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    Radioactive
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    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 mars 2020
    « Radioactive » de Marjane Satrapi, retraçant la vie de Marie Curie est truffé d’erreurs scientifiques. Si Pierre et Marie Curie se sont acharnés à manipuler des tonnes de pechblende, c’est parce que cette roche relativement riche en uranium (élément connu depuis 1789) avait la curieuse propriété d’impressionner des plaques photographiques comme découvert en 1896 par le physicien français Henri Becquerel. Le premier prix Nobel attribué en 1903 l’a été conjointement à ces 3 physiciens pour la découverte d’un « nouveau type de rayonnement », une radio-activité dont la nature restait méconnue. Par contre c’est effectivement Pierre et Marie Curie qui ont montré que cet uranium était « phosphorescent » parce qu’il se transformait en des atomes encore inconnus : le radium et le polonium d’où un second prix Nobel attribué cette fois en chimie en 1911. De même contrairement à ce qui est dit dans le film, on ignorait totalement le potentiel oncogène et surtout leucémogène et Marie Curie est décédée en 1934 à l’âge de 66 ans d’une leucémie typique radio-induite puisque précédée (comme dit dans le film) par une anémie non expliquée. La seule exactitude est qu’effectivement le Pr Danlos, Dermatologue, avait pu faire régresser des cancers cutanés par application locale de radium … c’était le tout début de la radiothérapie. Ce radium encore vanté par des publicité entre les 2 guerres (cf. le dentifrice, les allumettes …) reste de nos jours utilisé sous forme de barrettes de radium implantées dans des organes cancéreux : c’est la curiethérapie.
    On nous présente une Marie Curie très pugnace et volontaire, têtue comme une polonaise (lol) … mais n’est ce pas normal pour une femme qui doit se battre dans un milieu scientifique trusté par les hommes ? Elle est décrite comme une féministe avant l’heure … certes c’est de nos jours à la mode mais là encore c’est lié à la force de son caractère et contrairement à ce qui est dit le premier prix Nobel n’a pas été « aidé » par les mouvements féministes de Suède mais avant tout par la volonté de son mari. Il est également curieux lors de la remise du second prix Nobel de voir les femmes se lever seulement alors que Marie Curie était alors admise par l’ensemble de la communauté scientifique.
    Enfin il est suggéré qu’elle délaissait ses 2 filles – Irène et Eve – ce qui là encore est faux puisque la carrière d’Eve (pianiste et femme de lettres) a été encouragée par sa mère même si ce versant « artistique » détonait avec la tradition scientifique des Curie.
    Sur le plan de la forme, le film est un immense flash-back avec de nombreuses scènes très lourdes : sa mère décédée en Pologne de tuberculose réapparaissant de nouveau avec Irène ; une petite mansarde éclairée par une lampe au pétrole avec dans l’encadrure de la fenêtre la tour Eiffel illuminée ; les séances de spiritisme avec l’apparition d’un « ectoplasme » ; cette danse du feu revenant en surimpression lors de la mort de Pierre Curie en 1906 … sans compter là encore de façon très lourde l’anticipation des bienfaits de la radioactivité (en 1957 le premier accélérateur linéaire traitant probablement à Stanford un petit garçon accompagné de son père …) et surtout de ses méfaits : développement de la bombe atomique avec une plongée dans le cockpit d’Enola Gay et au sol un enfant jouant avec un avion en papier et un brave japonais voyant arriver la bombe little boy suivi bien sûr d’un beau nuage atomique ; scène où Joliot – le futur mari d’Irène Curie – assiste à un des premiers essais atomiques aux USA alors qu’il était membre du PCF et également la « ville fantôme » dont les personnages en plastique fondent lors de l’explosion ; clou de mauvais goût Tchernobyl en 1986 où on voit un homme entrer dans le cœur du réacteur … mais curieusement ensuite à l’hôpital où il reçoit la visite de Marie Curie alors qu’il a dû être totalement brûlé instantanément.
    Le seul point positif de ce film est de montrer l’implication de Marie, un peu poussée par sa fille, à créer 18 petites voitures-ambulances – les « petites Curies » - pour permettre de faire près du front des radiographies permettant aux chirurgiens de repérer les projectiles. Marie Curie a également participé à l’installation de nombreux postes de radiographie fixes … Tout ce travail qui a bénéficié à des milliers de soldats pendant la Grande Guerre a été pendant longtemps occulté probablement en raison de sa liaison « scandaleuse » pour l’époque, avec Pierre Langevin, un des premiers collaborateurs de Pierre Curie.
    Enfin et bien que ce soit en dehors du film, je tiens à rappeler que Marie Curie a été la première femme à entrer au Panthéon (en compagnie de son mari) et ce en 1995 sur décision de François Mitterrand et en présence de Lech Wałęsa.
    Yves G.
    Yves G.

