120 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 novembre 2011
    Eh bah ! Les cinq premières minutes de ce film ont suffi à me redonner la foi en le cinéma ! Mais merde, que c'est bon d'avoir à faire avec un gars qui a vraiment une patte, une esthétique, une vision ! Pour le coup je trouve que Matthieu Kassovitz n'a pas perdu de cette vista qui électrisait des films comme "la Haine" : en effet, à mes yeux, cet "Ordre et la morale" possède un véritable souffle qu'il doit à une gestion minutieuse du rythme, du sens de l'image et l'habillage sonore impeccable. Alors du coup, toutes les polémiques liées à l'intrigue du film et aux évènements qu'ils relatent, je m’en contrefous mais bien fort ! Moi je vais au cinéma pour voir du cinéma, pas pour suivre un cours d'Histoire ou de bienséance politiquement correcte. Soit un film à une histoire qui tient la route d'un point de vue humain, de ce qu'elle révèle de notre humanité, soit pas. En l'occurrence, qu'elle corrobore à la réalité des faits ou pas, cette histoire de "L'ordre et la morale" tient pour moi la route. En tout cas, elle m'a parlée. Kassovitz a su créer un véritable univers et une véritable humanité surtout. Pour moi la force d’un plaidoyer tiendra toujours plus dans sa capacité à faire ressentir qu'à dicter son propos. Cet "Ordre et la morale" semble adopter l'adage avec radicalité, et franchement je préfère ça que les vieux consensus mous habituels. Après, le souci avec les démarches radicales – il faut bien le reconnaître – c'est qu'elles manquent parfois de subtilité. A vouloir être clair, et pour emmener tous le monde dans son sens, Kassovtz y va parfois avec les gros sabots et c'est un peu dommage. De même, les dialogues sont autant la force et la faiblesse de ce film. Ils sont clairs et dynamiques, mais ils sont parfois un peu trop rigides, explicites et didactiques. De même, à trop vouloir se faire le défenseur de la cause kanak, Kassovitz perd le fil de son message humaniste universel au profit d'une démarche propagandiste pas subtile pour un sou. Un peu dommage donc que le film ne tienne pas la longueur sur le fond, car il la tient remarquablement sur la forme et cela jusqu'à l’éblouissant assaut final. Bref, voyez bien ma note de 3 étoiles comme celle d'un film inégal pétri autant de remarquables qualités que de défaut plutôt que comme une note moyenne pour un film moyen. A mon humble avis, voilà là un film qui, malgré ses limites, mérite qu'on s’y risque...
    landofshit0
    landofshit0

    242 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 avril 2012
    Kassovitz veut jouer dans la cour des grands,et faire lui aussi son film de guerre.Seulement impossible pour lui de laisser de coté son activisme.Pour un discourt du film inévitablement manichéen.Vouloir réhabiliter ce peuple,présentés dans les médias comme de dangereux terroristes,n'est pas une mauvaise chose en soit.Mais Kassovitz n'apporte pas la nuance nécessaire ni dans l'histoire,ni dans sa mise en scène,qui lorgne vers le cinéma américain.Il use et abuse de Travelling,au risque de manquer de naturel.Un manque de naturel aussi présent dans des dialogues,bien trop écrit,et aux phrases lyriques venant en rajouter une couche.Certains choix d'acteurs ne sont pas des plus judicieux,s’être octroyer le premier rôle et une erreur,car visiblement Kassovitz n'arrive pas a être derrière et devant la camera.Il joue sans conviction,comme la plupart des acteurs d'ailleurs,déclament leurs textes sans aucune conviction.Pour ce qui est des kanaks,si ils étaient incontournables,ce ne sont absolument pas des acteurs,ça joue souvent très mal. Servit avec plus de nuance le film y aurait gagné.
