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Sebastien Pradon
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1,0
Publiée le 29 octobre 2020
« Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait » cela me fait aimer Hollywood. Un film pour des gens compliqués avec de multiples poncifs. On n'a bien rigolé avec ma femme. Au bout de 15 mn on voulait partir. 2 heures c'est long.
Si l'on aime les personnages qui se posent des questions, qui poussent leur raisonnement, ce film est vous ravira ! Ca rappelle l'ambiance Woody Allen en moins varié et un peu répétitif.
On se demande où on va la première heure et on se dit que ca risque d'être long... mais quand les histoires s'entremêlent, le film prend toute sa dimension : scénario très intéressant, un peu construit à la Woody Allen. Très bien !
Emmanuel Mouret, après une incursion (très réussie) dans le "film à costumes" (le 18e siècle de Marivaux) - et une adaptation, ce faisant, de Diderot, "Mademoiselle de Joncquières", revient à notre époque, avec un non moins épatant "Les Choses qu'on dit, les Choses qu'on fait", sur un scénario original qu'il signe, comme à l'accoutumée. C'est toujours la "Confusion des sentiments" qui l'anime...mais ici enrichie par la "théorie mimétique", du philosophe René Girard, auquel est consacré un documentaire, servant partiellement de "fil rouge". Avec un art consommé de l'emboîtage, EM va, deux heures (délicieuses) durant, faire se rencontrer (par ordre chronologique décroissant) Maxime et Daphné, François (cousin de Maxime) et Daphné ; et avant, se retrouver Sandra et Maxime, qui quittait, par force, Victoire (la presque soeur de Sandra)...mais la retrouvera, à la fin. En fait, c'est presque une "ronde" sentimentale (même si non linéaire, grâce à un récit habilement déstructuré), que l'on complétera par Gaspard, amant de Sandra et ami de Maxime, et Louise, épouse trompée de François (plus quelques "à-côtés" affectifs, des uns et des autres - réels ou de composition !). Outre l'excellence du scénario, le charme des prises de vue, le soin apporté au décor et aux costumes (sous une signature "rouge"), l'opportunité des musiques, essentiellement "classiques", de Purcell et Mozart, à Debussy et Satie (pas de musiquette, comme si souvent dans les films actuels), on ne peut que souligner le régal du dialogue ! Distribution un tantinet inégale - seul (petit) bémol... côté féminin. Autant Julia Piaton, Emilie Dequenne et la piquante Jenna Thiam sont convaincantes, autant Camélia Jordana détonne (Daphné).
“Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait” est un quatuor amoureux et bavard, un Woody Allen français, où les mots ont plus d’importance que la mise en scène, où la délicatesse des sentiments a plus de valeurs que les actes de chacun. Camélia Jordana est enceinte de Vincent Macaigne parti en déplacement. Elle doit accueillir Nils Schneider, le cousin de son compagnon, qui lui, sort d’une relation compliquée. Mais Vincent est marié avec Emilie Dequenne et il est finalement plus simple de tout comprendre en allant voir le film qu’en lisant un résumé. Le film de deux heures ne conviendra pas aux plus impatients, mais le vertige de l’amour y est décrit avec réflexion et subtilité. Une oeuvre profonde, quoi qu’un peu hors du temps. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Nouvel essai sur l'(es) Amour(s) d 'E Mouret. Si le film est est peu moins réussi que Mademoiselle de Jonquières avec des dialogues un peu moins incisifs, il n'en demeure pas moins une réussite.
C'est une histoire de sentiments, plutôt qu'une histoire d'amour, comme l'exprime le personnage principal, que Emmanuel Mouret nous raconte avec ce film. Plutôt des histoires d'ailleurs, comme des tiroirs qui s'ouvrent, que se racontent successivement les protagonistes du film. Histoires qui se recoupent, en montrant l'importance du hasard et de l'inconstance dans les vies amoureuses. Les dialogues sont brillants, et le film passe progressivement du divertissement en forme de marivaudage à une certaine gravité. Une belle réussite, mais pas au niveau de l'opus précédent "Mademoiselle de Jonquières".
Dialogues ciselés, mise en scène et direction d'acteurs serrées, photo léchée qui touchent au cœur du relationnel contemporain avec lequel on a bien des affinités pas si particulières. Le meilleur film de l'année, les autres se seront fait oublier.
Comédie romantique très sympathique avec un teinte théâtre de boulevard. J'ai passé un bon moment. Et jai trouvé C. Jordana plutôt pas mal je m'attendais au pire et en fait ca va, ca passe.
C'est long très très long, bavard, nombriliste, les choses qu'on dit et les les choses qu'on fait ,il y à des choses que l'on ne doit pas faire des films tel que celui là. Le cinéma ce n'ai pas que des dialogues c'est aussi et surtout des images. Et Camélia Jordana,...... passons
Un film façon Rohmer où le langage est châtier et l'expression presque désuète dans une époque actuelle. On y parle d'amour, de loyauté et donc d'infidélité aussi... un film qui ouvre de nombreuses pistes de réflexion sur les sentiments. À noter, l'excellente interprétation de l'actrice principale
Le nouveau film d'Emmanuel Mouret, comme ses précédents du reste, a de quoi agacer. Il faut aimer le cinéma français, les dialogues infinis sur des questions existentielles, et l'utilisation d'un langage désormais un peu suranné (personne ne mange ses négations). Bref, il faut adhérer au style très Woody Allen de l'auteur. Si cette condition n'est pas remplie, il faut passer son chemin. Par contre, si c'est le cas, il faut courir voir Les Choses qu'on dit, les choses qu'on fait, car c'est probablement le meilleur film de Mouret. Le scénario est habile et touffu. Les thèmes évoqués sont plus nombreux qu'on pourrait le penser. Les acteurs sont charmants.
Belle découverte d'un metteur en scène français mature, avec un film accompli. Le scénario, de Mouret lui-même, démarre avec des nanas modernes qui veulent tout gérer sur un mode théorique: la carrière, le mari, le plaisir des sens, les enfants, bref les clichés des milieux aisés parisiens et intellos. La suite les dépasse heureusement pour s'enfoncer dans l'introspection des chemins de l'amour, sans perdre en fluidité, malgré les rebondissements multiples! Résolument actuel, Mouret évoque comment prendre son plaisir est devenu sans tabou, mais tous les publics pourront apprécier combien sa réflexion va au-delà pour observer comment chaque individu cherche à trouver, vivre puis garder l'amour de sa vie. Bien servi par la distribution (les actrices Dequenne, Jordona en particulier plus que les hommes), une photo léchée et une bande son très musique classique, cet héritier de Rohmer et Allen, renouvelle le genre et s'enhardit même à des références philosophiques du côté de René Girard. Voilà une bonne raison de soutenir la création hexagonale. Cinema - octobre 2020
Emilie Dequenne magnifique, et les 3 autres protagonistes aussi. Des histoires d'amour singulières et multiples que l'on se plaît à regarder. Un phrasé très / trop précieux mais qui apporte beaucoup de précision et de justesse. Nourrit la réflexion infinie de la complexité du mystère amoureux ...