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Synopsis
Le soir où il réunit quelques amis pour fêter son anniversaire, Alexandre apprend qu’une catastrophe nucléaire mondiale est survenue. La fin du monde est proche. Alors le vieil écrivain se met à prier, et promet à Dieu de ne plus parler si tout redevient comme avant. Voilà donc son sacrifice : l’abandon de tout discours, de toute glose superflue pour retrouver l’essentiel, la vie.
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1,5
Publiée le 14 août 2010
Le début commençait pourtant bien... Un magnifique Travelling sur une prairie verte suivant le facteur et Alexandre en train de philosopher sur le monde, et un sentiment de se trouver face à quelque chose d'authentique. Cela continue jusqu'aux environs d'une quarantaine de minutes, quand soudain, le film s'embourbe dans un univers mal éclairé, morne, grisâtre sans la moindre originalité. Les dialogues deviennent plats, les voilà mal ...
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chrischambers86
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7 731 abonnés
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1,0
Publiée le 30 juillet 2012
Contraint à l'exil en 1983, Andrei Tarkovski vècut par la suite en Italie, en France et en Suède où, se sachant proche de la mort, donna son film le plus difficile d'accès, un "Credo" d'homme torturè et espèrant: "Le sacrifice". Un film austère et pessimiste mais aussi un film pompeux et lourdement surestimè placè sous le signe du grand Ingmar Bergman et de la littèrature russe! L'argument, s'il y en a un, est celui d'un homme qui ...
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Plume231
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2 368 abonnés
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3,0
Publiée le 4 septembre 2011
Désolé de me montrer un peu mitigé sur cette réflexion spirituelle qui est en quelque sorte une condamnation d'une société qui devient trop matérialiste (là il a pas tort le père Tarko !!!) d'autant plus qu'elle constitue le film-testament de son réalisateur mais les oeuvres de Tarkovski en exil me touchent beaucoup moins que les oeuvres de Tarkovski sur ses terres natales. Visuellement, il est inutile de dire, car c'est le cas de tous ...
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Un visiteur
3,0
Publiée le 3 juillet 2013
Dernier film du cinéaste russe, "Le Sacrifice" est une sorte de long-métrage testamentaire, de la part de Tarkovski. Décédé quelques mois après la sortie de ce film, Tarkovski renoue avec les thèmes qui lui sont chers, à savoir les questions métaphysiques, spirituelles (notamment liées à la religion) sans oublier la présence d'un symbolisme marqué par les éléments tels que l'eau, l'air, la terre et le feu. Ainsi, pour ce dernier ...
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Le Sacrifice est l'ultime film de Andreï Tarkovski, décédé en 1986 des suites d'un cancer.
Plan record
Le Sacrifice contient le plan le plus long de toute la carrière d'Andreï Tarkovski, soit une durée de neuf minutes et vingt-six secondes.
L'ombre de Bergman
Le Sacrifice est une production franco-suédoise sur laquelle plane l'ombre d'Ingmar Bergman. Le film a été tourné sur l'île de Gotland, située non loin de Fårö, île fétiche de Bergman où ont été filmés six de ses films. De plus, des collaborateurs réguliers du maître suédois ont participé au long métrage, dont les acteurs Erland Josephson et Allan Edwall ainsi que Sven Nykvist, son chef opérateur attitré.
Le sacrifice est de ces films qui, visiblement, à la lecture des critiques spectateur postées sur le site, ne peut pas laisser indifférent. Un peu comme Tree of life de Terrence Mallick, on est réceptif ou pas. On adore ou on déteste. Personnellement, je fais partie de ceux qui adorent et admirent mais je comprends les critiques négatives car, par son rythme lent et ses ellipses, c'est un film exigeant qui impose au spectateur de fournir quasiment le même effort de concentration que la lecture d'un livre. Jamais je n'ai vu de film dont l'écriture cinématographique était aussi proche de la poésie pure, avec des images sublimes (exemple : la chambre du fils dont les rideaux battent comme une respiration) mais aussi des images filmées dans un noir et blanc à la limite de l'indiscernable, comme une poésie écrite au bord du silence. Ce film ne peut être vu que dans une salle parfaitement et totalement obscure et, si possible, dans une salle silencieuse. L'argument du film est d'une simplicité elle-aussi grandiose, empreint d'une foi profonde qui confine à la mystique. Pour éviter de spoiler, je dirai juste que la prière à Dieu d'un vieil homme solitaire et désabusé sauve le monde de l'apocalypse nucléaire. D'ailleurs, le film aurait pu tout aussi bien s'appeler Le miracle au lieu de Le sacrifice ! Mais, même s'il est indéniablement religieux, le film n'assène pas son message et reste ambigu. En fait, le film est sublime dans ses non-dits et très émouvant, notamment la scène finale de l'incendie où le vieil homme accomplit sa promesse tandis que tous ses proches le prennent pour un fou... Il est riche de multiples niveaux de lecture, sur notre rapport au monde et à la mort, sur le pouvoir d'un homme juste au milieu de la foule, sur ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue, sur les mystères qui dépassent la raison humaine, etc. qui le rendent inépuisable et, pour moi, en font un chef d'œuvre absolu, malgré quelques longueurs.
Seya O.
Je pense que tu as 18 ans maintenant ? c 'est bien et profite de ta life https://www.stage32.com/profil...
FDC33
Un film magnifique qui est mon préféré du moment et qui sait parler de l'amour , de la grâce , du rapport à Dieu . Il dit les choses de manière profonde et réfléchie également au niveau de la famille et du "sacrifice" justement que l'on peut faire pour elle par amour . Un film symbolique et authentique à la mise en scène sublime . Bouleversant .
grizzl
que dire..... prenez un jour le temps -oui le temps et l'attention- de voir un film de Andrei Tarkovski et je pense que votre vision du cinéma en sera bouleversée
Mr.moustache
Moi qui ai 14 ans, et qui viens de découvrir ce film, il m'a bouleversé. Ma vision de certaines choses ont changé.Peut-être que ce que Starkovsky a voulu dire en premier, c'est que l'homme est en manque d'espace, de création, il est asphyxié par une société où chaque place doit être tenue par un objet, par quelque chose.Tout ce malheur est incarné par Alexander, en manque de liberté, au sens le plus large du terme.Le film se déroule dans un lieu parfaitement plat, où se suivent de vastes champs et où la nature laisse à l'homme la place de réfléchir, de penser, de vivre. Et Alexander choisit d'aller au bout de la logique qui le poursuit et qu'il poursuit donc. Il s'agit bel et bien d'un sacrifice, celui d'abandonner tout ce qui tient son existence pour trouver la tranquilité et l'apaisement dans la paix et la spiritualité."Au commencement était le verbe", comme le répète Alexander
educomix@bluewin.ch
LE film, de MON réalisateur. Il m'est difficile d'expliquer tout ce que ce film représente pour moi, pas seulement au niveau de la qualité de l'image qui est exceptionnelle, mais la trame scénaristique évoque un monde intérieur, qui relève à la fois de l'onirisme et de l'expérience chamanique. Du point de vue artistique, Tarkovski est le De Vinci du cinéma. Le 7e art élevé au plus haut de son expression!