    elbandito
    elbandito

    309 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2011
    Sujet à polémique, ce film de guerre politique et courageux signé Mathieu Kassovitz raconte le point de vue d’un responsable du GIGN, chargé de mettre un terme à la prise d’otages des gendarmes français par les indépendantistes kanaks sur l’île d’Ouvéa, en Nouvelle-Calédonie en 1988. Militant et efficacement tourné, sans aucun soutien de l’armée française... Kassovitz éprouve une empathie très légitime pour les kanaks. Un beau film... un film utile...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 novembre 2015
    Polémique minable du réalisateur vexé de ne pas avoir été retenu aux Césars ? Absolument. Film très partisan ? oui sans doute, et alors ? Chacun a bien le droit d'avoir sa vision des choses, Kassovitz comme vous et moi. On n'est d'ailleurs pas obligé d'être d'accord, et du reste je ne le suis pas totalement. Les gentils gendarmes, les méchants militaires, c'est sans doute un peu court comme vision. Faire totalement l'impasse sur le referendum de 1987, où les électeurs néo-calédoniens ont rejeté l'indépendance est également problématique, puisque ce résultat jamais accepté par le FLNKS est à l'origine du statut Pons qui embrase la Nouvelle-Calédonie en 1988 . Il aurait d'ailleurs été bienvenu également de laisser entendre que tous les Kanaks n'étaient pas au FLNKS... Les Caldoches sont totalement absents du film, ce qui revient à tourner un film sur l'Irlande du Nord centré sur l'affrontement entre Catholiques et pouvoir britannique sans mentionner les Protestants loyalistes... Le discours du chef rebelle Kanak sur les Français qui sont là juste pour le nickel est aussi simpliste (la Nouvelle Calédonie gère le Nickel elle-même depuis les années 80) que naïf (quand les Français partiront, les "investisseurs" Australiens, Chinois et Américains débarqueront en masse...). Les conséquences probablement néfastes d'une indépendance complète sur la société multi-ethnique, métissée et multi-culturelle ne sont jamais abordées, pourtant, vu ce qu'il s'est passé en Algérie en 62, il n'y a pas beaucoup de raison d'être optimiste sur ce plan là. Voilà, j'ai l'air de tailler un costard à Kassovitz, mais ce n'est pas mon intention, parce qu'à rebours, son film ne manque pas de qualités formelles (excellent rythme), est salutaire (sujet jamais abordé) et n'est pas aussi manichéen qu'on l'a dit : le rôle trouble du FLNKS et celui de Mitterrand (qui a empapaouté Chirac avec les rebelles Kanaks en victimes collatérales) sont bien mentionnés. Enfin, son postulat de base n'est pas faux : ce sont bien les manoeuvres politiciennes minables de Pons et Chirac, en pleine campagne présidentielle, qui ont fait couler du sang inutilement... en même temps qu'elles ont contribué à renforcer le courant indépendantiste. LE point fort du film est d'ailleurs là, montrer comment un pouvoir incompétent qui n'a aucune vision stratégique à long terme met de l'huile sur le feu et se créé ses propres ennemis... Si (quand) la Nouvelle-Calédonie devient (sera) indépendante, elle pourra ériger des statues à Chirac et à Pons pour services rendus à la cause. Et cela, le film le dit très bien, le dit très justement. A voir absolument, comme tout film qui fait réfléchir et donne envie d'en savoir plus sur un sujet.
    this is my movies
    this is my movies

    607 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2016
    Pas facile pour M. Kassovitz d'exister dans un pays qui ne reconnaît que les metteurs en scène de téléfilms (mais qui sortent leurs objets prétentieux, bobos et inutiles en salles parce qu'ils ont les bons réseaux) et les sujets faussement polémiques. Oui, car Kassovitz pense mise en scène de cinéma et ne cherche que les sujets qui grattent. Pour son retour en France après une expérience américaine décevante (et frustrante pour lui), il se met en scène dans une reconstitution des événements de la grotte d'Ouvéa. Son scénario est hyper didactique et restitue les faits avec application (la plupart des persos étant encore vivants) et nous retourne l'estomac par moments. Et comme Kasso est hyper doué, il n'oublie pas de nous retourner la rétine avec quelques séquences fortes visuellement, preuve éclatante de sa maîtrise quasi-totale de la grammaire cinématographique. Si j'ai trouvé sa prestation d'acteur en-dessous, le reste du casting est tout simplement bluffant, hyper-convaincant et crédible. Rare dans le cinoche de genre français. Oui, car c'est un vrai film de genre, au budget confortable (et ça se voit) mais qui interroge le spectateur et l'oblige à s'investir dans le film, même après la séance. Bref, une magnifique leçon qui renoue avec le meilleur du cinéma hollywoodien des 70's. D'autres critiques sur
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    117 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2012