    1 275 abonnés 3 287 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 mars 2020
    Marie Curie compte parmi les scientifiques les plus renommés de son temps. Née Maria Skłodowska, elle perd sa mère à l’âge de dix ans et rejoint à Paris sa sœur pour y poursuivre ses études. Diplômé de la faculté des sciences, elle rencontre Pierre Curie, l’épouse et mène avec lui des travaux sur la radioactivité. En 1903, à trente-six ans à peine, le prix Nobel de physique lui est décerné conjointement avec son mari et avec Henri Becquerel. Huit ans plus tard, elle reçoit seule le prix Nobel de chimie pour sa découverte du polonium et du radium.

    Le paragraphe qui précède semble tout droit sorti de Wikipedia ? C’est – quasiment – le cas. Le problème est que "Radioactive" a les mêmes caractéristiques : vouloir nous raconter la vie de la grande femme. Il le fait avec une application qui frise l’académisme. Et quelques maladresses. La première est de faire parler tous les personnages uniformément en anglais. La deuxième : reconstituer les rues de Paris à la Belle Époque dans une anonyme ville d’Europe centrale (Budapest ?) en carton-pâte. La troisième : faire la part belle à la vie privée de Marie au détriment de la description, à peine esquissée de ses découvertes. La quatrième : avoir inséré quatre flashwordards, aussi coûteux qu’académiques, pour montrer les conséquences qu’ont eues au vingtième siècle les découvertes de Marie Curie (la bombe d’Hiroshima, la catastrophe de Chernobyl mais aussi la radiothérapie).

    Il n’y a pas grand chose à sauver dans ce gloubi-boulga anonyme que signe Marjane Satrapi. Où sont passés la verve, l’humour, la touche de l’auteur-réalisateur de "Persépolis" (2008) et de "Poulet aux prunes" (2011) ?

    La seule à tirer son épingle du jeu est Rosamund Pike dans le rôle de Marie Curie. Toujours impeccable, malgré les maquillages qui la défigurent, l’ancienne "James Bond Girl" évite l’écueil qui aurait consisté à faire de Marie Curie une sainte en insistant paradoxalement sur son principal défaut (ou, du moins, sur le défaut que le film lui prête) : un orgueil, un égoïsme, un féminisme avant l’heure qui la conduirent, malgré elle, à blesser ceux qui l’aimaient, à commencer par son mari, son amant, Paul Langevin, et sa fille aînée, Irène.
    Alexarod
    Alexarod

