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Synopsis
Des crabes mélomanes, un casque rose fluo, un drôle de sac, un gâteau d’anniversaire, une biennale d’art contemporain, une ceinture d’explosifs, du rap palestinien, un Skype qui ne marche pas et un lit suédois à assembler mais pas assez de vis, vraiment pas assez de vis. Situations burlesques, coups du sort, deux jeunes femmes – Michal, artiste israélienne et Nadine, ouvrière palestinienne – vivant de chaque côté du mur de séparation, après une confusion à un check-point, se retrouvent à vivre la vie de l’autre.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Cannes 2007 : à la sortie d'un premier film présenté à la Semaine de la Critique, film dans lequel on rencontrait moult personnages et situations incongrus, nombreux étaient les spectateurs déclarant en sortant de la projection : « Je n'ai pas tout compris, mais j'ai bien aimé ». Ce film avait pour titre « Les Méduses », il avait été réalisé par un couple israélien, Etgar Keret et Shira Geffen et il était reparti de Cannes avec ...
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Daniel C.
121 abonnés
714 critiques
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4,5
Publiée le 11 juillet 2015
Lorsqu'on se réfère à l'origine grecque du symbole, il s'agit de deux morceaux séparés et dont la réunion forme ledit symbole. Le parti-pris de la cinéaste de "Self made", c'est de nous montrer le conflit israélo-palestinien comme les morceaux indissociables d'un même symbole. Certes, tant l'israélienne que la palestinienne choisies comme héroïnes de cette histoire, sont l'une et l'autre, l'une comme l'autre, déboussolées. Mais leur ...
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traversay1
2 262 abonnés
4 282 critiques
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3,5
Publiée le 11 juillet 2015
Shira Geffen, coréalisatrice de Les méduses (Caméra d'or) revient en solo pour Self Made, un nouveau conte de fées, genre qu'elle affectionne, lequel s'il ne comptait pas nombre de scènes burlesques, pourrait tout aussi bien être considéré comme un cauchemar. A travers le portraits croisé de deux femmes de Jérusalem, l'une artiste conceptuelle juive, l'autre simple ouvrière palestinienne, les deux totalement déphasées, Shira Geffen ...
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Un visiteur
0,5
Publiée le 28 mai 2015
j ai vu ce film à auzielle 31.
C'est un film prétentieux, brouillon, ennuyeux.
La présentation était trompeuse et le sujet (une israelienne et une palestinienne amenée à échanger leur conditions et lieux de vie ) m 'avait attiré. Ce sujet n'est pas traité
On attend en vain que le film démarre, il prend mille directions , il esquisse cent sujets et plante là le spectateur perplexe puis agacé.
Le tout laisse une impression de grand ...
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Self Made est le second long métrage de Shira Geffen, révélée à la semaine de la critique en 2007 avec Les Méduses (le film avait remporté la Caméra d’or cette année-là).
Le choix de la vie
Shira Geffen a eu l'idée de ce film après avoir lu un article sur une Palestinienne prête à commettre un attentat suicide pour venger la mort de son mari, assassiné par l'armée israélienne, et ayant renoncé au dernier moment. En effet, en observant les mères et les enfants qu'elle s'apprêtait à tuer, "elle s’est rangée du côté de la vie. Elle a dit que tout à coup elle avait eu envie se joindre à eux", explique la cinéaste.
Les planches ou le plateau ?
Avant d'écrire le scénario, Shira Geffen avait fait de cette histoire une pièce de théâtre. La réalisatrice a finalement opté pour le cinéma en pensant qu'elle jouirait d'une plus grande liberté artistique.
" Au-delà de l’envie de ne spoiler personne, les résumer est en réalité quasiment impossible, à moins de raconter scène par scène ce Self Made. Car tous les événements qui le traversent ne sont liés par aucune continuité cohérente, et forment un réseau d’incongruités impossible à dénouer. Plus qu’avec un quelconque exemple cinématographique, le film entretient une filiation marquée avec le théâtre de l’absurde, où chaque scène obéit à sa propre logique interne, une logique impossible à replacer dans notre monde. Et à l’image des pièces d’Eugène Ionesco ou Samuel Beckett, le film de Shira Geffen est aussi une œuvre très noire. Ses héroïnes sont une artiste dépressive voyant son couple se déliter et prenant conscience de ce que toutes ses œuvres ont pu avoir comme répercussion sur sa vie intime ; et une jeune femme confrontée au spectre du terrorisme, déconnectée du réel et potentiellement capable de quitter son pays dans la journée si sa famille décide de l’envoyer vivre au Koweït. "http://www.cinematraque.com/20...