    Époustouflant... J'ai eu peur au début qu'on soit devant un film manichéen et idéaliste et je pense que globalement le cliché a été évité (je dis "globalement" car certains passages, surtout en ce qui concerne la bonne foi des Kanaks, m'ont néanmoins paru simplistes). Kassovitz prouve qu'il a l'envergure d'un très grand réalisateur. A la manière d'Audiard dans Sur mes lèvres, il fait monter crescendo la tension dramatique. Sur la dernière heure j'avais l'estomac noué, j'étais littéralement suspendue aux évènements. Le film prend aux tripes, il indigne. Kassovitz me conforte dans cette idée que le cinéma, grâce à l'exemplification concrète qu'il rend possible, permet les meilleurs plaidoyers (ou du moins les plus parlants et accessibles à la fois) en matière de politique... Dans l'ordre et la morale, c'est l'absurdité de la guerre qui est mise en lumière (un peu comme ça a pu l'être dans le film No man's land par exemple). C'est la marge d'action hyper restreinte des forces de l'ordre face aux décisions politiques prises en amont. C'est le gouffre énorme entre décisions politiques et théoriques et réels besoins sur le terrain. C'est l'incomunication et l’inadéquation qui règne au sein d'un paquet d'institutions. Tout est tellement bien mené, fluide, et transparent ( : alors que l'on traite d'éléments assez complexes, le déroulement des opérations reste très compréhensible pour un spectateur lambda). On voit ce qui se passe des deux côtés (preneurs d'otages et forces armées), on suit le fil des démarches entreprises par ce groupe du GIGN en parallèle aux militaires, et on voit comment peu à peu le dialogue s'instaure, comment la confiance se gagne, et comment la négociation parait l'issue logique à ce conflit prêt à éclater... Ce qui rend le film et sa fin tellement transcendants et durs à encaisser. Et nous montrer le combat intérieur (un peu à la manière de Serpico cette fois) de ce capitaine qui bataille pour ce qui lui semble juste, qui peine à laisser de côté sa morale au profit des ordres (le film aurait très bien pu s'appeler L'ordre OU la Morale...) est vraiment prenant. Comment continuer à croire en son métier quand tout semble joué d'avance, et de tous les côtés (même du sien) ? Le retournement de situation final où le capitaine se retrouve affublé par tout le monde est vraiment bouleversant et indignant. Ayant suivi son parcours et sa lutte effrénée, on partage, de notre siège de spectateur, le sentiment d'injustice de cet homme vu comme un traitre par tous ceux pour qui il s'est battu. Et c'est déchirant. Assez pessimiste, le film a pourtant des passages de lumière qui, sous leurs airs naïfs, piquent par leur logique (comme les monologues du chef des maquisards sur la soif de conquête des européens). C'est pour moi un magnifique argumentaire en faveur du dialogue. Alors après je vois très bien ce que l'on peut reprocher au film. C'est vrai que quand on parle d'un film aussi engagé, il est difficile de distinguer formellement le fond et la forme, qui se confondent. J'ai du mal à concevoir, si j'essaie d'être objective, qu'on puisse dire que le film est mauvais sur la forme. J'ai trouvé le montage parfait, les plans totalement adaptés, et les petits mélanges chronologiques (comme ceux de la scène où Samy raconte l'attaque de la gendarmerie à Philippe ou bien le rem-bobinage du début du film) absolument géniaux. L'ordre et la morale dispose vraiment d'un rythme incroyable. Après vient la polémique sur le fond... Oui c'est un film engagé, c'est un film qui dénonce ce qui lui semble absurde, c'est un film qui fait écho à la période électorale dans laquelle nous sommes en train d'entrer, oui c'est un film qui s'insurge. Bref, Kassovitz exprime clairement un avis, on ne peut pas dire le contraire (et cet avis, sans m'intéresser à la politique, j'aurais toutefois tendance à le partager), mais je ne vois pas vraiment le problème. On peut ne pas partager son avis et le message qu'il laisse passer. ça je suis totalement d'accord, et je comprends aussi que ça fasse détester le film à certains. Mais à mes yeux il est stupide de reprocher à Kassovitz de vouloir faire une critique de l'armée, de chercher à dénoncer les manigances des politiques (ceux de droite mais aussi ceux de gauche) ou même de s'indigner contre le fait qu'il se pose en pro-indépendantiste. En quoi il faudrait y avoir de la neutralité au cinéma ? C'est un moyen comme un autre de faire passer ses opinions. Aller au cinéma ce n'est pas lire le journal (quoique même ça, c'est orienté), le cinéma c'est toujours des choix de toute façon... Bon bref, est-ce que Kassovitz a fait un film historiquement incontestable ? Je n'en sais rien (je n'y étais pas) et ce n'est pas pour cette raison que j'ai aimé le film. En le prenant par contre comme une fiction orientée, j'ai trouvé L'ordre et la Morale absolument virtuose, d'une intensité incroyable et terriblement révélateur de pas mal de maux de notre société. Chapeau très bas.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 février 2013