    238 abonnés 1 858 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 septembre 2020
    Ayant lu la biographie de Marie Curie je voulais voir ce que ça pouvait donner au cinéma et… j’ai eu tort.
    Bien que ce ne soit pas l’adaptation du livre ça aurait pu être une transposition fidèle de la réalité, et bien non. Comme la majorité des biopics on s’attarde trop sur le sensationnalisme, comme sa relation avec Pierre Curie, sa peur des hôpitaux, la guerre, ou la xénophobie envers elle, voir les conséquences fâcheuses de sa découverte. Certes ce qu’il reste n’est pas très passionnant, mais c’est sa vie, si elle n’est pas assez palpitante pour un film alors mieux vaut ne pas le faire. De plus, la mode actuelle visant à promouvoir exagérément les femmes et leurs droits tourne ici au ridicule. On affuble l’héroïne d’une vision libératrice des carcans de la féminité, soutenue par des femmes de tous horizons, et pionnière pour la reconnaissance et l’avancée des droits de celles-ci, ce qu’elle ne fut jamais. A côté de cela elle est dévouée corps et âme à son mari, un peu contradictoire non ? Surtout inexact aussi.
    Hormis cela c’est relativement fidèle au moins dans le style, les décors, la coiffure, le caractère de Marie qui ramène tout à la science au détriment du reste (mariage, maternité, actualité) etc, mais cela demeure superficiel. Le montage est haché et très décousu, notamment à cause du manque de repères temporels, l’excès de longueurs et de pathos finissant de plomber l’intérêt général. Par exemple les 4 ans de recherche passent trop vite par rapport aux conséquences de sa découverte, ou sa relation avec un collègue après la mort de son mari. Je ne comprends pas non plus pourquoi on se tape le trip de la danseuse et ses visions incessantes quand on zappe son enfance et sa pauvreté qui l’ont construite. Enfin la musique est tantôt oubliable tantôt bien trouvée, et l’acting est pas trop mal, tout en sobriété.
    Le fait d’éviter l’adaptation américaine me faisait espérer un autre rendu, les Anglais étant généralement plus enclins à respecter les œuvres ou la réalité, mais il faut croire que Marie Curie n’était pas le bon personnage pour les ambitions de Md. Farfati euh Satrapi. Dommage d’avoir sacrifié l’aspect scientifique et le processus de recherche (ainsi que sa rencontre avec Einstein également) au profit des conséquences néfastes de la découverte d’une double Prix Nobel, le marketing ou le populisme font davantage recette apparemment…
    zorro50
    zorro50

    109 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mars 2020
    Ce film, à défaut d’être captivant, est des plus instructifs à tous points de vue, et donc, pour tous ceux qui ont l’envie d’en savoir plus ou de se remémorer qui a été Marie Curie, il est incontournable
    garnierix
    garnierix

    196 abonnés 412 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2020
    En 1893, être femme, polonaise, en France, féministe avant l’heure, qui plus est ultra brillante, complexée de supériorité, tête de cochon, moquée pour tout ça, et où l’on croit dur comme fer que la matière est stable par définition, c’est autre chose pour Marie Curie, 25 ans, que d’être femme en 2020, européenne, où la femme a pris sa revanche sur le traitement infligé par les hommes depuis des lustres, dans tous les domaines ––bien qu’on croie de nouveau tout savoir et tout supputer de la matière et de son origine ! C’est le contenu de ce film. Même si le spectateur scientifique aimerait découvrir davantage le détail des cahiers de brouillon de Marie Curie, pour voir (à l’instar de Einstein) le cheminement qui conduit contre les idées préconçues, ce n’est quand même pas le but de l’auteur. On entend juste des morceaux de pensées telles que "ça ne se comporte pas comme ça devrait". Le film est centré sur autre chose que la science, bien qu’il n’y ait que ça dedans. Il est centré sur une femme de ce temps, sur son extravagance (pas encore celle de Coco Chanel qui n’a que 10 ans en 1893), mais à qui son futur mari dit "j'aimerais partager ma vie avec vous", et non "je vous aime". Centré sur ses souffrances aussi, car c’est un être humain, qui peut aussi dérailler, comme lorsqu’elle demande à un médium "faites apparaître mon mari", désespérée par la mort de ce dernier. C’est aussi quelqu’un qui, bien que sifflée (injustement), organisera quand même des soins efficaces pour les blessés de la guerre de 14-18. Bref, un être exceptionnel. C’est pourquoi il faut voir ce film. Et celle qui l’interprète vaillamment (l’excellente artiste anglaise Rosamund Pike). L’auteur a pris le parti de la montrer, à la fin de sa vie, "revoyant" quantité de choses qu’elle n’a jamais pu "voir" (les conséquences du progrès scientifique). C’est une idée : celle de l’auteur (Marjane Satrapi). Mais il ne faut croire pour autant que tous ceux qui s’émerveillent de tout, ou qui en ont besoin, comme elle, ont toujours l’élévation permettant de prévoir le pire et le meilleur ––la photo finale du film sur le congrès de Solvay de 1927, où les plus grands scientifiques du moment sont autour d’elle et d’Einstein, ne montre pas que des génies capables de sagesse ou de prémonition. A.G.
    traversay1
    traversay1

