Partager sur WhatsAppPartager sur FacebookPartager sur Twitter
Synopsis
Au nord de la Chine, une vaste ville post-industrielle et pourtant vide, plongée dans un brouillard perpétuel qui semble piéger ses habitants. Un matin, une simple altercation entre deux adolescents dans un lycée dégénère et va souder les destins de quatre individus brisés par l’égoïsme familial et la violence sociale. Une obsession commune les unit : fuir vers la ville de Manzhouli. On raconte que, là-bas, un éléphant de cirque reste assis toute la journée, immobile…
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Suivre son activité
706 abonnés
Lire ses 3 643 critiques
5,0
Publiée le 6 décembre 2018
Après s’être imposé le documentaire « Les Âmes Mortes » et ses huit heures et quinze minutes il y a quelques mois, commencer l’année 2019 avec un drame chinois de près de quatre heures ne nous faisait pas peur. « An Elephant sitting still » dresse le portrait d’une société moderne mais anéantie par son égoïsme et son manque d’empathie. Une relation infidèle qui mène au suicide, un harcèlement scolaire qui se conclut par ...
Lire plus
Dvoraïakowski
Suivre son activité
12 abonnés
Lire ses 13 critiques
5,0
Publiée le 9 janvier 2019
Un chant du cygne éblouissant. Les frissons surgissent déjà et surgiront longtemps après, aux souvenirs des fulgurances si précieuses et lumineuses malgré la noirceur du récit, qui jaillissent de cette fresques de quatre heures - pleinement justifiées - en forme de dernier cri brut et sans concessions du réalisateur Hu Bo avant de se suicider à 29 ans. Un quatuor d’acteurs bouleversants et aussi seuls que dans un tableau de Hopper, ...
Lire plus
traversay1
Suivre son activité
1 700 abonnés
Lire ses 3 903 critiques
2,5
Publiée le 6 janvier 2019
Pendant la projection d'An Elephant sitting still, il est impossible d'oublier que son réalisateur, Hu Bo, s'est donné la mort à 29 ans, une fois son film terminé, avant même sa présentation au public et notamment sa première à la Berlinale 2018. Il y a dans ce film dostoïevskien tellement peu d'espoir en l'humanité, à travers la grisaille de ces vies misérables exposées à l'écran ! Ce pessimisme est conforté, si l'on peut dire, ...
Lire plus
gimliamideselfes
Suivre son activité
2 149 abonnés
Lire ses 3 872 critiques
4,0
Publiée le 8 janvier 2020
An Elephant Sitting Still est un sacré morceau de cinéma, non seulement pour sa lenteur et sa durée, mais surtout parce qu'il met du temps avant de se révéler. Disons qu'au cours du film j'ai tout d'abord été intrigué, puis un brin lassé, avant de finalement ressentir la portée du film.
Le film m'a semblé être un savant mélange du cinéma de Béla Tarr et d'un film comme Behemoth de Zhao Liang. Je veux dire qu'on retrouve ...
Lire plus
À propos de son film, le réalisateur déclare : "À notre époque, il est de plus en plus difficile d’avoir foi ne serait-ce que dans la plus infime chose qui soit, et la frustration qui en découle est devenue caractéristique de nos sociétés. Le film transforme des vies engluées dans la routine quotidienne en mythes individuels. À la fin, chacun devra faire le deuil de ce qu’il ou elle estime le plus".
Sortie posthume
An Elephant Sitting Still est le premier et unique long-métrage de Hu Bo qui s'est suicidé en 2017, peu de temps après avoir achevé la post-production de son film.
Élève de Béla Tarr
Hu Bo participe en 2017 à un atelier sous la supervision de Béla Tarr au Festival international du film FIRST en Chine, au cours duquel il réalisera le court métrage A Man in the Well. Le réalisateur hongrois ne tarit pas d'éloge à son égard : "Je reçois beaucoup de candidatures d’apprentis-cinéastes chinois qui souhaitent participer à l’atelier que j’anime au festival de Xining. Mais lorsque je l’ai rencontré, j’ai su immédiatement qu’
Lire plus
Beaucoup trop long, le récit ne gagne en rien en intensité et l'ennui n'est souvent pas très loin. 5/10
Kurosawa
Un film désespéré qui ressasse sa misanthropie et son rejet du monde en général mais qui tient par la grande clarté de sa mise en scène et des situations fortes.
LBDC
Œuvre-fleuve, complétée par un un dernier acte prodigieux, c’est son final truffé de barrissements éreintés qui confine AN ELEPHANT SITTING STILL aux sommets du cinéma asiatique.Lire la critique complète : https://www.leblogducinema....