    Ce film peut avoir la meilleur réalisation du monde, des dialogues bien écris avec une mise en scène et des images magnifiques, il n'en reste pas moins tout à fait scandaleux quand on connait la véritable histoire.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    91 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 mai 2012
    Après une escapade hollywoodienne épouvantable, Mathieu Kassovitz nous revient plus indigné que jamais se risquant dans la reconstitution de ce sordide événement en Nouvelle Calédonie. Un bon sujet qu'il est bien évidemment nécessaire de traiter cependant son scénario est d'un manichéisme rarement atteint et sa mise en scène déplorable à l'égale de sa performance en capitaine du GIGN. La morale de l'histoire est que je n'aie pu aller jusqu'au bout...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 janvier 2012
    Les kanaks sont innocents et les méchants blancs coupables... Encore un film bienpensant typique d'une grande majorité des acteurs et réalisateurs français adeptes de la gauche caviar.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 novembre 2011
    Après la guerre, la France abandonne le terme de colonie, abolit le code de l'indigénat. En parallèle, le Territoire connaît une croissance économique rapide et importante grâce à l'exploitation de « l'or vert » : c'est le « boom du nickel », la Nouvelle-Calédonie devenant alors le troisième producteur mondial.Les années 1980 voient les tensions entre opposants et partisans de l'indépendance atteindre leur paroxysme, les affrontements dégénèrent bientôt en insurrection quasi généralisée durant la période dite des « événements » (1984-1988). La violence culmine en 1988 avec la prise d'otages d'Ouvéa.Cet épisode pousse les deux camps et leurs dirigeants à négocier. Les négociations aboutissent à la signature des accords de Matignon le 26 juin 1988 prévoyant la mise en place d'un statut transitoire de dix ans devant se solder sur un référendum d'autodétermination pour que les Calédoniens se prononcent pour ou contre l'indépendance. (à ce jour, la Nouvelle-Calédonie n'a toujours pas choisi l'indépendance)Cet accord est complété par l'accord de Nouméa du 5 mai 1998 qui prévoit une autonomie forte et repousse le référendum final sur la question de l'avenir institutionnel (indépendance ou maintien au sein de la République française) entre 2014 et 2018. En cas de vote négatif, un second, puis éventuellement un troisième référendum pourront être organisés. À l'issue de votes toujours négatifs, un nouvel accord sera négocié.
    augustin1977
    augustin1977

    1 abonné 34 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 novembre 2011
    L'ordre et la morale de Mathieu Kassovitz est un bien mauvais film. Il répète inlassablement que les Kanaks ne sont pas des terroristes, mais, des gens qui veulent leur indépendance. Cependant, je n'ai pas vu la moindre preuve de cela au cours du film. Cela m'amène à avoir bien plus de copassion pour les familles des trois gendarmes tués au début de l'histoire.
    reymi586
    reymi586

    392 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 novembre 2011
    Engagé, ce film de guerre dénonce les dérives politiciennes du gouvernement de cohabitation Mitterrand-Chirac qui a préféré faire parler les armes plutôt que les hommes. Une réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 juillet 2014
    Kassovitz une nouvelle fois en train de reecrire l'histoire autour de son nombril de bobo parisien. Il suffit de lire les interviews des gars du GIGN apres l'assaut pour savoir ce qu'ils pensaient tous de Legorjus, de son aveuglement de son incompetence et de sa niaiserie. Apres, le portrait a la hache des Kanaks gentils martyrs et de l'armee francaise comme force d'oppression, on s'y attendait. Ce qui est pitoyable, c'est que le film n'est meme pas bon d'un point de vue technique. L'assaut est filme sans aucune imagination. Quand on voit des scenes de batailles comme celles de Act of Valor, on comprend a quel point Kassovitz n'est pas au niveau.
    willyzacc
    willyzacc

    71 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2011
    Un vrai discours politique (avec un certain parti pris, il est vrai, pour le GIGN) sur ce qui c'est passé sur l'île d'Ouvéa. Les deux heures passent sans qu'on ne le voit avec un vrai travail de mise en scène, de montage (excellent) et de suspens (le compte à rebours). Un point négatif seulement : les acteurs non professionnels qui parfois ont du mal à débiter leur texte, notamment les militaires).
    Kassovitz signe là un grand film sur cet évènement (étouffé par l'état) particulièrement tragique qu'a été la prise d'otage dans la grotte de Gossanah.
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