    3 086 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mars 2020
    La vie de Marie Curie, cette génial cheffe de rayon, est un roman passionnant qui inspire les cinéastes depuis le très académique Madame Curie de Mervyn LeRoy (1943) dont l'actrice principale, Greer Garson, ressemblait beaucoup à la Marie Skłodowska nouvelle de Radioactive, également britannique, Rosamund Pike. Oui, tout le monde parle en anglais dans le biopic de Marjane Satrapi, production internationale oblige, et la pilule a tout de même du mal à passer. Pour le reste, le ton est à l'hagiographie un brin convenue, nonobstant des intrépides sauts dans le temps, après la mort de Marie Curie, pour montrer que les plus belles découvertes scientifiques peuvent aussi déboucher sur des utilisations dévoyées et tragiques pour l'humanité. Vu la quantité de choses à raconter sur la vie de cette femme illustre, le film ne peut que survoler les événements et si tout y est, ou presque, il peine finalement à montrer la véritable Marie Curie, hormis pour son statut d'icône féministe, qui est bien entendu davantage une lecture actuelle que de l'époque où elle vécut, bien que, à la décharge de Radioactive, l'inimitié qu'elle suscita en tant que "voleuse" d'hommes et étrangère est relativement bien illustrée. Depuis qu'elle a délaissé le cinéma d'animation, Marjane Satrapi a du mal à convaincre, notamment dans ce dernier film où le mélange de réalisme sage, de reconstitution figée d'époque, de fantaisie et de discours politique s'avère un peu difficile à digérer quoique le spectacle, dans son ensemble, ne soit pas désagréable. Pour autant, ceux qui connaissent mal cette héroïne apprendront davantage en consultant sa notice dans Wikipédia.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    591 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mars 2020
    Ne manquant pas de bonnes idées et d'investissement de la part de ses acteurs, "Radioactive" est tout de même un bon coup manqué. A la fois charmé et confus face à la réalisation de Marjane Satrapi, je suis sorti déçu et étonné de certains partis pris qui transforment ce biopic en oeuvre inégale et bâclée. Déjà, le fait que l'action se déroule à Paris sans aucune sonorité française déroute un peu. Ensuite, j'ai découvert qu'il s'agissait là d'une adaptation d'un roman graphique, mêlant science et poésie, ce qui a su donner sens à des éléments qui paraissaient maladroits à premier abord. En effet, en plus de raconter la vie privée de Marie Curie et sa découverte d'un nouvel élément, le montage fait de nombreux aller-retours temporels démontrant les dérives catastrophiques de ses découvertes scientifiques, à l'instar d'Hiroshima et de Tchernobyl. Ce qui parait instructif dans les pages d'un livre semble brouillon dans un biopic. Mais ce qui m'a le plus gêné, c'est cette sensation très étrange, et très rare que le film n'assure pas techniquement. Les images, parfois, perdent de leur éclat, avec une qualité "télé" très laide, et ça déséquilibre considérablement l'esthétique pourtant intéressante. Il y a eu aussi beaucoup de post-synchronisation, notamment à la fin, et ça se ressent beaucoup ! Et enfin, le fait que "Radioactive" empreinte un grand morceau que Philip Glass a composé pour un autre film ("The Hours") lors de sa scène finale m'a gâché tout le plaisir de l'émotion. C'est vraiment comme s'il avait été fini en troisième vitesse, manquant de temps et de moyens... Fort heureusement, ça n'enlève rien à la prestation plutôt convaincante de Rosamund Pike qui campe le rôle d'une femme forte, déterminée, admirable et brillante dans une société où l'homme tentait tant bien que mal de lui imposer ses lois... Rebelle cette grande dame !
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 juin 2020
    "Radioactive" n'est pas un film américain, il est britannique, mais il est absolument exhaustif en ce qui concerne le catalogue des défauts inhérents à la plupart des biopics en provenance des Etats-Unis. Le plus visible, le fait que dans ce film dont l'action se déroule en France avec des protagonistes français, tout le monde s'exprime en anglais. Même dans la courte scène où l'on voit en Pologne la jeune Maria Skłodowska, future Marie Curie, avec sa maman, eh bien toutes les deux s'expriment en anglais ! Un autre défaut bien "visible" également, la présence presque permanente d'une musique lancinante qui, la plupart du temps, est plus qu'inutile : nuisible ! Et puis, tout le reste, une psychologie des personnages beaucoup trop caricaturale, la recherche systématique du sensationnel, une très grande lourdeur dans la description très appuyée des bienfaits et des méfaits qu'ont engendrés ses découvertes, etc. On ne mettra pas dans le etc. un grief important : Marjane Satrapi, à juste titre, a sans doute cherché à faire un film qui fasse avancer la cause féministe. En présentant Marie Curie comme une personne égocentrique, rigide et arrogante, en fait tout le contraire de ce qu'elle était vraiment, le but recherché est tout sauf atteint ! Dans ce désastre cinématographique, on ne sauvera que deux éléments : l'excellente Rosamund Pike, l'interprète de Marie Curie, n'arrive pas à être mauvaise ; Anthony Dod Mantle, le Directeur de la photographie, arrive à nous gratifier de très belles images.
    ferdinand75
    ferdinand75

    448 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mai 2020
    Un bilan mitigé pour ce film qui parait s'emmêler dans plusieurs genres. Le biopic en lui même est assez rasoir, pas assez approfondi,et plein de digressions qui n'ont pas grand chose à voir , comme ces parenthèses en avant , avec la bombe sur Hiroshima, Tchernobyl , ou le essais nucléaires au Nevada.On ne voit pas bien le rapport direct avec Marie Curie. Il y aurait alors beaucoup d'autres savants à citer. Et puis la mise en scène est parfois très lourde; la mort de Pierre Curie et la crise de Marie est excessive, trop de Pathos. Les rappels incessants à la maladie de sa mère. Le ton n'est pas juste , Safrtri a certainement été dépassée par son sujet, en recentrant beaucoup sur la cause féministe, pourquoi pas, mais cela parait être trop "interprété"; A l'époque Marie était "juste" une femme libre. On aurait aime plus d'infos sur la personnalité de Marie Curie, sur son cheminement de chercheuse. Les effets graphiques ne sont pas toujours réussis. par contre Rose Pikeamnond est vraiment impeccable , parfaite, elle aurai pu donner encore plus, avec une meilleure direction. .
    Shephard69
    Shephard69

    280 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mai 2020
    Un long-métrage qu'il me tardait de découvrir pour le portrait de cette illustre physicienne qu'était Marie Sklodowska-Curie et pour la plongée dans ce monde prétendument sclérosé par le paternalisme et l'embourgeoisement d'une élite scientifique exclusivement masculine mais aussi dans l'attente d'une nouvelle prestation puissante de Rosamund Pike, toujours à l'aise dans des rôles complexes, profonds et surtout pour cette plongée qui promettait d'être intéressante et riche en découvertes savantes dans le domaine de la radioactivité mais un ensemble qui, en contrepoint, me laissait très dubitatif quant au choix de la réalisatrice qui devait mener le projet à terme, n'ayant pas du tout apprécié le surfait "Persepolis". Ma seconde incursion dans la filmographie de Marjane Satrapi pour découvrir un film qui m'a à la fois passablement agacé avec ses énormes approximations scientifiques notamment sur la dangerosité du radium et du polonium qui furent découvertes bien après les Prix Nobel obtenus par le couple de chercheurs puis par ce tableau dépeignant dans une intention féministe mais de façon romanesque une Marie Curie arrogante, agressive, mégalomane bien loin de l'image de femme ouverte, sensible de ce qu'elle était réellement mais aussi particulièrement ennuyé à cause d'un rythme assez lent, d'un prisme narratif extrêmement académique basé sur un flash-back initial sans originalité, une mise en scène conventionnelle qui offrent tout de même une belle photographie et quelques séquences magnifiquement oniriques. A mon goût, une biographie amèrement décevante et ratée.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 mars 2020
    Ce film est très convenu et sans intérêt. Marie Curie est présenté comme une femme masculine, égocentrique, rigide et monomaniaque alors qu'en réalité c'était une personne sensible, ouverte et feminine, comme l'a décrit par exemple Irène Frain dans son livre
    http://www.irenefrain.com/marie_curie_videos_liste.php
    Aucune émotion, morbidité permanente, la bande son lancinante. Pédagogie grossière sur les bienfaits et les méfaits de la recherche scientifique. L'ennui.
    lionelb30
    lionelb30

    382 abonnés 2 494 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mars 2020
    biopic pas très intéressant malgres la personnalité hors normes de marie curie. L'ennui arrive vite faute a une mise en scène plate et confuse, aux acteurs moyen , un rythme lent et en plus on n'apprend pas grand chose.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 140 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juillet 2020
    Les films de Marjane Satrapi s’enchainent et se ressemblent un peu.
    Malheureusement…

    Je ne vais pas renier à ce « Radioactive » le soin réel qui transpire de chacun de ses plans, parce qu’en effet, il y a bien là un travail propre et réfléchi. Cela relève de l’évidence.
    Seulement voilà, à peine après quelques minutes d’écoulées m’est vite revenue cette sensation que j’ai pu avoir face à « Poulet aux prunes » ou « Voices » ; cette sensation qui me disait que tout cela avait beau être fort joli que ça n’en manquait pas moins pour autant d’une réelle profondeur d’âme.
    C’est un petit peu comme si l’art de Marjane Satrapi consistait seulement à bien enrober une intrigue dont elle n’entendait pas s’emparer.
    Car c’est bien cela qui m’a sauté en premier aux yeux face à ce « Radioactive » : au cœur de ce film se trouve une écriture sans audace ni aspérité que la plastique semble juste vouloir accompagner.

    Alors certes, je pourrais reconnaître comme mérite à ce film de ne pas sombrer dans la fable féministe surappuyée à laquelle l’époque appellerait pourtant avec force. Malgré tout on n’échappe pas au banal enchaînement d’informations biographiques qu’on s’efforce d’humaniser par tout un ensemble de poncifs habituels.
    Ainsi la première rencontre entre Pierre et Marie est-elle une bousculade inopinée dans la rue où elle fait tomber son livre et où il lui ramasse (bah voyons), de même que tout son parcours d’enfance se retrouve platement résumé en des dialogues artificiels prétextes à déballer sa vie ou bien en de banals flashs-backs de moments larmoyants.
    Tout ce qui pourrait être saillant dans la vie de Marie Curie est d’ailleurs désespérément lissé. Sciences, mœurs, culture… Tout est lessivé et dilué à dimensions homéopathiques afin qu’il ne nous reste au final que les sempiternels personnages standards et fades qu’on croise dans tous les biopics.
    Tout ça étant en plus maladroitement accentué par une photographie luisante digne d’un teen-age movie Disney, ce qui n’aide clairement pas…
    Et – on ne va pas se mentir non plus – voir ce film tourné par une Français mais avec un casting intégralement anglophone, ça n’est pas là pour arranger l’affaire non plus…

    Et pourtant – comme à chaque fois avec Marjane Satrapi – autour de ce noyau inerte dénué de toute chair et d’inventivité gravite malgré tout quelques petites fulgurances qui me font nourrir de profonds regrets.
    Car oui, à force de tenter des trucs dans sa forme, il y a de temps en temps dans ce « Radioactive » quelques chocs de particules qui s’opèrent et qui créent d’heureux accidents ; des éclairs de génie fugace dont on ne fait rien alors qu’ils auraient pu transfigurer le film.

    Premier exemple :
    spoiler: Ces quelques inserts d’images d’atomes rayonnant en plein cœur du récit, accompagnés qu’ils furent par la musique plutôt bien inspirée des frères Galperine, ont su générer un vrai envoutement chez moi. Soudain l’univers de Marie Curie prenait forme. Un univers abstrait et bien réel à la fois. Un univers totalement futuriste mais ancré en même dans une imagerie pouvant paraître comme datée. A ce moment là j’avais envie que le film se taise, qu’il déraille un peu de son récit plan-plan et nous emmène dans ce monde parallèle. Mais bon, en vain…


    Autre exemple, plus flagrant encore :
    spoiler: Ces sauts inopinés dans le futur pour montrer toutes les applications concrètes des découvertes de Marie Curie sur la radioactivité. Hiroshima. Tchernobyl. La radiothérapie… Ces bons suscitent subitement des vertiges temporels qui donnent brusquement toute l’ampleur science-fictionnelle de ses découvertes. Le regard porté sur le réel et sur l’Histoire devient soudainement nouveau, éclairé par un angle brut et direct. Là encore, ces passerelles pouvaient être davantage exploitées pour proposer un champ de sens et de sensations vraiment saisissant ; bien plus que les jérémiades stéréotypées entre Marie et son entourage. Seulement voilà, encore une fois cette idée gravite là comme un détail sans que le film ne s’en empare vraiment.


    Enfin, dernier exemple lui aussi assez révélateur :
    J’en parlais un peu plus haut dans les spoilers – et cet élément mérite d’être davantage développé – la composition souvent habile d’Evgueni et Sacha Galperine. Jouant beaucoup sur un imaginaire science-fictionnel propre aux années 50-60, avec synthés, bips sonores et autres scies musicales, la bande-originale parvient à colorer certaines scènes d’une intention clairement identifiable qui tranche avec tous les autres compartiments techniques.

    A eux trois, ces seuls éléments suffisent d’ailleurs à expliquer ma clémence en termes de note à l’égard de ce « Radioactive ».
    Trois éléments qui font qu’à des moments je suis parti loin – très loin même – quand bien même fut-ce extrêmement ponctuel et stimulé par ma très grande imagination.
    Seulement voilà, ces trois éléments, ce sont aussi ceux qui révèlent toute l’incohérence qui habite ce film.
    Incohérence formelle d’abord, tant la photographie, l’écriture et la musique semblent vouloir faire partir le film dans des directions totalement opposées.
    Et même incohérence entre la forme et le fond, car au final la forme se démène à explorer des pistes que le fond n’a – à aucun moment – la prétention de porter.

    Car oui, à bien tout prendre, c’est bien cela qui pose le plus de souci dans « Radioactive ».
    Ce film n’entend en fin de compte rien dire.
    Il est juste un énième biopic de plus qui entend forger une icône à partir de la même glaise que toutes les autres, utilisant au passage le même modèle lisse qui l’indifférenciera par rapport à toutes ces autres statues qui peuple le jardin biopicique.
    Et à s’acharner dans son art de l’enrobage, Marjane Satrapi échoue finalement une fois de plus à produire un film plein et entier.
    Dommage. Et encore dommage.
    Tant de tonnes de pechblende broyées pour seulement quelques grammes de radium…
    Cela relève vraiment du gâchis…
    Aure L
    Aure L

    19 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2020
    Intéressant par le sujet et par le traitement mais le tout ne laisse pas un souvenir impérissable en mémoire
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    676 abonnés 1 416 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    Prix Nobel de physique en 1903 et Prix Nobel de chimie en 1911, Marie Curie était une sorte de génie scientifique de son époque.
    "Radioactive" nous raconte sa vie et son oeuvre à travers un récit sans concession, montrant les différentes facettes de cette femme totalement dévouée à la recherche durant toute son existence.
    Rosamund Pike "irradie" ce film de sa présence et incarne superbement cette pionnière des atomes ayant découvert notamment la radioactivité.
    Le déroulé de ce biopic est plutôt classique et très instructif, quelques longueurs inutiles auraient pu être néanmoins évitées même si, dans l'ensemble, j'ai passé un agréable et intéressant moment devant ce film.
    A découvrir pour l'esprit lumineux et investi de cette exploratrice des molécules ayant radicalement changé la face du monde !
    Site cinemadourg.free.fr
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